1
tantôt à gauche tantôt à droite, sur Barrès, sur
Wagner
, sur quelques fantômes, sur le public. (Bientôt sur lui-même je le cr
2
le tableau avec beaucoup d’adresse et de charme :
Wagner
et Nietzsche lui fournissent deux tons fermes dont le jeu donne aux n
3
vie de Goethe, qui devait aboutir, en passant par
Wagner
, à la théorie des correspondances chez Baudelaire et chez Rimbaud, po
4
ateurs. Non pas doctrine, dirai-je, mais passion.
Wagner
, dans son plus grand chef-d’œuvre, qui est le poème orchestral de Tri
5
iens terrestres : comme l’a magnifiquement montré
Wagner
. C’est cet Amour mystique, bientôt sécularisé et « profané » par la l
6
celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’opéra de
Wagner
, pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’un tel myt
7
oissant et vampirique crescendo du second acte de
Wagner
, tel est le premier objet de cet ouvrage ; et le succès qu’il ambitio
8
u seuil de la mort. Le troisième acte du drame de
Wagner
décrit bien davantage qu’une catastrophe romanesque : il décrit l’ess
9
ès de leur passion une espèce de haine de l’aimé.
Wagner
l’a vue, bien avant Freud et les modernes psychologues. « Élu par moi
10
lle et grave mélodie » orchestrée par le drame de
Wagner
: Elle m’a interrogé un jour, et voici qu’elle me parle encore. Pour
11
de la dégradation du mythe. 15. Dans le drame de
Wagner
, quand le roi surprend les amants, Tristan répond à ses questions dou
12
signol allègrement vient de lancer le trille dont
Wagner
, au deuxième acte de Tristan, fera le cri sublime de Brengaine : « Ha
13
ar une plus insidieuse tyrannie. Jusqu’au jour où
Wagner
, d’un seul coup, dressera le mythe dans sa pleine stature et dans sa
14
t se rassemblent les éléments épars du mythe, que
Wagner
seul osera nommer, mais alors pour le recréer dans une synthèse défin
15
ns qui tendent à sa perte). En composant Tristan,
Wagner
a violé le tabou : il a tout dit, tout avoué par les paroles de son l
16
ent mortel : ces trois moments mystiques auxquels
Wagner
, par une géniale simplification, a su réduire les trois actes du dram
17
s et pittoresques. ⁂ Cependant la forme d’art que
Wagner
a choisie n’est pas sans recréer des possibilités de « méprise ». Il
18
chevée que dans la forme de l’opéra. Si Mozart et
Wagner
nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musical, c’est en vertu de
19
’est le rappel de l’influence de Schopenhauer sur
Wagner
. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et Wagner lui-même, il me para
20
Wagner. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et
Wagner
lui-même, il me paraît que cette influence est fortement surestimée.
21
fortement surestimée. Un créateur de la taille de
Wagner
ne met pas des « idées » en musique. Qu’il ait trouvé chez Schopenhau
22
e que l’on s’empresse de qualifier de bouddhiste,
Wagner
n’avait pas à l’apprendre. C’est parce qu’il la portait vivante en lu
23
, la coupe de Gwyon159, divinité celtique ! ⁂ Que
Wagner
ait restitué le sens perdu de la légende, dans sa virulence intégrale
24
désigne leur mort. Ainsi le mythe « achevé » par
Wagner
a vécu. Vixit Tristan ! Et s’ouvre l’ère de ses fantômes. 19.Vulga
25
la Mort de d’Annunzio — commentaire admirable de
Wagner
— Anna Karénine, et presque tous les grands romans de l’ère victorien
26
et dévorante de la passion le divinise, et comme
Wagner
l’a vu, l’égale au monde. « Mon regard ravi s’aveugle… Seul je suis —
27
du transfert qui s’opère du privé au public. Quel
Wagner
surhumain sera donc en mesure d’orchestrer la grandiose catastrophe d
28
celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’opéra de
Wagner
, pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’un tel myt
29
oissant et vampirique crescendo du second acte de
Wagner
, tel est le premier objet de cet ouvrage ; et le succès qu’il ambitio
30
u seuil de la mort. Le troisième acte du drame de
Wagner
décrit bien davantage qu’une catastrophe romanesque : il décrit l’ess
31
ès de leur passion une espèce de haine de l’aimé.
Wagner
l’a vue, bien avant Freud et les modernes psychologues. « Élu par moi
32
lle et grave mélodie » orchestrée par le drame de
Wagner
: Elle m’a interrogé un jour, et voici qu’elle me parle encore. Pour
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de la dégradation du mythe. 17. Dans le drame de
Wagner
, quand le roi surprend les amants, Tristan répond à ses questions dou
34
signol allègrement vient de lancer le trille dont
Wagner
au deuxième acte de Tristan, fera le cri sublime de Brengaine : « Hab
35
ne vie ou dans une œuvre. 13.Du roman breton à
Wagner
, en passant par Gottfried La première recréation du mythe, par un
36
préfigure l’espèce de trahison géniale opérée par
Wagner
six siècles et demi plus tard. Même si l’on ignorait que la source de
37
plus tard. Même si l’on ignorait que la source de
Wagner
fut le poème de Gottfried, la seule comparaison des textes l’établira
38
losophique et religieux du poème de Gottfried que
Wagner
va ressusciter par l’opération musicale. Le monde créé appartient au
39
ant de souffrir l’amour : la Joie suprême. Ce que
Wagner
a repris à Gottfried, c’est tout ce que les Bretons n’avaient pas vou
40
— et le Mal triomphant dans le monde créé. Ce que
Wagner
, en somme, a repris de Gottfried, c’est son dualisme foncier. Et c’es
41
, ir und ich… niwan ein Tristan und ein Isot » et
Wagner
, II, 2, toute la fin de la scène : « nicht mehr Tristan !… nicht mehr
42
ar une plus insidieuse tyrannie. Jusqu’au jour où
Wagner
, d’un seul coup, dressera le mythe dans sa pleine stature et dans sa
43
t se rassemblent les éléments épars du mythe, que
Wagner
seul osera nommer, mais alors pour le recréer dans une synthèse défin
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ns qui tendent à sa perte.) En composant Tristan,
Wagner
a violé le tabou : il a tout dit, tout avoué par les paroles de son l
45
ent mortel : ces trois moments mystiques auxquels
Wagner
, par une géniale simplification, a su réduire les trois actes du dram
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s et pittoresques. ⁂ Cependant la forme d’art que
Wagner
a choisie n’est pas sans recréer des possibilités de « méprise ». Il
47
chevée que dans la forme de l’opéra. Si Mozart et
Wagner
nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musical, c’est en vertu, de
48
’est le rappel de l’influence de Schopenhauer sur
Wagner
. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et Wagner lui-même, il me para
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Wagner. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et
Wagner
lui-même, il me paraît que cette influence est fortement surestimée.
50
fortement surestimée. Un créateur de la taille de
Wagner
ne met pas des « idées » en musique. Qu’il ait trouvé chez Schopenhau
51
e que l’on s’empresse de qualifier de bouddhiste,
Wagner
n’avait pas à l’apprendre. C’est parce qu’il la portait vivante en lu
52
, la coupe de Gwyon177, divinité celtique ! ⁂ Que
Wagner
ait restitué le sens perdu de la légende, dans sa virulence intégrale
53
désigne leur mort. Ainsi le mythe « achevé » par
Wagner
a vécu. Vixit Tristan ! Et s’ouvre l’ère de ses fantômes. 19.Vulga
54
la Mort de d’Annunzio — commentaire admirable de
Wagner
— Anna Karénine, et presque tous les grands romans de l’ère victorien
55
et dévorante de la passion le divinise, et comme
Wagner
l’a vu, l’égale au monde. « Mon regard ravi s’aveugle… Seul je suis —
56
du transfert qui s’opère du privé au public. Quel
Wagner
surhumain sera donc en mesure d’orchestrer la grandiose catastrophe d
57
celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’opéra de
Wagner
, pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’un tel myt
58
oissant et vampirique crescendo du second acte de
Wagner
, tel est le premier objet de cet ouvrage ; et le succès qu’il ambitio
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u seuil de la mort. Le troisième acte du drame de
Wagner
décrit bien davantage qu’une catastrophe romanesque : il décrit l’ess
60
ès de leur passion une espèce de haine de l’aimé.
Wagner
l’a vue, bien avant Freud et les modernes psychologues. « Élu par moi
61
lle et grave mélodie » orchestrée par le drame de
Wagner
: Elle m’a interrogé un jour, et voici qu’elle me parle encore. Pour
62
s, de furtives rencontres. 10. Dans le drame de
Wagner
, quand le roi surprend les amants, Tristan répond à ses questions dou
63
signol allègrement vient de lancer le trille dont
Wagner
, au deuxième acte de Tristan, fera le cri sublime de Brengaine : « Ha
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ne vie ou dans une œuvre. 13.Du roman breton à
Wagner
, en passant par Gottfried La première recréation du mythe, par un
65
préfigure l’espèce de trahison géniale opérée par
Wagner
six siècles et demi plus tard. Même si l’on ignorait que la source de
66
plus tard. Même si l’on ignorait que la source de
Wagner
fut le poème de Gottfried, la seule comparaison des textes l’établira
67
losophique et religieux du poème de Gottfried que
Wagner
va ressusciter par l’opération musicale. Le monde créé appartient au
68
ant de souffrir l’amour : la Joie suprême. Ce que
Wagner
a repris à Gottfried, c’est tout ce que les Bretons n’avaient pas vou
69
— et le Mal triomphant dans le monde créé. Ce que
Wagner
, en somme, a repris de Gottfried, c’est son dualisme foncier. Et c’es
70
, ir und ich… niwan ein Tristan und ein Isot » et
Wagner
, II, 2, toute la fin de la scène : « nicht mehr Tristan !… nicht mehr
71
ar une plus insidieuse tyrannie. Jusqu’au jour où
Wagner
, d’un seul coup, dressera le mythe dans sa pleine stature et dans sa
72
t se rassemblent les éléments épars du mythe, que
Wagner
seul osera nommer, mais alors pour le recréer dans une synthèse défin
73
ns qui tendent à sa perte.) En composant Tristan,
Wagner
a violé le tabou : il a tout dit, tout avoué par les paroles de son l
74
ent mortel : ces trois moments mystiques auxquels
Wagner
, par une géniale simplification, a su réduire les trois actes du dram
75
s et pittoresques. ⁂ Cependant la forme d’art que
Wagner
a choisie n’est pas sans recréer des possibilités de « méprise ». Il
76
chevée que dans la forme de l’opéra. Si Mozart et
Wagner
nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musical, c’est en vertu de
77
’est le rappel de l’influence de Schopenhauer sur
Wagner
. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et Wagner lui-même, il me para
78
Wagner. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et
Wagner
lui-même, il me paraît que cette influence est fortement surestimée.
79
fortement surestimée. Un créateur de la taille de
Wagner
ne met pas des « idées » en musique. Qu’il ait trouvé chez Schopenhau
80
e que l’on s’empresse de qualifier de bouddhiste,
Wagner
n’avait pas à l’apprendre. C’est parce qu’il la portait vivante en lu
81
, la coupe de Gwyon165, divinité celtique ! ⁂ Que
Wagner
ait restitué le sens perdu de la légende, dans sa virulence intégrale
82
désigne leur mort. Ainsi le mythe « achevé » par
Wagner
a vécu. Vixit Tristan ! Et s’ouvre l’ère de ses fantômes. 19.Vulga
83
la Mort de d’Annunzio — commentaire admirable de
Wagner
— Anna Karénine, et presque tous les grands romans de l’ère victorien
84
et dévorante de la passion le divinise, et comme
Wagner
l’a vu, l’égale au monde. « Mon regard ravi s’aveugle… Seul je suis —
85
du transfert qui s’opère du privé au public. Quel
Wagner
surhumain sera donc en mesure d’orchestrer la grandiose catastrophe d
86
t, Overbeck, Bachofen, le jeune Nietzsche, ami de
Wagner
… Et tout cela fait, par le moyen de la Suisse, une assez belle cultur
87
e la mort, la caractéristique de la passion pure.
Wagner
comprit si bien cela qu’il en fit le véritable sujet de son Tristan.
88
ogique semblable à celle que crée la passion dans
Wagner
; il réduit les masses à un état d’hypnose, d’inconscience somnambuli
89
ogique semblable à celle que crée la passion dans
Wagner
; il réduit les masses à un état d’hypnose, d’inconscience somnambuli
90
ogique semblable à celle que crée la passion dans
Wagner
; il réduit les masses à un état d’hypnose, d’inconscience somnambuli
91
cielles de sa confession et en même temps admirer
Wagner
, Whitman, ou Renoir, sans seulement se demander si cela était compati
92
C’est l’invention de ceux qui ont décidé qu’après
Wagner
, il n’y avait plus que des bruits désagréables. L’expression ne désig
93
urg que n’importe où ailleurs. Et il est vrai que
Wagner
ne doit rien aux « idylliques vallonnements franconiens », mais Bayre
94
ndiose, dans les versions du xiie siècle et dans
Wagner
, la Mort des Amants légendaires. C’est qu’en réalité, H. H. et Lolita
95
sive dans Gottfried de Strasbourg, dont s’inspira
Wagner
. 75. « Je ne suis nullement intéressé par ce qu’on appelle “sex” (en
96
l me donne l’audace de négocier avec la mort. Et
Wagner
, le dernier auteur de la légende qu’il a su recréer d’après nature, s
97
Bretons, de Béroul, et d’on ne sait qui d’autre,
Wagner
décrit par sa musique, vrai langage du mythe essentiel, la mort trans
98
ons du fait religieux. Kierkegaard, Baudelaire et
Wagner
furent les premiers à affronter de tout leur être les conséquences de
99
l pur telle que la pose l’attaque de l’Esprit, et
Wagner
, pour décrire la passion pure telle que la transfigure l’élan mystiqu
100
carrière de séducteur. Kierkegaard, Baudelaire et
Wagner
, en pleine période de censure rationnelle, puritaine et utilitaire, n
101
ndiose, dans les versions du xiie siècle et dans
Wagner
, la Mort des Amants légendaires. C’est qu’en réalité, H. H. et Lolita
102
sive dans Gottfried de Strasbourg, dont s’inspira
Wagner
. 19. « Je ne suis nullement intéressé par ce qu’on appelle « sex » (
103
d’elles-mêmes.23 » L’un par Mozart et l’autre par
Wagner
accède au cœur du mythe qu’il n’a pu que rêver, que sa personne refus
104
rage de jeunesse marque l’apogée de l’amitié avec
Wagner
et de l’admiration pour Schopenhauer, leur maître commun. « J’aime en
105
our Schopenhauer, leur maître commun. « J’aime en
Wagner
— écrit-il en 1866 à Erwin Rohde — ce que j’aime en Schopenhauer : le
106
—, Tristan s’est évanoui et Don Juan domine tout.
Wagner
n’est plus « mon noble compagnon d’armes » mais « l’asphyxie par le r
107
iosité décadente et aux « Sursum ! Bouboum ! » de
Wagner
? Elle enseigne l’amour « remis à sa place dans la nature ! Non pas l
108
« Ariane, je t’aime ! signé : Dionysos. » Le Cas
Wagner
— qui est un dernier Anti-Tristan — venait d’être envoyé à l’impressi
109
choc reçu par Nietzsche à l’annonce de la mort de
Wagner
: le motif de Tristan reparaît peu après dans le second Zarathoustra
110
ra va témoigner. Cf. infra, p. 153. 45. Le Cas
Wagner
, dans Le Crépuscule des Idoles (1888). 46. Par-delà le bien et le m
111
Tristan même dans ses premières œuvres ; et pour
Wagner
, « une aversion passionnée ». Quant à Don Juan, le personnage était b
112
on sait que cette même lecture fut décisive pour
Wagner
écrivant Tristan : le nirvana qu’invoque André Walter, c’est la « joi
113
pit du pseudo-bouddhisme tardivement emprunté par
Wagner
à Schopenhauer — participe du climat spirituel « iranien » et trouve
114
tions sont de saint Jean de la Croix, Novalis, et
Wagner
(dans Tristan). 129. Paul Éluard. 130. Marc, 4, 32.
115
pit du pseudo-bouddhisme tardivement emprunté par
Wagner
à Schopenhauer — participe du climat spirituel « iranien » et trouve
116
d’elles-mêmes. »94 L’un par Mozart et l’autre par
Wagner
accède au cœur du mythe qu’il n’a pu que rêver, que sa personne refus
117
rage de jeunesse marque l’apogée de l’amitié avec
Wagner
et de l’admiration pour Schopenhauer, leur maître commun. « J’aime en
118
our Schopenhauer, leur maître commun. « J’aime en
Wagner
— écrit-il en 1866 à Erwin Rohde — ce que j’aime en Schopenhauer : le
119
—, Tristan s’est évanoui et Don Juan domine tout.
Wagner
n’est plus « mon noble compagnon d’armes » mais « l’asphyxie par le r
120
iosité décadente et aux « Sursum ! Bouboum ! » de
Wagner
? Elle enseigne l’amour « remis à sa place dans la nature ! Non pas l
121
« Ariane, je t’aime ! signé : Dionysos. » Le Cas
Wagner
— qui est un dernier Anti-Tristan — venait d’être envoyé à l’impressi
122
rtie de Zarathoustra va témoigner. 119. « Le cas
Wagner
», dans Le Crépuscule des idoles (1888). 120. Par-delà le bien et l
123
choc reçu par Nietzsche à l’annonce de la mort de
Wagner
: le motif de Tristan reparaît peu après dans le second Zarathoustra
124
cielles de sa confession et en même temps admirer
Wagner
, Whitman, ou Renoir, sans seulement se demander si cela était compati
125
xe siècle, et du romantisme avec l’admiration de
Wagner
et de Baudelaire, que nos ancêtres condamnaient, et frappaient d’amen
126
pétente de chefs allemands, tous très barbus sauf
Wagner
, chef d’orchestre à Zurich, et Liszt, professeur au conservatoire de
127
restigieux des deux mondes, autour du souvenir de
Wagner
à Triebschen et de Toscanini ressuscitant la « Siegfried Idylle » aux
128
effacent, — de même qu’avec Stravinsky s’effacent
Wagner
, Berlioz, Schumann et Gluck, tandis qu’on redécouvre Vivaldi, Monteve
129
la musique de Carmen contre les pangermanistes et
Wagner
. Rimbaud ne veut rien devoir à la France, souhaite que son Ardenne na
130
’effacent — de même qu’avec Stravinsky s’effacent
Wagner
, Berlioz, Schumann et Gluck, tandis qu’on redécouvre Vivaldi, Monteve
131
C’est l’invention de ceux qui ont décidé qu’après
Wagner
, il n’y avait plus que des bruits désagréables. L’expression ne désig
132
rais qu’ils cessent de dire comme dans l’opéra de
Wagner
: « Non, plus d’Isolde, plus de Tristan. » Le masochiste intégral ne
133
urs à Mallarmé et du Tristan de Béroul à celui de
Wagner
! Il manque à la définition par les trois sources, non l’essentiel ma
134
our-passion, disons entre Bernard de Ventadour et
Wagner
, et il conclut que « faire des troubadours les chantres de l’amour ré
135
ouailles dont Béroul et Thomas, puis Gottfried et
Richard
nous répètent qu’ils sont nés « pour désirer et pour mourir, pour mou
136
cts entre le Nord et le Sud qui ne doivent rien à
Wagner
? 228. Je donne de ces quatre vers la traduction de Davenson, op. ci
137
l me donne l’audace de négocier avec la mort. Et
Wagner
, le dernier auteur de la légende qu’il a su recréer d’après nature, s
138
Bretons, de Béroul, et d’on ne sait qui d’autre,
Wagner
décrit par sa musique, vrai langage du mythe essentiel, la mort trans
139
anciens, perdus pour nous. Bédier et Mary, comme
Wagner
, sont des auteurs de Tristan, à peu près au même titre que Béroul ou
140
Mary (pour ceux qui en veulent davantage), après
Wagner
(le plus profond, le plus insupportable, le plus achevant de tous), a
141
la musique de Carmen contre les pangermanistes et
Wagner
. Rimbaud ne veut rien devoir à la France, souhaite que son Ardenne na
142
nisante au dernier vers du grand poème musical de
Wagner
. L’amour-passion n’est donc pas le mélange, mais la composition en un
143
ux des amours interdites et impossibles. Et c’est
Wagner
qui en révélera musicalement le sens ésotérique, au moment où le mari
144
e Troyes, puis Gottfried de Strasbourg (source de
Wagner
) le modèle du roman d’amour mortel, mystico-poétique, thème principal
145
siècle des troubadours et du Roman breton jusqu’à
Wagner
. C’est par lui que la passion est entrée dans nos mœurs, envoûtante e
146
derne, les comédies de Shakespeare, les opéras de
Wagner
, les récits oniriques du surréalisme, la part du rêve dans la culture
147
que son aventure s’achèverait comme les opéras de
Wagner
: dans une mort théâtrale et triomphale. Et j’ai longuement développé
148
ameuses de Franz Liszt, de Chopin ou le poète, de
Wagner
et de Berlioz, que viennent compléter un Louis II de Bavière et un Ni
149
derne, les comédies de Shakespeare, les opéras de
Wagner
, les récits oniriques du surréalisme, la part du rêve dans la culture