1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
1 tantôt à gauche tantôt à droite, sur Barrès, sur Wagner , sur quelques fantômes, sur le public. (Bientôt sur lui-même je le cr
2 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
2 le tableau avec beaucoup d’adresse et de charme : Wagner et Nietzsche lui fournissent deux tons fermes dont le jeu donne aux n
3 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
3 vie de Goethe, qui devait aboutir, en passant par Wagner , à la théorie des correspondances chez Baudelaire et chez Rimbaud, po
4 1938, Tapuscrits divers (1936-1947). L’esprit totalitaire et les devoirs de la personne (mai 1938)
4 ateurs. Non pas doctrine, dirai-je, mais passion. Wagner , dans son plus grand chef-d’œuvre, qui est le poème orchestral de Tri
5 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
5 iens terrestres : comme l’a magnifiquement montré Wagner . C’est cet Amour mystique, bientôt sécularisé et « profané » par la l
6 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
6 celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’opéra de Wagner , pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’un tel myt
7 oissant et vampirique crescendo du second acte de Wagner , tel est le premier objet de cet ouvrage ; et le succès qu’il ambitio
8 u seuil de la mort. Le troisième acte du drame de Wagner décrit bien davantage qu’une catastrophe romanesque : il décrit l’ess
9 ès de leur passion une espèce de haine de l’aimé. Wagner l’a vue, bien avant Freud et les modernes psychologues. « Élu par moi
10 lle et grave mélodie » orchestrée par le drame de Wagner  : Elle m’a interrogé un jour, et voici qu’elle me parle encore. Pour
11 de la dégradation du mythe. 15. Dans le drame de Wagner , quand le roi surprend les amants, Tristan répond à ses questions dou
7 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
12 signol allègrement vient de lancer le trille dont Wagner , au deuxième acte de Tristan, fera le cri sublime de Brengaine : « Ha
8 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
13 ar une plus insidieuse tyrannie. Jusqu’au jour où Wagner , d’un seul coup, dressera le mythe dans sa pleine stature et dans sa
14 t se rassemblent les éléments épars du mythe, que Wagner seul osera nommer, mais alors pour le recréer dans une synthèse défin
15 ns qui tendent à sa perte). En composant Tristan, Wagner a violé le tabou : il a tout dit, tout avoué par les paroles de son l
16 ent mortel : ces trois moments mystiques auxquels Wagner , par une géniale simplification, a su réduire les trois actes du dram
17 s et pittoresques. ⁂ Cependant la forme d’art que Wagner a choisie n’est pas sans recréer des possibilités de « méprise ». Il
18 chevée que dans la forme de l’opéra. Si Mozart et Wagner nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musical, c’est en vertu de
19 ’est le rappel de l’influence de Schopenhauer sur Wagner . Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et Wagner lui-même, il me para
20 Wagner. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et Wagner lui-même, il me paraît que cette influence est fortement surestimée.
21 fortement surestimée. Un créateur de la taille de Wagner ne met pas des « idées » en musique. Qu’il ait trouvé chez Schopenhau
22 e que l’on s’empresse de qualifier de bouddhiste, Wagner n’avait pas à l’apprendre. C’est parce qu’il la portait vivante en lu
23 , la coupe de Gwyon159, divinité celtique ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la légende, dans sa virulence intégrale
24 désigne leur mort. Ainsi le mythe « achevé » par Wagner a vécu. Vixit Tristan ! Et s’ouvre l’ère de ses fantômes. 19.Vulga
25 la Mort de d’Annunzio — commentaire admirable de Wagner  — Anna Karénine, et presque tous les grands romans de l’ère victorien
9 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
26 et dévorante de la passion le divinise, et comme Wagner l’a vu, l’égale au monde. « Mon regard ravi s’aveugle… Seul je suis —
27 du transfert qui s’opère du privé au public. Quel Wagner surhumain sera donc en mesure d’orchestrer la grandiose catastrophe d
10 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
28 celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’opéra de Wagner , pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’un tel myt
29 oissant et vampirique crescendo du second acte de Wagner , tel est le premier objet de cet ouvrage ; et le succès qu’il ambitio
30 u seuil de la mort. Le troisième acte du drame de Wagner décrit bien davantage qu’une catastrophe romanesque : il décrit l’ess
31 ès de leur passion une espèce de haine de l’aimé. Wagner l’a vue, bien avant Freud et les modernes psychologues. « Élu par moi
32 lle et grave mélodie » orchestrée par le drame de Wagner  : Elle m’a interrogé un jour, et voici qu’elle me parle encore. Pour
33 de la dégradation du mythe. 17. Dans le drame de Wagner , quand le roi surprend les amants, Tristan répond à ses questions dou
11 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
34 signol allègrement vient de lancer le trille dont Wagner au deuxième acte de Tristan, fera le cri sublime de Brengaine : « Hab
35 ne vie ou dans une œuvre. 13.Du roman breton à Wagner , en passant par Gottfried La première recréation du mythe, par un
36 préfigure l’espèce de trahison géniale opérée par Wagner six siècles et demi plus tard. Même si l’on ignorait que la source de
37 plus tard. Même si l’on ignorait que la source de Wagner fut le poème de Gottfried, la seule comparaison des textes l’établira
38 losophique et religieux du poème de Gottfried que Wagner va ressusciter par l’opération musicale. Le monde créé appartient au
39 ant de souffrir l’amour : la Joie suprême. Ce que Wagner a repris à Gottfried, c’est tout ce que les Bretons n’avaient pas vou
40 — et le Mal triomphant dans le monde créé. Ce que Wagner , en somme, a repris de Gottfried, c’est son dualisme foncier. Et c’es
41 , ir und ich… niwan ein Tristan und ein Isot » et Wagner , II, 2, toute la fin de la scène : « nicht mehr Tristan !… nicht mehr
12 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
42 ar une plus insidieuse tyrannie. Jusqu’au jour où Wagner , d’un seul coup, dressera le mythe dans sa pleine stature et dans sa
43 t se rassemblent les éléments épars du mythe, que Wagner seul osera nommer, mais alors pour le recréer dans une synthèse défin
44 ns qui tendent à sa perte.) En composant Tristan, Wagner a violé le tabou : il a tout dit, tout avoué par les paroles de son l
45 ent mortel : ces trois moments mystiques auxquels Wagner , par une géniale simplification, a su réduire les trois actes du dram
46 s et pittoresques. ⁂ Cependant la forme d’art que Wagner a choisie n’est pas sans recréer des possibilités de « méprise ». Il
47 chevée que dans la forme de l’opéra. Si Mozart et Wagner nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musical, c’est en vertu, de
48 ’est le rappel de l’influence de Schopenhauer sur Wagner . Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et Wagner lui-même, il me para
49 Wagner. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et Wagner lui-même, il me paraît que cette influence est fortement surestimée.
50 fortement surestimée. Un créateur de la taille de Wagner ne met pas des « idées » en musique. Qu’il ait trouvé chez Schopenhau
51 e que l’on s’empresse de qualifier de bouddhiste, Wagner n’avait pas à l’apprendre. C’est parce qu’il la portait vivante en lu
52 , la coupe de Gwyon177, divinité celtique ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la légende, dans sa virulence intégrale
53 désigne leur mort. Ainsi le mythe « achevé » par Wagner a vécu. Vixit Tristan ! Et s’ouvre l’ère de ses fantômes. 19.Vulga
54 la Mort de d’Annunzio — commentaire admirable de Wagner  — Anna Karénine, et presque tous les grands romans de l’ère victorien
13 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
55 et dévorante de la passion le divinise, et comme Wagner l’a vu, l’égale au monde. « Mon regard ravi s’aveugle… Seul je suis —
56 du transfert qui s’opère du privé au public. Quel Wagner surhumain sera donc en mesure d’orchestrer la grandiose catastrophe d
14 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre premier. Le mythe de Tristan
57 celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’opéra de Wagner , pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’un tel myt
58 oissant et vampirique crescendo du second acte de Wagner , tel est le premier objet de cet ouvrage ; et le succès qu’il ambitio
59 u seuil de la mort. Le troisième acte du drame de Wagner décrit bien davantage qu’une catastrophe romanesque : il décrit l’ess
60 ès de leur passion une espèce de haine de l’aimé. Wagner l’a vue, bien avant Freud et les modernes psychologues. « Élu par moi
61 lle et grave mélodie » orchestrée par le drame de Wagner  : Elle m’a interrogé un jour, et voici qu’elle me parle encore. Pour
62 s, de furtives rencontres. 10. Dans le drame de Wagner , quand le roi surprend les amants, Tristan répond à ses questions dou
15 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
63 signol allègrement vient de lancer le trille dont Wagner , au deuxième acte de Tristan, fera le cri sublime de Brengaine : « Ha
64 ne vie ou dans une œuvre. 13.Du roman breton à Wagner , en passant par Gottfried La première recréation du mythe, par un
65 préfigure l’espèce de trahison géniale opérée par Wagner six siècles et demi plus tard. Même si l’on ignorait que la source de
66 plus tard. Même si l’on ignorait que la source de Wagner fut le poème de Gottfried, la seule comparaison des textes l’établira
67 losophique et religieux du poème de Gottfried que Wagner va ressusciter par l’opération musicale. Le monde créé appartient au
68 ant de souffrir l’amour : la Joie suprême. Ce que Wagner a repris à Gottfried, c’est tout ce que les Bretons n’avaient pas vou
69 — et le Mal triomphant dans le monde créé. Ce que Wagner , en somme, a repris de Gottfried, c’est son dualisme foncier. Et c’es
70 , ir und ich… niwan ein Tristan und ein Isot » et Wagner , II, 2, toute la fin de la scène : « nicht mehr Tristan !… nicht mehr
16 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
71 ar une plus insidieuse tyrannie. Jusqu’au jour où Wagner , d’un seul coup, dressera le mythe dans sa pleine stature et dans sa
72 t se rassemblent les éléments épars du mythe, que Wagner seul osera nommer, mais alors pour le recréer dans une synthèse défin
73 ns qui tendent à sa perte.) En composant Tristan, Wagner a violé le tabou : il a tout dit, tout avoué par les paroles de son l
74 ent mortel : ces trois moments mystiques auxquels Wagner , par une géniale simplification, a su réduire les trois actes du dram
75 s et pittoresques. ⁂ Cependant la forme d’art que Wagner a choisie n’est pas sans recréer des possibilités de « méprise ». Il
76 chevée que dans la forme de l’opéra. Si Mozart et Wagner nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musical, c’est en vertu de
77 ’est le rappel de l’influence de Schopenhauer sur Wagner . Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et Wagner lui-même, il me para
78 Wagner. Quoi qu’en aient pu penser Nietzsche, et Wagner lui-même, il me paraît que cette influence est fortement surestimée.
79 fortement surestimée. Un créateur de la taille de Wagner ne met pas des « idées » en musique. Qu’il ait trouvé chez Schopenhau
80 e que l’on s’empresse de qualifier de bouddhiste, Wagner n’avait pas à l’apprendre. C’est parce qu’il la portait vivante en lu
81 , la coupe de Gwyon165, divinité celtique ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la légende, dans sa virulence intégrale
82 désigne leur mort. Ainsi le mythe « achevé » par Wagner a vécu. Vixit Tristan ! Et s’ouvre l’ère de ses fantômes. 19.Vulga
83 la Mort de d’Annunzio — commentaire admirable de Wagner  — Anna Karénine, et presque tous les grands romans de l’ère victorien
17 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre V. Amour et guerre
84 et dévorante de la passion le divinise, et comme Wagner l’a vu, l’égale au monde. « Mon regard ravi s’aveugle… Seul je suis —
85 du transfert qui s’opère du privé au public. Quel Wagner surhumain sera donc en mesure d’orchestrer la grandiose catastrophe d
18 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
86 t, Overbeck, Bachofen, le jeune Nietzsche, ami de Wagner … Et tout cela fait, par le moyen de la Suisse, une assez belle cultur
19 1941, Tapuscrits divers (1936-1947). Passion et origine de l’hitlérisme (janvier 1941)
87 e la mort, la caractéristique de la passion pure. Wagner comprit si bien cela qu’il en fit le véritable sujet de son Tristan.
20 1942, La Part du diable. Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
88 ogique semblable à celle que crée la passion dans Wagner  ; il réduit les masses à un état d’hypnose, d’inconscience somnambuli
21 1942, La Part du diable (1944). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
89 ogique semblable à celle que crée la passion dans Wagner  ; il réduit les masses à un état d’hypnose, d’inconscience somnambuli
22 1942, La Part du diable (1982). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
90 ogique semblable à celle que crée la passion dans Wagner  ; il réduit les masses à un état d’hypnose, d’inconscience somnambuli
23 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
91 cielles de sa confession et en même temps admirer Wagner , Whitman, ou Renoir, sans seulement se demander si cela était compati
24 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
92 C’est l’invention de ceux qui ont décidé qu’après Wagner , il n’y avait plus que des bruits désagréables. L’expression ne désig
25 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
93 urg que n’importe où ailleurs. Et il est vrai que Wagner ne doit rien aux « idylliques vallonnements franconiens », mais Bayre
26 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
94 ndiose, dans les versions du xiie siècle et dans Wagner , la Mort des Amants légendaires. C’est qu’en réalité, H. H. et Lolita
95 sive dans Gottfried de Strasbourg, dont s’inspira Wagner . 75. « Je ne suis nullement intéressé par ce qu’on appelle “sex” (en
27 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
96 l me donne l’audace de négocier avec la mort. Et Wagner , le dernier auteur de la légende qu’il a su recréer d’après nature, s
97 Bretons, de Béroul, et d’on ne sait qui d’autre, Wagner décrit par sa musique, vrai langage du mythe essentiel, la mort trans
28 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — II. Naissance de l’érotisme occidental
98 ons du fait religieux. Kierkegaard, Baudelaire et Wagner furent les premiers à affronter de tout leur être les conséquences de
99 l pur telle que la pose l’attaque de l’Esprit, et Wagner , pour décrire la passion pure telle que la transfigure l’élan mystiqu
29 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — V. Invasion de l’érotisme au xxe siècle
100 carrière de séducteur. Kierkegaard, Baudelaire et Wagner , en pleine période de censure rationnelle, puritaine et utilitaire, n
30 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
101 ndiose, dans les versions du xiie siècle et dans Wagner , la Mort des Amants légendaires. C’est qu’en réalité, H. H. et Lolita
102 sive dans Gottfried de Strasbourg, dont s’inspira Wagner . 19. « Je ne suis nullement intéressé par ce qu’on appelle « sex » (
31 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
103 d’elles-mêmes.23 » L’un par Mozart et l’autre par Wagner accède au cœur du mythe qu’il n’a pu que rêver, que sa personne refus
104 rage de jeunesse marque l’apogée de l’amitié avec Wagner et de l’admiration pour Schopenhauer, leur maître commun. « J’aime en
105 our Schopenhauer, leur maître commun. « J’aime en Wagner — écrit-il en 1866 à Erwin Rohde — ce que j’aime en Schopenhauer : le
106 —, Tristan s’est évanoui et Don Juan domine tout. Wagner n’est plus « mon noble compagnon d’armes » mais « l’asphyxie par le r
107 iosité décadente et aux « Sursum ! Bouboum ! » de Wagner  ? Elle enseigne l’amour « remis à sa place dans la nature ! Non pas l
108 « Ariane, je t’aime ! signé : Dionysos. » Le Cas Wagner — qui est un dernier Anti-Tristan — venait d’être envoyé à l’impressi
109 choc reçu par Nietzsche à l’annonce de la mort de Wagner  : le motif de Tristan reparaît peu après dans le second Zarathoustra 
110 ra va témoigner. Cf. infra, p. 153. 45. Le Cas Wagner , dans Le Crépuscule des Idoles (1888). 46. Par-delà le bien et le m
32 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
111 Tristan même dans ses premières œuvres ; et pour Wagner , « une aversion passionnée ». Quant à Don Juan, le personnage était b
112 on sait que cette même lecture fut décisive pour Wagner écrivant Tristan : le nirvana qu’invoque André Walter, c’est la « joi
33 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
113 pit du pseudo-bouddhisme tardivement emprunté par Wagner à Schopenhauer — participe du climat spirituel « iranien » et trouve
34 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
114 tions sont de saint Jean de la Croix, Novalis, et Wagner (dans Tristan). 129. Paul Éluard. 130. Marc, 4, 32.
35 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
115 pit du pseudo-bouddhisme tardivement emprunté par Wagner à Schopenhauer — participe du climat spirituel « iranien » et trouve
36 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
116 d’elles-mêmes. »94 L’un par Mozart et l’autre par Wagner accède au cœur du mythe qu’il n’a pu que rêver, que sa personne refus
117 rage de jeunesse marque l’apogée de l’amitié avec Wagner et de l’admiration pour Schopenhauer, leur maître commun. « J’aime en
118 our Schopenhauer, leur maître commun. « J’aime en Wagner — écrit-il en 1866 à Erwin Rohde — ce que j’aime en Schopenhauer : le
119 —, Tristan s’est évanoui et Don Juan domine tout. Wagner n’est plus « mon noble compagnon d’armes » mais « l’asphyxie par le r
120 iosité décadente et aux « Sursum ! Bouboum ! » de Wagner  ? Elle enseigne l’amour « remis à sa place dans la nature ! Non pas l
121 « Ariane, je t’aime ! signé : Dionysos. » Le Cas Wagner — qui est un dernier Anti-Tristan — venait d’être envoyé à l’impressi
122 rtie de Zarathoustra va témoigner. 119. « Le cas Wagner  », dans Le Crépuscule des idoles (1888). 120. Par-delà le bien et l
37 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
123 choc reçu par Nietzsche à l’annonce de la mort de Wagner  : le motif de Tristan reparaît peu après dans le second Zarathoustra 
38 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
124 cielles de sa confession et en même temps admirer Wagner , Whitman, ou Renoir, sans seulement se demander si cela était compati
39 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 8. La mission de l’artiste
125 xe siècle, et du romantisme avec l’admiration de Wagner et de Baudelaire, que nos ancêtres condamnaient, et frappaient d’amen
40 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Troisième partie. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
126 pétente de chefs allemands, tous très barbus sauf Wagner , chef d’orchestre à Zurich, et Liszt, professeur au conservatoire de
127 restigieux des deux mondes, autour du souvenir de Wagner à Triebschen et de Toscanini ressuscitant la « Siegfried Idylle » aux
41 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
128 effacent, — de même qu’avec Stravinsky s’effacent Wagner , Berlioz, Schumann et Gluck, tandis qu’on redécouvre Vivaldi, Monteve
42 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
129 la musique de Carmen contre les pangermanistes et Wagner . Rimbaud ne veut rien devoir à la France, souhaite que son Ardenne na
43 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Éducation, civisme et culture
130 ’effacent — de même qu’avec Stravinsky s’effacent Wagner , Berlioz, Schumann et Gluck, tandis qu’on redécouvre Vivaldi, Monteve
44 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Il n’y a pas de « musique moderne »
131 C’est l’invention de ceux qui ont décidé qu’après Wagner , il n’y avait plus que des bruits désagréables. L’expression ne désig
45 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
132 rais qu’ils cessent de dire comme dans l’opéra de Wagner  : « Non, plus d’Isolde, plus de Tristan. » Le masochiste intégral ne
46 1971, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Paul Valéry et l’Europe (29 octobre 1971)
133 urs à Mallarmé et du Tristan de Béroul à celui de Wagner  ! Il manque à la définition par les trois sources, non l’essentiel ma
47 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
134 our-passion, disons entre Bernard de Ventadour et Wagner , et il conclut que « faire des troubadours les chantres de l’amour ré
135 ouailles dont Béroul et Thomas, puis Gottfried et Richard nous répètent qu’ils sont nés « pour désirer et pour mourir, pour mou
136 cts entre le Nord et le Sud qui ne doivent rien à Wagner  ? 228. Je donne de ces quatre vers la traduction de Davenson, op. ci
48 1973, Articles divers (1970-1973). La Merveilleuse histoire de Tristan et Iseut [préface] (1973)
137 l me donne l’audace de négocier avec la mort. Et Wagner , le dernier auteur de la légende qu’il a su recréer d’après nature, s
138 Bretons, de Béroul, et d’on ne sait qui d’autre, Wagner décrit par sa musique, vrai langage du mythe essentiel, la mort trans
139 anciens, perdus pour nous. Bédier et Mary, comme Wagner , sont des auteurs de Tristan, à peu près au même titre que Béroul ou
140 Mary (pour ceux qui en veulent davantage), après Wagner (le plus profond, le plus insupportable, le plus achevant de tous), a
49 1973, Tapuscrits divers (1980-1985). De la « culture nationale » (mars 1973)
141 la musique de Carmen contre les pangermanistes et Wagner . Rimbaud ne veut rien devoir à la France, souhaite que son Ardenne na
50 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
142 nisante au dernier vers du grand poème musical de Wagner . L’amour-passion n’est donc pas le mélange, mais la composition en un
143 ux des amours interdites et impossibles. Et c’est Wagner qui en révélera musicalement le sens ésotérique, au moment où le mari
51 1975, Tapuscrits divers (1980-1985). L’érotisme (août 1975)
144 e Troyes, puis Gottfried de Strasbourg (source de Wagner ) le modèle du roman d’amour mortel, mystico-poétique, thème principal
52 1979, Articles divers (1978-1981). Le mythe et l’opéra (1979)
145 siècle des troubadours et du Roman breton jusqu’à Wagner . C’est par lui que la passion est entrée dans nos mœurs, envoûtante e
53 1979, Articles divers (1978-1981). Un foyer de culture (janvier 1979)
146 derne, les comédies de Shakespeare, les opéras de Wagner , les récits oniriques du surréalisme, la part du rêve dans la culture
54 1980, Articles divers (1978-1981). Un précurseur de l’engagement politique (1er mai 1980)
147 que son aventure s’achèverait comme les opéras de Wagner  : dans une mort théâtrale et triomphale. Et j’ai longuement développé
55 1981, Articles divers (1978-1981). Guy de Pourtalès l’Européen [préface] (1981)
148 ameuses de Franz Liszt, de Chopin ou le poète, de Wagner et de Berlioz, que viennent compléter un Louis II de Bavière et un Ni
56 1982, Tapuscrits divers (1980-1985). De l’unité de culture à l’union fédérale de l’Europe (18 octobre 1982)
149 derne, les comédies de Shakespeare, les opéras de Wagner , les récits oniriques du surréalisme, la part du rêve dans la culture