1
f schéma historique : cités grecques – individu ;
Rome
– citoyen ; révolution judéo-chrétienne – personne. Quelle que soit l
2
mutatis mutandis, dans l’Empire d’Alexandre et à
Rome
: Alexandre s’est déifié de son vivant, César est devenu Auguste. C’e
3
968 Ce qui m’intéresse, c’est d’évaluer ce que la
Rome
impériale a légué à l’existence et aux concepts politiques des Europé
4
né la polis, le citoyen et la notion d’individu ;
Rome
, les institutions, l’État ; le monde germanique, les communautés ; le
5
ces classiques de la culture européenne, Athènes,
Rome
et Jérusalem, viennent confluer dans le haut Moyen Âge la source germ
6
r une union européenne. Aux apports d’Athènes, de
Rome
, de Jérusalem soulignés par Paul Valéry, Denis de Rougemont ajoute ce
7
éresse dans cette recherche, c’est de voir ce que
Rome
a légué à l’existence politique, à l’existence civique des Européens
8
« européen » tout ce qui a été formé par Athènes,
Rome
et Jérusalem. À ces trois sources, s’ajoutent la source celte (d’où v
9
, sera aspect institutionnel. L’Église naît de la
Rome
impériale. Elle en revêt les structures, en revendique l’autorité. L’
10
nos États beaucoup trop grands. C’est l’Empire de
Rome
qui est venu remettre de l’ordre dans toutes ces cités qui se défaisa
11
par leur individualisme de l’Empire d’Alexandre.
Rome
vient avec sa règle extrêmement fruste, militaire, aligner tout son m
12
cle, au moment où les trois traditions — Athènes,
Rome
et Jérusalem — se sont confondues dans un même grand débat qui a prod
13
ue, la réaction collective étant l’Empire romain.
Rome
a été la remise au pas du monde hellénistique dissocié, la restaurati
14
parition de l’individu et la formation des cités,
Rome
introduit la notion de citoyen défini par son statut social, le chris