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orme se veut un pur « retour » aux sources, et la
Révolution
se croit romaine, alors qu’elle inaugure le romantisme, qui à son tou
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Chapitre IVLe Château aventureux Passion,
Révolution
, Nation S’il fallait définir l’Occident par ses maladies spécifiqu
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, comme l’obsession qu’elle est ; ou parler de la
Révolution
sans la prêcher ni la maudire, mais en établissant le bilan de ses ef
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proie au refus manichéen de l’Incarnation. La
Révolution
, ou la passion socialisée Quand le catastrophisme passionnel se ré
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e répand dans le corps social, il prend le nom de
Révolution
. L’idée et la réalité de ce phénomène, je l’ai dit, sont inconnues da
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de Damas où Saul de Tarse devient l’apôtre Paul.
Révolution
et conversion ont le même sens : c’est se retourner complètement. Dan
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t en appeler des arrêts d’un Parti qui incarne la
Révolution
? Il n’y a rien au-dessus de lui39. Il n’y a pas de Juge pour ses cri
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hypocrisie des historiographes partisans — que la
Révolution
, mythe libertaire, est une réalité close et lugubre, une psychose de
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la bonne conscience des sectateurs du Mythe de la
Révolution
. « Il faut ce qu’il faut ! », disent-ils d’un air de dure sagesse. Il
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nale, menée par les soldats « libérateurs » de la
Révolution
et de l’Empire, loin de faire triompher dans toute l’Europe l’idéolog
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nter. La révolte contre la liberté Passion,
Révolution
, Nation : ces trois maladies spécifiques sont les « signes particulie
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s’inspirent et s’autorisent des précédents de la
Révolution
et de l’Empire. Trois forces, donc, dont deux sont créatrices, et la
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la manière de la réaliser. Les uns parient sur la
Révolution
: l’exemple soviétique tendrait à démontrer que cette solution, loin