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tre l’Italie : la participation de la Suisse à la
Société des Nations
repose sur une équivoque que la Déclaration de Londres n’a nullement
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mme nous avons trop souvent dénigré l’essai de la
Société des Nations
. Essayons au contraire de les améliorer, si nous les jugeons maladroi
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comme nous avons trop souvent dénigré l’essai de
Société des Nations
. Essayons au contraire de les améliorer, si nous les jugeons maladroi
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l’impuissance, on cite bien entendu l’échec de la
Société des Nations
, et l’on rappelle qu’à chaque conflit sérieux les nations se sont div
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séculaires d’un parc privé, le palais blanc de la
Société des Nations
: il est vide, le fantôme d’un grand rêve y attend encore les hommes
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r leurs ergots que sont les États souverains ? La
Société des Nations
avait été une première tentative pour apprendre à vivre aux États, po
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t une sorte de société des cantons, analogue à la
Société des Nations
, ou à l’ONU. Comme la SDN et comme l’ONU, elle ne représentait que le
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utant : nous avons vraiment dépassé l’étape de la
Société des Nations
. Les hommes politiques et les économistes qui parlent ici ne se borne
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es en 1920, lors de l’entrée de la Suisse dans la
Société des Nations
.) Et l’on comprend enfin pour quelles raisons cette neutralité armée
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ts. En 1919, Genève fut choisie comme siège de la
Société des Nations
et du Bureau international du travail. Ainsi, de même que les cantons
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s. Lorsque la Suisse fut invitée à entrer dans la
Société des Nations
, elle se préoccupa tout d’abord de faire reconnaître que sa neutralit
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t son statut de neutralité absolue. L’échec de la
Société des Nations
vint justifier, l’année suivante, cette prudence que des considératio
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ge européen à Genève, dans le palais bâti pour la
Société des Nations
. Les conférences diplomatiques se multiplient dans notre pays neutre
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e pouvoir à quelque « plus vaste unité ». Mais la
Société des Nations
ne dispose pas d’une force à son échelle et ne provoque pas l’« ident
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e l’Europe a bien connues depuis, aux temps de la
Société des Nations
, puis au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Rossi remarquait d
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n, Hugo, Renan et Coudenhove rejoint Briand et la
Société des Nations
, puis Churchill et le congrès de La Haye et les grands débats de notr
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Deux-cents ans plus tard, en effet, la première
Société des Nations
était inaugurée à Genève. Mais il fallut attendre jusqu’à 1948, pour
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il attaquera violemment) s’ouvre par un projet de
Société des Nations
et de citoyenneté mondiale : Grundriss der Völker- und Weltbürgerrech
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Traités posèrent ainsi les bases de l’échec de la
Société des Nations
et du succès des entreprises totalitaires, d’où devait résulter la De
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tagne, la Russie et l’Extrême-Orient une nouvelle
Société des Nations
, au sein de laquelle aucune partie du monde n’aurait plus à craindre
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ires étrangères, décida en 1928 de soumettre à la
Société des Nations
un projet de Confédération européenne. Devenu président du Conseil en
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prononça le 5 septembre devant l’assemblée de la
Société des Nations
à Genève, un discours retentissant, appelant les peuples de l’Europe
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européenne, daté du 1er mai 1930 et présenté à la
Société des Nations
en septembre de la même année, fut rédigé par Alexis Léger, le plus p
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fait conçu, rien qui ressemble même de loin à la
Société des Nations
ou aux Nations unies : ces organisations sont nées du droit des peupl
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union fédérale européenne adressé par Briand à la
Société des Nations
en 1930, la galerie des auteurs de plans que nous allons parcourir n’
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ni par rapport à l’Europe. Mais la création de la
Société des Nations
, puis celle des Nations unies posèrent des problèmes mondiaux : que s
27
n mot de la politique nationaliste. Débâcle de la
Société des Nations
, seule capable, théoriquement, de s’opposer au gangstérisme des États
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Alexis Léger et présenté par Aristide Briand à la
Société des Nations
en septembre 1930 : la SDN oubliera même de l’étouffer, dans sa stupe
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le européenne. Le texte est présenté en 1930 à la
Société des Nations
. On peut y lire : S’unir pour vivre et prospérer : telle est la stri
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exis Léger vingt ans plus tôt à l’intention de la
Société des Nations
. Plutôt que l’Europe elle-même, ce qui naissait avec la CECA, c’était
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égime d’union fédérale européenne » présenté à la
Société des Nations
en 1930. Robert Schuman fut réellement l’homme du Plan qui porte son
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st président du Conseil, devant l’assemblée de la
Société des Nations
à Genève, Aristide Briand prononce un discours retentissant appelant
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on fédérale européenne sera présenté en 1930 à la
Société des Nations
, rédigé par le directeur de cabinet de Briand, Alexis Léger (futur pr
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igine du projet d’union européenne, présenté à la
Société des Nations
en 1930 à l’initiative d’Aristide Briand, sous le titre de Mémorandum