1 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
1 ectiquement à l’aide de Marx, ou de Lénine, ou de Staline , mais dite, et sans retour, et de cette manière-là, par la révolte et
2 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
2 a génétique selon Lyssenko, la linguistique selon Staline , ou l’histoire selon les prochains aveux de Beria ! Les arts peuvent,
3 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
3 a souvent noté que les dictateurs, de Napoléon à Staline , en passant par Hitler, viennent des confins de la patrie qu’ils domi
4 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
4 essé d’être redoutable, puisque, après la mort de Staline , elle a cessé d’être une vraie dictature. Ce fait est établi par les
5 olkhozes ; de l’accusation contre les médecins de Staline à leur réhabilitation. On sent qu’il s’agit là d’une nécessité organi
6 t de se demander : « Khrouchtchev est-il un autre Staline  ? » Et de répondre : « Très évidemment non. C’est un personnage agres
7 et tout à fait extraverti. » Tout le contraire de Staline , comme on voit. En 1927, M. Bevan écrivait dans son journal intime :
8 27, M. Bevan écrivait dans son journal intime : «  Staline est-il un autre Lénine ? Très évidemment non. » Et il avait raison. H
5 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
9 de très sanglants : Napoléon, Hitler, Mussolini, Staline . Ces tyrans n’ont été abattus que par la guerre ou par la mort. Et la
6 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
10 toute une série de points remarquables : mort de Staline , liquidation de Beria, affirmation du pouvoir collégial, dégel, excus
11 nti et les pro-communistes privés de la figure de Staline  ? Enfin, quelles sont les « contradictions » majeures qui menacent d’
12 e passe pas.   1. Les circonstances de la mort de Staline ne sont pas encore éclaircies. K. n’ignore pas les bruits qui circule
13 ans son rapport. 2. K. limite ses attaques contre Staline à ce qui s’est passé depuis 1934, et seulement aux dépens des « bons
14 is ou américain, prodiguées par les procureurs de Staline . Mais il omet de rappeler que l’acte d’accusation publié au lendemain
15 a Place Rouge. 9. K. justifie sa servilité envers Staline en invoquant les risques qu’il courait. C’est justifier Vichy et, du
16 angeant seulement les photos. Lénine, substitué à Staline , ne serait-il pas une « personnalité » ? Et son mausolée de la Place
17 ntenir à tout prix. Sacrifier post mortem le seul Staline , ce n’est rien sacrifier du tout, mais c’est détourner l’attention du
18 raie condition des crimes que l’on impute au seul Staline . Or la direction collégiale n’est que la continuation par d’autres mo
19 d’autres moyens (ou les mêmes) de la dictature de Staline . Elle pourrait se justifier au nom du même prétexte : la dictature du
20 dogme intangible du marxisme. Mais les crimes de Staline illustraient trop clairement les vices de tout système dictatorial. Q
21 u’a fait le rapport de K. Au sujet de la folie de Staline , K. recourt au même procédé de mystification ou de camouflage. Rien n
22 il au temps d’Hitler, qui était aussi le temps de Staline . Et que la dictature se dise collégiale ou s’avoue personnelle n’y ch
23 avoue personnelle n’y change rien46. K. dénonçant Staline au nom de ses créatures — et des seules que Staline ait épargnées — n
24 aline au nom de ses créatures — et des seules que Staline ait épargnées — ne donne aucune indication quelconque et moins encore
25 e simple figure de langage : elle n’a jamais gêné Staline lui-même47. « Dictature du Prolétariat » est une autre figure de lang
26 n place. Enfin, le dernier carré des complices de Staline , moyennant un crachat sur sa tombe, reste en place. C’est ainsi qu’on
27 en d’autres problèmes. Au lendemain de la mort de Staline , que pouvaient-ils donc faire, sinon ce qu’ils ont fait ? — Bien des
28 tout ce qui permet de le condamner. Qui a tué Staline  ? Tout cela tendrait-il à prouver qu’il n’y a pas eu « déstalinisa
29 lumière ce qu’il tend à cacher. Il est clair que Staline est renié. Mais il est non moins clair que les méthodes et les procéd
30 vrai point de départ. K. s’est tu sur la mort de Staline . Or, selon qu’il s’agit d’un meurtre concerté, ou d’une disparition p
31 ore se porter aussi bien que ceux qui ont liquidé Staline  ; ou qu’au contraire, le dépassement du « stalinisme » s’est bien rée
32 entraînant au moment voulu la mort naturelle d’un Staline qui se trouvait avoir fait son temps. La seconde hypothèse est celle
33 ils ont eu des postes et des charges du vivant de Staline  ; mais faut-il en conclure que ce sont d’enragés staliniens qui se lé
34 s eurent « des postes et des charges du vivant de Staline  ». (Il serait difficile de le nier.) Ils étaient donc les hommes du s
35 Sartre n’approuvait pas ? L’action personnelle de Staline , en tant que distincte du stalinisme nécessaire ? Ne serait-il pas pl
36 ire ? Non, car tout se compliquerait aussitôt. Si Staline et le stalinisme n’étaient pas une seule et même chose, l’un pouvait
37 il, « par une progression savante… dès la mort de Staline  »). Il est hors de question que Staline se soit « supprimé lui-même »
38 a mort de Staline »). Il est hors de question que Staline se soit « supprimé lui-même ». A-t-il donc été tué par le mouvement d
39 érieux : la seule vérité bien certaine, c’est que Staline est mort et que, trois ans plus tard, ses successeurs ont jugé nécess
40 té comme système défini, en dehors de l’action de Staline  ; rien ne prouve que l’action de Staline ait été une phase « nécessai
41 ction de Staline ; rien ne prouve que l’action de Staline ait été une phase « nécessaire » (voulue par le mouvement de l’Histoi
42 évisme ; rien ne prouve donc que l’élimination de Staline par ses favoris inaugure une période nécessairement nouvelle du commu
43 uvé lesdits acteurs quand ils faisaient le jeu de Staline , et les approuvent encore quand ils disent ne plus le faire. Je pense
44 ent ne plus le faire. Je pense, au contraire, que Staline a été brutalement liquidé par l’action beaucoup moins calculée que pa
45 e certains des « excès » clairement démentiels de Staline , aucune de ses méthodes fondamentales, lesquelles étaient et restent
46 tature ; que le « stalinisme », si on en défalque Staline , n’était rien d’autre que le bolchévisme, lequel dure, comme on le vo
47 on le voit, sous l’administration des hommes que Staline a formés ; et qu’enfin le seul grand changement produit par la mort d
48 les camps ; je prends K. et son groupe, je laisse Staline  ; je prends les idéaux, je laisse les faits.) Ce que prétendent laiss
49 non consulté) suppose la dictature, et K. suppose Staline , qui l’a fait. Dans un système totalitaire, par définition tout se ti
50 isque, en effet, ils justifiaient toute action de Staline en tant que seul juge de la Ligne et porteur du mouvement de l’Histoi
51 examen critique des faits connus de tous : 1. que Staline était un fou cruel et rusé (le « Caligula du Kremlin », écrivaient Pr
52 de la déclencher) n’avait pas été gagnée grâce à Staline , au contraire, ni même grâce au marxisme-léninisme ; 3. que Staline g
53 ire, ni même grâce au marxisme-léninisme ; 3. que Staline glorifié, en gros et en détail, par tous les communistes du monde ent
54 4. que la destruction de millions de koulaks par Staline au nom du progrès, était aussi monstrueuse que celle de millions de j
55 és depuis trente ans soit (s’il fallait en croire Staline ) par une majorité de traîtres et d’espions au service du capitalisme,
56 et K. le confirme) par une minorité de scélérats, Staline en tête, dont la plupart des créatures sont encore au pouvoir en URSS
57 t de la doctrine marxiste-léniniste, incarnée par Staline pendant trente ans ; la contre-épreuve d’un tel jugement étant fourni
58 choses ne sont plus niées (les camps, la folie de Staline , son incapacité militaire, sa politique « erronée », ses falsificatio
59 s russes et le vôtre aient changé. Répéter contre Staline et Beria ce qu’ils disaient contre Trotski, Kamenev ou Toukhatchevski
60 . Justification erronée : les moyens employés par Staline , qui fut pendant tout le temps de notre débat l’incarnation incontest
61 e du communisme, n’étaient pas ceux de la fin que Staline alléguait, ni dans le fait (comme nous le disions alors) ni même dans
62 plement le jeu des camps. C’était faire le jeu de Staline , fauteur et pourvoyeur des camps. (Mais il n’y avait pas de camps !,
63 nationalisme ; de voir dans Jaspers un nazi, dans Staline un penseur, et dans Stil quelque chose ; enfin de situer « à gauche »
64 jour au lendemain tout le mal qui s’est fait sous Staline à un « culte de l’homme » qu’on se bornait à nier, mais qu’il faut à
65 n’avoir vraiment pas pu crier au fou du vivant de Staline … Ainsi K. bat sa coulpe sur les joues de Thorez, de Duclos et de Togl
66 it qu’on se déclare autonome en reniant le nom de Staline , mais qu’on se montre obéissant, d’une manière spontanée, aux plans r
67 Jusqu’à la veille du rapport, en effet, dire que Staline était le génial Père des peuples était « vrai » au nom de l’Histoire,
68 ls m’ont l’air encore plus menteurs en critiquant Staline par ordre, qu’en le traitant de génial bienfaiteur des prolétaires du
69 et nécessairement raison, qu’il soit incarné par Staline comme hier, ou par K. et son groupe comme aujourd’hui, sauf qu’on rec
70 onnaît « spontanément » qu’à partir d’aujourd’hui Staline se trompait hier, en même temps qu’on suggère que K. peut se tromper.
71 . Car ou bien tout se défait ; ou les « crimes de Staline  » apparaissent comme le fait du système tout entier. Une analyse mar
72 tout entier. Une analyse marxiste des crimes de Staline est-elle possible ? — Répudier, comme le font nos PC, les « actes d’a
73 font nos PC, les « actes d’arbitraire reprochés à Staline  », ce n’est pas encore expliquer ni pourquoi ni comment il a pu les c
74 si elle reste orthodoxe, devrait montrer soit que Staline n’a jamais rien fait par lui-même — ce qui aurait pour effet de le ré
75 ur. Des poèmes comme ceux d’Aragon à la gloire de Staline (il rend les peuples féconds !) n’ont jamais fait de mal qu’à leur au
76 ent que notre Parti ait jamais eus… » Discours de Staline au XVe Congrès du Parti, en 1927. 48. Les Temps modernes, n° 123, p
77 insi que K. ne cesse de le répéter, à la suite de Staline et de Lénine. 50. Exemples récents : dans Preuves, n° 64, F. Fejtö e
78 utors du Kremlin. Remarques sur la liquidation de Staline par les siens », Preuves, Paris, n° 66, août 1956, p. 3-16.
7 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
79 z trouve donc l’URSS hésitante. Depuis la mort de Staline , elle tendait à s’ouvrir au commerce, à la liberté des échanges, au p
8 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
80 suicidé dans la débâcle, Mussolini a été fusillé, Staline et Beria liquidés, Perón chassé — et les autres chancellent. Toutes l
9 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
81 tait à porter cette erreur au pire. Or, Hitler et Staline n’ont fait en réalité que pousser l’utopie démocratique à ses conséqu
10 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
82 ration fatale. Après avoir craché sur la tombe de Staline , les Joyeux Butors du Kremlin ont inauguré le nouveau cours : à la li
11 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
83 nt décidé, ce jour-là, de donner les manchettes à Staline , questionné sur la paix — il est pour — par quelque journaliste améri
12 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
84 étant chrétien, ne saurait être un dictateur à la Staline , seul porteur du Sens de l’Histoire, maître des âmes et des réflexes.
85 ue le chef veut servir. Les crimes d’Hitler et de Staline étaient légitimés, bien au contraire, par la doctrine que proclamaien
13 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
86 out en le poussant à étudier la biographie de feu Staline — celui que vous remerciez d’avoir sauvé la France et réconforté le p
14 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
87 et risibles… Si l’on songe au Führer, au Duce, à Staline , il devient évident que Khrouchtchev est une créature intermédiaire e
15 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
88 dégel » et les « révélations » du XXe Congrès sur Staline (réglant le compte de Jdanov en passant). Il y eut l’Octobre de Polog
16 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
89 nclus : « OK ! Lors du prochain Congrès européen, Staline , qui est plus fort que vous, enverra cinquante délégués ! Et l’Europe