1 Le diable en Suisse (1er janvier 1978)f Titre-piège, bien sûr, mais qui n’est pas de m

2 souhaite pour l’an qui vient. f. « Le diable en Suisse  », La Suisse, Genève, n° 365, 1er janvier 1978, p. 15.

3 l’an qui vient. f. « Le diable en Suisse », La Suisse , Genève, n° 365, 1er janvier 1978, p. 15.

4 ceci ou contre cela ? » En 1940, le gouvernement suisse vous a envoyé aux États-Unis à la suite d’un article que vous aviez é

5 onseiller fédéral Brugger déclarait que le peuple suisse avait réalisé 20 % d’économie sur l’énergie. 5. Vous ne tenez pas en

6 voulez donc une « helvétisation » de l’Europe. En Suisse , tout n’est pas toujours comme dans le meilleur des mondes… Bien sûr

7 mières années de la contestation. Je venais de ma Suisse natale, après des années d’études passées à Genève, en Autriche, en A

8 e nous l’avions toujours su. J’ai été mobilisé en Suisse . Esprit a été interdit. L’Ordre nouveau a cessé de paraître. Mais

9 la dimension est à une échelle régionale comme la Suisse ou les Pays-Bas… Les élections au Parlement européen devaient avoir l

10 ur les réalités européennes. Je suis navré que la Suisse soit en dehors du coup, mais elle jouera très certainement un rôle da

11 le qui comprend la Haute-Alsace, une partie de la Suisse alémanique et du pays de Bade-Wurtemberg. On y parle le même dialecte

12 nt prévus en France, quatre en Allemagne, cinq en Suisse . Seize en tout, alors qu’une seule suffirait pour les besoins en éner

13 nçais y sont employés. Ils paient leurs impôts en Suisse et cela crée des problèmes pour les municipalités françaises qui leur

14 sept représentants français et sept représentants suisses . Or, les Français venaient de six ministères parisiens avec à leur tê

15 à leur tête le préfet régional. Les représentants suisses , au contraire, étaient en majorité des responsables de la vie publiqu

16 étonnant si, au cours de la première réunion, les Suisses ont constaté que leurs interlocuteurs français ne savaient pas très b

17 ions contre les capitales. Denis de Rougemont est suisse et il voue à son pays de naissance un culte profond et raisonné, mais

18 on qu’au moment du nazisme et officier de l’armée suisse il fut contraint de faire quinze jours de forteresse pour s’être perm

19 ’ayant pas respecté “la traditionnelle neutralité suisse ”. C’est dans le même esprit qu’il fut de 1942 à 1943 rédacteur des ém

20 ndu d’avance ! faire l’Europe ! À Hertenstein, en Suisse , dès 1945, puis en Hollande, à Luxembourg, finalement lors du grand c

21 une terre aussi libre et heureuse que celle de la Suisse d’aujourd’hui. Quel est ce remède souverain ? C’est de reformer la fa

22 t l’Ibérie, les Balkans et l’Autriche, et même la Suisse , si coupable qu’elle soit d’avoir su depuis des siècles que la prospé

23 parus dans les principaux journaux de France, de Suisse , de Belgique, d’Italie, d’Allemagne et de Grande-Bretagne, de 1974 à

24 l’égard du tiers-monde, et défense locale « à la suisse  »… Mais la Suisse, justement, n’y participera pas. Ici éclate le scan

25 monde, et défense locale « à la suisse »… Mais la Suisse , justement, n’y participera pas. Ici éclate le scandale de la confusi

26 qués pour la fédération de l’Europe concernent la Suisse , vitalement. N’est-il pas temps que les Suisses se réveillent aux réa

27 la Suisse, vitalement. N’est-il pas temps que les Suisses se réveillent aux réalités continentales et mondiales dont ils dépend

28 it de lui. Qui est Ramuz ? Le plus grand écrivain suisse d’aujourd’hui, auteur d’une trentaine de romans, un régionaliste faro

29 t vrai de dire qu’il est le plus célèbre écrivain suisse vivant, il faut ajouter aussitôt qu’il n’est nullement représentatif

30 ement représentatif de son pays et des traditions suisses les plus connues. Ramuz est né en 1878 dans le canton de Vaud, en Sui

31 Paris, avant la guerre de 1914. Il se trouve être Suisse de nationalité, parce que le canton de Vaud est l’une des 22 républiq

32 ne veut représenter que la paysannerie. L’esprit suisse — et surtout suisse romand — est à la fois analytique et comparateur,

33 que la paysannerie. L’esprit suisse — et surtout suisse romand — est à la fois analytique et comparateur, introspectif et cos

34 ine, vaudoise et savoyarde. Les idéaux proprement suisses de coopération des langues, des races et des religions au sein d’une

35 gieux et intellectuel bien défini qui se nomme la Suisse . À travers le paysan vaudois et les circonstances de sa vie, c’est l’

36 hes ou de marteau ». Pour lui, les glaciers de la Suisse ne sont pas « sublimes », comme on le chante dans les écoles, mais il

37 critique parisienne qui l’accusait d’écrire en «  suisse  » plus qu’en français ; peu populaire dans son propre pays, qui le ju

38 es individus. Denis de Rougemont a 72 ans. Il est Suisse . Il vit en France dans un village verdoyant, Pouilly-Saint-Genis, non

39 stituent l’un des piliers du système démocratique suisse  ; ont-ils selon vous rempli leur rôle et le remplissent-ils encore ac

40 nd à votre question. Les partis traditionnels, en Suisse comme ailleurs, me paraissent tous dépassés par les problèmes du xxe

41 pas les partis radicaux ou paysans, mais l’Union suisse des arts et métiers, l’OFIAMT, etc. Les partis ont joué leur rôle au

42 mais « en avant ! » Comment expliquez-vous que la Suisse , malgré les larges possibilités de participation directe offertes au

43 , soit touchée par l’abstentionnisme ? Le citoyen suisse , à la différence du citoyen français, dispose en effet de « larges po

44 e dans la langue de son origine, de sa région. En Suisse , nous savons cela. Dans le canton des Grisons, on ne parle pas seulem

45 t présentée notre Conception globale de l’énergie suisse . Nous sommes à la veille du choix du siècle. Pour nous il n’y a pas d

46 les : celles qui ont été les bases du fédéralisme suisse dès le xiiie siècle ; celles qu’il faut restaurer dans tous nos pays

47 à la loi organique de libre formation des Ligues suisses , ce qui devait être rectifié en vertu d’une loi organique, l’est déso

48 nton du Jura est dans le droit fil du fédéralisme suisse . Mais elle représente par rapport à l’évolution sociale, politique et

49 atisme À la création du canton du Jura, chaque Suisse se doit d’applaudir de tout cœur, en tant que citoyen d’une Confédéra

50 petits États souverains où la plupart des autres Suisses s’étaient installés depuis longtemps, et au plus tard depuis 1848. Ma

51 silvan. 2. Évolution anticipée d’ailleurs par la Suisse en 1848 ; voir là-dessus W. Rappard, La Constitution de 1848. b. « L

52 emagne, de l’Italie, ni la fédération des cantons suisses — pas plus que cette unification, d’ailleurs, n’a supprimé ces différ

53 ’uniformisation culturelle. Voir la Confédération suisse , avec ses 26 États souverains, où l’on parle en toute liberté quatre

54 mme un peu timide et renfermé, qui a été élevé en Suisse , à l’École du Roseyah. L’Europe et l’Amérique sont pour lui le modèle

55 a dit un jour un fonctionnaire du Conseil fédéral suisse , en réponse aux questions qu’on lui posait à propos de la constructio

56 ofonds en Grande-Bretagne. La RFA, l’Autriche, la Suisse sont déjà fédéralisées, l’Italie est déjà divisée en régions autonome

57 problème de la Défense (nous proposons le modèle suisse de la défense « en hérisson », village par village, que nous opposons

58 tuent les deux étapes d’une même construction. En Suisse , nous le savons bien. L’Europe, celle des marathons agricoles, consta

59 ofonds en Grande-Bretagne. La RFA, l’Autriche, la Suisse sont déjà fédéralisées, l’Italie est déjà divisée en régions autonome

60 fédérale allemande constituée en onze Länder, la Suisse formée de vingt-six cantons souverains, ont déjà dépassé le stade du

61 nomène régional se voit encore considéré, tant en Suisse qu’en France et en Grande-Bretagne, comme une espèce de nuisance poli

62 pays de Bade-Wurtemberg, et les deux demi-cantons suisses de Bâle-Ville et Bâle-Campagne. Cette région s’est dotée d’une commis

63 RFA, la République française et la Confédération suisse . Je veux parler ensuite de l’Euregio qui unit de part et d’autre du R

64 ains ont obtenu des subventions du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNRS) que nous remercions ici une fois

65 opié d’abord par tous les États européens sauf la Suisse , puis par tous les nouveaux États au xxe siècle, consiste dans la pr

66 capable d’étudier et de maîtriser la situation en Suisse et en France à la fois, les efforts tardifs et dispersés d’une Commis

67 ons romands, est plus que ténue entre universités suisses et françaises. Les professeurs français peuvent être nommés en Suisse

68 . Les professeurs français peuvent être nommés en Suisse , mais non l’inverse. La mobilité des étudiants, un peu plus égale en

69 esquissé la possibilité devant plusieurs recteurs suisses et présidents d’université français, se trouve coïncider très exactem

70 nève et pays de Gex), l’écologie (quelque part en Suisse ), les transports, l’énergie, les universités (Florence), etc., etc. L

71 le, correspond très exactement au Conseil fédéral suisse , qui a fait ses preuves. On pensera que ces processus prendront plus

72 tre pas, c’est qu’elle sera faite à l’image de la Suisse , avec ses départements fédéraux dont les chefs, élus par les Chambres

73 tions professionnelles, lesquelles chevauchent en Suisse les frontières cantonales.) Le jour où les ordinateurs consultés répo

74 oire véridique d’une sobriété miraculeuse du seul saint Suisse , Nicolas de Flue, qui vécut au xve siècle et ne fut canonisé qu’en 1

75 sé qu’en 1946. Nicolas de Flue, homme libre de la Suisse primitive, avait été guerrier dans sa jeunesse, puis juge, puis riche

76 Le contraste entre la légende russe et l’histoire suisse suggère que les besoins religieux peuvent se porter aussi bien sur de

77 oit-on au Tibet, dans les Andes ou dans les Alpes suisses , ont eu le secret de subsister sans se nourrir, une limite absolue de

78 on retour en 1946, ainsi que par la Baconnière en Suisse . Dans ce livre, vous mentionnez des écrivains qui vous ont marqué, de

79 me ressourcer, de me ré-enraciner dans la culture suisse , en Suisse romande particulièrement, en relation avec Goethe d’une pa

80 ger sur 8 en France, un sur 5 en RFA, un sur 3 en Suisse . Des pénuries d’énergie sont en vue à cause des effets combinés du bo

81 n GB, en France, en Espagne et en URSS. Le peuple suisse , en 1957, a voté sans histoire, et presque distraitement, les pleins

82 omes, l’Allemagne fédérale en 11 Länder, comme la Suisse en 26 cantons. Jacobins et régionalistes discutent en France avec une

83 ançais, anglais, belges, hollandais, allemands et suisses , est animée par des « intellectuels » encore peu connus — et pour cau

84 nçaise, pas plus que d’une culture hollandaise ou suisse ou allemande. Si nous voulons que la culture française reste, il faut

85 s nettement. L’ancien disait : « La Confédération suisse , voulant affermir l’alliance des confédérés, maintenir et accroître l

86 oître l’unité, la force et l’honneur de la nation suisse , a adopté la constitution fédérale suivante. » La nouvelle formulatio

87 tion annonce que « le peuple et les cantons de la Suisse , résolus à renouveler l’alliance des confédérés » (ont adopté la Cons

88 non-chrétiens, qui sont tout de même nombreux en Suisse , trouvent le moyen de traduire cela dans leur langage. Mais c’est à e

89 s pactes qui ont servi de constitution aux Ligues suisses pendant des siècles. Il s’agit là d’une erreur. Le premier Pacte, cel

90 fait précis, disons que le xxe siècle est né en Suisse , à Zurich, entre le printemps de 1916 et l’automne de 1917, des trava

91 éoccupations du grand public dues aux dramaturges suisses Dürrenmatt et Frisch. De même, en Grande-Bretagne, c’est une générati

92 La Suisse face au danger de guerre : « Je suis un pessimiste actif » (4 mars 19

93 sur les dangers que pourrait représenter pour la Suisse la construction de Creys-Malville68 qui, n’est-ce pas, peut éclater c

94 nalités humaines données par l’esprit. Comment la Suisse pourrait-elle échapper à ce vertige ? Je la vois au contraire étroite

95 ducteurs du nucléaire ont reçu de leurs collègues suisses le mot d’ordre de ne pas venir. D’ailleurs, tous les colloques que no

96 Raison de plus, soit dit en passant, pour que la Suisse renonce à construire des centrales, dont elle peut d’ailleurs parfait

97 uerre classique, non nucléaire, que peut faire la Suisse  ? Vous abordez-là un sujet tout différent. Dans une telle guerre, qui

98 la défense de l’Europe en général et de la petite Suisse en particulier ? Je crois qu’il y a une réponse à trouver dans les ch

99 moment-là, il y a chez les Européens, et chez les Suisses qui nous intéressent plus particulièrement, une volonté de défense, u

100 nté civique, voilà le fondement sûr d’une défense suisse , défendant réellement la réalité suisse. Éducation ! Il s’agit d’un e

101 e défense suisse, défendant réellement la réalité suisse . Éducation ! Il s’agit d’un effort immense, mais je le répète et ne l

102 eulement le moyen le plus efficace de protéger la Suisse , mais du même coup, la solution du problème des objecteurs de conscie

103 ment je conçois une défense non seulement « de la Suisse  » mais « à la suisse ». Et je voudrais la voir s’étendre à tous les p

104 éfense non seulement « de la Suisse » mais « à la suisse  ». Et je voudrais la voir s’étendre à tous les pays d’Europe. Cela le

105 Vous y croyez, vous, à leur avenir ouvert ? Si la Suisse se lançait dans la bataille pour la paix, si elle suivait une politiq

106 z l’Inde et l’Irak, du nucléaire militaire, si la Suisse prenait une position en flèche, cela donnerait à notre jeunesse un id

107 t-il y aller carrément, ne pas mettre son drapeau suisse — pacifique — dans sa poche, ne pas se cacher derrière la Croix-Rouge

108 insi toute une population ? Vous nous montrez les Suisses à la croisée des chemins. Oui. Et vous êtes optimiste quant à leur ch

109 pas deux jours pour atteindre le Rhin. bn. « La Suisse face au danger de guerre : ‟Je suis un pessimiste actif” », Construir

110 ires se sont énormément développées en France. En Suisse , le peuple les a acceptées à une très faible majorité, mais le vote a

111 e l’auto. Oui. J’ai été confronté à la Télévision suisse romande avec un ingénieur de chez Renault et avec le président du Sal

112 nt autonomes. En Allemagne, il y a les Länder. En Suisse , les cantons. Cette émergence des régions s’est développée plus vite

113 uis de plus en plus optimiste. L’exemple de la Suisse La réforme régionale va être mise sur ses rails en France. Les com

114 t et les collectivités locales 19 % seulement. En Suisse , c’est tout le contraire. Mais on aura alors des communes riches et d

115 es plus faibles sont aidés par les plus forts. En Suisse , les cantons sont bien obligés de soutenir certaines communes. Ensemb

116 l’oppression. C’est comme cela que s’est faite la Suisse , dès ses débuts, au xiiie siècle. Il y aura aussi des régions riches

117 « L’informatique vue par Denis de Rougemont », La Suisse , Genève, 2 décembre 1981, p. x. Propos recueillis par Roland Leimgrub

118 ou magistrats municipaux, et décide de gagner la Suisse pour échapper aux dragonnades et garder sa foi réformée. Il porte un

119 : Jérémie. C’est fréquent chez les huguenots, les Suisses romands et les Anglais. (Je trouve parmi mes ascendants, dès la Réfor

120 République et canton » pour se confédérer avec la Suisse , ce microcosme de l’Europe à venir. Que Neuchâtel soit le centre du m

121 fils aîné de Jérémie, ont donc fondé les branches suisse , française et allemande de la famille. En 1870, des Pourtalès se sont

122 is pire encore sans doute, le frère d’un officier suisse  ! Clemenceau, lui dit-on, risque fort d’être interpellé à la Chambre

123 ne célébrité du meilleur aloi, jusqu’à sa mort en Suisse , en 1941, des suites de ses blessures anciennes et du chagrin causé p

124 ition du centenaire, 1881‑1981, Genève, Musée des Suisses à l’étranger, 1981, p. 7‑10. bl. Recensé par Rougemont dans la Revue

125 bilisé en France, lieutenant d’artillerie, moi en Suisse , lieutenant d’infanterie. En juin 1940, je suis condamné à quinze jou

126 onomes »), la RFA constituée en « Länder », et la Suisse formée de cantons souverains, ont déjà dépassé le stade du débat théo

127 nomène régional se voit encore considéré, tant en Suisse qu’en France et en Grande-Bretagne, comme une espèce de nuisance poli