1 1982, Articles divers (1982-1985). De la personne à l’Europe des régions (25 mars 1982)
1 it où tout se tient. Par exemple aux portes de la Suisse , une centrale comme celle de Creys-Malville est destinée à produire d
2 pacité de résistance des personnes. Est-ce que la Suisse est menacée par la centrale française de Creys-Malville ? L’accident
3 e, cet immense aérosol balaierait tout le plateau suisse et tuerait tout sur son passage, non seulement dans les quelques heur
4 quelques heures qui suivraient, mais rendrait la Suisse inhabitable pour des décennies. Il existe pourtant une menace bien pl
5 ù concentrer le haschisch pour le faire passer en Suisse , nous protesterions. Actuellement, ce qui nous menace est bien pire q
6 b. « De la personne à l’Europe des régions », La Suisse , Genève, 25 mars 1982, p. 13. Propos recueillis par Richard Labévière
7 ir également l’errata de Rougemont publié dans La Suisse du 25 mai 1982.
2 1982, Articles divers (1982-1985). Précisions de M. Denis de Rougemont (25 mai 1982)
8 nt-dernière question concernant la menace pour la Suisse que constitue le surgénérateur de Creys-Malville : il est exact que j
9 f. « Précisions de M. Denis de Rougemont », La Suisse , Genève, 25 mai 1982, p. 2.
3 1982, Articles divers (1982-1985). « Vous avez dit Rolling Stones ? » (28 mai 1982)
10 me une vague de fond, des dizaines de milliers de Suisses se ruent sur le futur concert de Bâle. Un phénomène social qui révèle
4 1982, Articles divers (1982-1985). « Des manifestations pacifistes encore plus grandes ! » (2 juillet 1982)
11 la nôtre est dix fois plus dense. J’en viens à la Suisse . C’est sans doute le pays le mieux placé pour éviter une attaque nucl
12 à la guerre. Faut-il dès lors renoncer à l’armée suisse  ? Non, parce que je ne pense pas que notre défense militaire puisse ê
5 1982, Articles divers (1982-1985). Denis de Rougemont devant l’Histoire (17 juillet 1982)
13 général de Gaulle le matin du 18, je publiais en Suisse , où j’étais mobilisé comme officier, un article sur l’entrée de Hitle
14 tranger mettant ainsi en danger la sécurité de la Suisse  ». Cet article faisait suite à tous les écrits dans lesquels, dès 193
6 1982, Articles divers (1982-1985). Des régions à la paix pour l’union de l’Europe (juillet-août 1982)
15 du monde (à la seule exception, peut-être, de la Suisse ), elle consiste en fait dans la mainmise d’un lourd appareil étatique
7 1982, Articles divers (1982-1985). Un écrivain au service de la cité (24 octobre 1982)
16 ent , Journal d’un intellectuel au chômage , La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux et Lettre ouverte aux Européens
17 capitaux. Dans la tradition des grands moralistes suisses , il est parvenu, en témoin clairvoyant de son époque aux intuitions s
8 1982, Articles divers (1982-1985). La peur d’être libre… (printemps-été 1982)
18 t de ceux qui vivent côté français travaillent en Suisse , ce qui fait que l’on peut passer quotidiennement huit fois la fronti
19 Alpes. Cette région est découpée en trois cantons suisses , deux départements français et, surtout, entre la Suisse et la France
20 deux départements français et, surtout, entre la Suisse et la France. Avec des cordons de douane alors que c’est le même pays
21 patrie. Je me trouve donc automatiquement citoyen suisse . Mais j’appartiens à la Suisse qui parle français et je fais partie d
22 atiquement citoyen suisse. Mais j’appartiens à la Suisse qui parle français et je fais partie de la communauté francophone : l
23 one : la France, une partie de la Belgique, de la Suisse , du Canada, de l’Afrique et quelques îles de l’Océanie. C’est ma comm
24 ou de l’autre. Oui, par l’intérieur pour devenir Suisse , et par l’extérieur pour devenir Américain. Mais l’Amérique n’est plu
25 rme aux Français ! Vous avez dit à un journaliste suisse qu’il faudrait au moins trois générations à la France pour se relever
9 1982, Articles divers (1982-1985). L’Europe une et diverse : la contribution des cultures nationales [commentaires] (1982)
26 nt fusionné. Le premier noyau de la Confédération suisse se forme en 1291, c’est-à-dire à la fin du xiiie siècle. Ensuite, vi
27 son d’être. Mais vous avez à l’extrême inverse la Suisse , qui n’a pas de culture nationale, mais une confédération de plusieur
28 rs ethnies, langues et traditions historiques. La Suisse n’a pas de culture nationale. Elle a pourtant vécu sans faille, depui
29 anière de parler d’une culture nationale pour les Suisses — une culture qui ne porte que sur les principes du fédéralisme, sur
30 u cinq États différents : les deux Allemagnes, la Suisse , l’Autriche, et d’autres parties de pays qui sont de culture germaniq
10 1983, Articles divers (1982-1985). Hitler, l’anti-prophète de notre siècle (10 février 1983)
31 tard. Le 17 juin 1940, j’écrivais dans un journal suisse  : L’envahisseur avait prophétisé : « Le 15 juin j’entrerai dans Pari
11 1983, Articles divers (1982-1985). Réponses à des questions de Marcel Proust et de Michel Moret (1983)
32 Christ revenait sur terre et plus précisément en Suisse , pensez-vous que notre justice le condamnerait ? Oui, comme objecteur
33 ster à pas mal d’excès. q. « [Réponses] », Cent Suisses répondent à des questions de Marcel Proust et de Michel Moret, Lausan
12 1983, Articles divers (1982-1985). La Suisse et quelle Europe ? (1983)
34 La Suisse et quelle Europe ? (1983)m Mon intervention dans ce colloque résul
35 mprendre qu’il s’agirait du problème global de la Suisse et de l’union de l’Europe. J’avais dit oui, bien sûr et bravo. Puis j
36 en sûr et bravo. Puis j’ai lu l’énoncé exact : La Suisse et la CEE élargie, et j’ai tout de suite fait savoir aux organisateur
37 à face deux réalités non comparables, car : 1° la Suisse est autre chose — elle est beaucoup plus — que l’économie suisse ; 2°
38 e chose — elle est beaucoup plus — que l’économie suisse  ; 2° la Communauté économique européenne — même élargie — est autre c
39 bles seraient en conséquence : ou bien L’économie suisse et la CEE élargie ou bien La Suisse et l’union de l’Europe Sur le p
40 n L’économie suisse et la CEE élargie ou bien La Suisse et l’union de l’Europe Sur le premier titre, j’aurais tout de suite
41 — des définitions variées qu’on peut donner de la Suisse et de l’Europe unie, et leur sont — ou devraient leur être — subordon
42 e donc dans tous les cas à celui-ci : 1. Quelle Suisse et quelle union de l’Europe ? Il ne s’agit nullement dans tout cel
43 conomiste, celle qui consiste à prendre pour « la Suisse  » et pour « l’Europe » deux groupes de phénomènes industriels, commer
44 s qui se manifestent l’un sur le territoire de la Suisse , l’autre sur le continent européen. Or, je le répète, la Suisse n’est
45 e sur le continent européen. Or, je le répète, la Suisse n’est pas réductible à son économie, et prendre l’une pour l’autre n’
46 usion économiste que favorise l’emploi du terme «  Suisse  » sans qualificatif, répond l’illusion politique : elle explique que
47 de plus près, et de plus loin à la fois. 2. La Suisse et l’union européennen Le sujet qui m’importe et m’intéresse au s
48 te et m’intéresse au sens fort du terme, c’est la Suisse et l’union européenne. Car je suis (depuis trente-cinq ans) profondé
49 ofondément convaincu de ces trois vérités : 1. La Suisse ne peut pas subsister si l’Europe ne s’unit pas. 2. L’Europe ne peut
50 e que fédérative est incompatible avec l’identité suisse . La question concrète est donc celle de savoir — à quel type d’Europ
51 nc celle de savoir — à quel type d’Europe unie la Suisse pourrait-elle se joindre ? — et cela non seulement sans y perdre son
52 s ; un État fédéral européen, sur le modèle de la Suisse  ; ou une simple Ligue défensive des nations souveraines sur le modèle
53 par rapport à leur compatibilité avec l’identité suisse . 3. Europe de Bruxelles, de Strasbourg ou super-État européeno
54 tacles de principe s’opposent à une participation suisse , pour autant que celle-ci s’avérerait profitable tant à la CEE qu’à l
55 vérerait profitable tant à la CEE qu’à l’économie suisse . Mais s’il s’agit d’élargir la Communauté économique à d’autres secte
56 emblée des Dix — se réalisait progressivement, la Suisse se verrait de moins en moins capable de se joindre à la fête, ne fût-
57 la CE réunit vingt-et-un pays sur vingt-deux ; la Suisse en fait déjà partie ; l’obstacle de la neutralité a donc été écarté.
58 sens, c’est du côté du Conseil de l’Europe que la Suisse devrait dès maintenant produire un effort d’imagination, d’invention,
59 1° celle d’un État fédéral européen sur le modèle suisse . 2° celle d’une création sui generis, d’une innovation politique, pou
60 à déterminer les conditions posées par l’identité suisse à toute participation active à une Europe unie. Ou encore : au lieu d
61 ncipales conditions de participation active de la Suisse à une union européenne sont faciles à formuler. Ce sont les trois sui
62 , voire appellent la possibilité de la guerre. La Suisse ne pourrait participer qu’à une union qui serait elle-même neutre, c’
63 ivique, économique et culturelle de leur pays. La Suisse ne pourrait adhérer qu’à une union de type fédéral, ménageant la plei
64 s et des avantages de cette politique typiquement suisse depuis les débuts du xvie siècle, je me bornerai à rappeler quelques
65 issuasive » n’y change rien. Il me paraît que la Suisse , au lieu de mener un combat en retraite, et d’accepter l’idée que, fi
66 ici même Mme Bauer-Lagier. On m’objecte que « la Suisse ne fait pas le poids », « qu’elle est trop petite », etc. Mais dans m
67 té avec l’Ouest. Pour les contacts avec l’Est, la Suisse dispose désormais des accords d’Helsinki, seuls à rassembler pour des
68 ssement progressif des cadres stato-nationaux, la Suisse peut avoir recours au Conseil de l’Europe, je veux dire à sa Conféren
69 ral, cela n’a aucune importance : la Constitution suisse est intitulée Constitution fédérale de la Confédération suisse, et ce
70 titulée Constitution fédérale de la Confédération suisse , et cela n’a jamais fait problème), pourquoi ne pas envisager la mult
71 s mais très réels, sur le mode du Conseil fédéral suisse , et recevant ses grandes directives politiques de l’Assemblée de Stra
72 es régions. 6. Possibilités ? Rêveries ? La Suisse a toujours été, dès les débuts du xiiie siècle, à contre-courant des
73 e l’antique unité et germe de l’union à venir, la Suisse est plus que jamais nécessaire à l’Europe à condition qu’elle reste s
74 s nécessaire à l’Europe à condition qu’elle reste suisse , qu’elle garde son identité de fédération fondée sur l’autonomie des
75 la première figuration et la promesse. m. « La Suisse et quelle Europe ? », La Suisse et la Communauté européenne élargie,
76 messe. m. « La Suisse et quelle Europe ? », La Suisse et la Communauté européenne élargie, Genève, IUED, 1983, p. 57-63. n
13 1984, Articles divers (1982-1985). Club-Énergie de l’Est vaudois : avec Denis de Rougemont (19 juin 1984)
77 ropéens, de se rendre indépendants, de se faire «  Suisses  », de recréer des cadres de participation civique. L’autonomie énergé
14 1984, Articles divers (1982-1985). L’agora, condition première de la démocratie réelle (décembre 1984-janvier 1985)
78 t les semences de ce qui formera la Confédération suisse . On sait aujourd’hui que le pacte de 1291, dit du « Grütli », fut écr
79 majeur des trop grandes dimensions — oui, même en Suisse  ! — d’une communauté, d’un État. C’est d’ailleurs un Suisse, Jean-Jac
80  d’une communauté, d’un État. C’est d’ailleurs un Suisse , Jean-Jacques Rousseau, qui dès le milieu du xviiie siècle, prônait
81 ées ? 5. L’historien E. Gagliardi estime que la Suisse est le dernier témoin vivant du mouvement des communes italiennes, qu
15 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : conclusions (1984)
82 première année de la guerre mobilisé dans l’armée suisse , mais dès octobre 1940, je fus envoyé en Amérique où j’étais sans dou
83 alité, chargé d’une mission de conférences sur la Suisse et d’un projet d’exécution de l’oratorio Nicolas de Flue à New York
84 ew York. J’ai publié là-bas un petit livre sur la Suisse , The Heart of Europe , j’ai travaillé à l’Office of War Information,
85 ation industrielle en crise, de l’Amérique, de la Suisse , ou seulement de ma famille neuchâteloise… Mais cela n’a pas été faci
86 lanification et de l’aménagement du territoire en Suisse , en tant que chercheur à l’École polytechnique de Zurich, et donc à c
87 e titre plus ou moins lié au plan du gouvernement suisse . Enfin, M. Strassoldo qui a joué « l’avocat du diable » avec un brio
88 rincipauté de Neuchâtel, qui n’est devenue canton suisse qu’en 1848. C’est ma patrie, c’est là que ma famille s’est développée
89 te petite patrie, j’appartiens à la Confédération suisse qui me donne ma nationalité, mon passeport. Comme écrivain, mon allég
90 déborde immensément celui de mon canton et de la Suisse , puisqu’il comprend, outre la Romandie, les trois quarts de la France
91 en Amérique, les autres en Europe, en France, en Suisse , certaines purement locales, d’autres nationales ou continentales. Je
92 ès facile à transposer en termes européens, voire suisses . La voici : Ne confiez jamais à une plus grande unité ce qui peut êt
93 Et c’est d’une importance particulière pour nous, Suisses , parce que la Suisse est née d’un pacte conclu au xiiie siècle entre
94 nce particulière pour nous, Suisses, parce que la Suisse est née d’un pacte conclu au xiiie siècle entre trois « communes for
16 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : réponse à Raimondo Strassoldo (1984)
95 udrait à exclure la possibilité d’existence de la Suisse . III. De l’inévitabilité des conflits de frontière Personne n’a
96 IX. De la généralisation des modèles fédératifs suisse et yougoslave Je dois dire que je n’ai pas pensé une seconde au mo
97 écrivant mon livre. Je me suis inspiré du modèle suisse , mais pour en faire tout à fait autre chose, pour en tirer certaines
98 qu’il ne s’agit de rien de comparable aux cantons suisses , qui sont les créations d’une longue histoire. Une remarque qui me pa
99 enir un corps uniforme et homogène. La fédération suisse s’est formée en vue de constituer la force nécessaire pour faire face
17 1984, Articles divers (1982-1985). Les Rougemont de Saint-Aubin [préface] (1984)
100 ouve autant d’étrangers que de Neuchâtelois et de Suisses additionnés. Prenons l’exemple de la génération qui compte 32 ancêtre
101 Saxons. Les mêmes proportions de Neuchâtelois, de Suisses et d’« étrangers » se retrouvent dans les générations antérieures, en
102 un sens politique qui a permis que nous devenions Suisses . L’arrière-grand-mère Philippine du Buat et, par sa lignée, les légen
18 1984, Articles divers (1982-1985). L’Europe et les intellectuels (1984)
103 ancienne Principauté de Neuchâtel, devenue canton suisse en 1848 seulement. Entre la terre des pères et le continent des rêves
104 e ces amours il n’est que de la haine. Comment un Suisse le croirait-il ? Si je me sens presque partout chez moi dans l’Europe
105 et se marient. Pour moi, comme pour tant d’autres Suisses , passer de la petite patrie à la plus vaste, ce n’est pas infidélité
106 dès l’ouverture le président de la Confédération suisse , puis Paul-Henri Spaak, et au cours des quatre journées et soirées de
19 1984, Articles divers (1982-1985). Informatique, société, sagesse (1984)
107 en coopération étroite avec plusieurs fondations suisses et européennes. ⁂ Il me reste à vous présenter, avant de conclure, qu
20 1984, Articles divers (1982-1985). Trois manières de considérer le nucléaire (1984)
108 III. Du point de vue des traditions politiques suisses Le choix des centrales nucléaires — et des usines de retraitement
109 es cadres de participation civique, de se faire «  Suisses  » : formule de paix. t. « Trois manières de considérer le nucléair
21 1985, Articles divers (1982-1985). Vocation culturelle de la Suisse en Europe (septembre 1985)
110 Vocation culturelle de la Suisse en Europe (septembre 1985)ah À deux titres au moins, la Suisse tie
111 (septembre 1985)ah À deux titres au moins, la Suisse tient en Europe un rôle d’exception radicale, par là même peut-être e
112 la première Constitution ne remonte qu’à 1848. La Suisse est donc le seul État d’Europe intégralement fédéraliste de par ses o
113 mais à cause même de ces données originelles, la Suisse est devenue le pays le plus cultivé du continent, si l’on en juge aux
114 os sources multiples à l’échelle continentale, la Suisse l’est aussi des formules d’évolution de la création culturelle de l’E
115 dire de l’Europe considérée dans son ensemble, la Suisse est un espace de culture dont le centre est partout et la circonféren
116 istence : où était donc la culture avant eux ? En Suisse , point de ville capitale, donc point de bourse des valeurs « national
117 ogues de couleurs et en intensités lumineuses… La Suisse serait sans doute l’un des lieux les plus colorés et scintillants du
118 ntuitive érudition. C’était bien avant les Ligues suisses , Guillaume Tell et le Serment du Grütli. Du point de vue de la cultur
119 allemand Ulrich von Hutten, rayonne sur toute la Suisse alémanique et les Allemagnes ; Genève enfin, avec Calvin et Théodore
120 crutateur du Sénat. C’est de Zurich que l’« École suisse  » initiée par le doyen Jean-Jacques Bodmer, étendra rapidement son in
121 aventure intellectuelle qu’est l’Europe — noms de Suisses par naissance ou par choix. Mais on l’aura peut-être remarqué : nous
122 peut-être remarqué : nous n’avons pas produit en Suisse de poètes de génie, ni de peintres qui aient fait époque, ni de compo
123 stoïevski ne seraient guère pensables en tant que Suisses . Une certaine démesure, un grand théâtre, un sens de la pompe et du s
124 ités ne seraient guère pensables hors du complexe suisse . Et c’est à eux que la Suisse, en retour, doit une densité de conscie
125 es hors du complexe suisse. Et c’est à eux que la Suisse , en retour, doit une densité de conscience communautaire, mais aussi
126 it dans sa préface à un petit livre de moi sur la Suisse 15 : Pays de gens moyens, oui, et Denis de Rougemont ne se fait pas
127 randeur. Et plus d’obstacles devant la pensée. Le Suisse s’appelle Jean-Jacques. Il s’appelle Germaine de Staël. Il s’appelle
128 iques les grandes dimensions qui leur manquent en Suisse . Synthèse des sciences médicales et d’une écologie européenne avant l
129 u pays, ont fait le principal de leur carrière en Suisse , ce n’est pas la Suisse qui a découvert et propagé leur nom dans le m
130 cipal de leur carrière en Suisse, ce n’est pas la Suisse qui a découvert et propagé leur nom dans le monde ; c’est au contrair
131 moderne. J’ose y voir le plus grand privilège des Suisses  : quelle que soit leur petite patrie locale, s’ils la dépassent c’est
132 us par million d’habitants s’établit comme suit : Suisse 2,62, Danemark 1,43, Autriche 1,19, Pays-Bas 1,15, Suède 1,13, Allema
133 r, Monaco, 1953. ah. « Vocation culturelle de la Suisse en Europe », Passages, Zurich, n° 1, septembre 1985, p. 3-4. Présenté
134 ’article : « Denis de Rougemont (*1906), écrivain suisse du monde entier, initiateur, avec Emmanuel Mounier, de la revue du pe
22 1985, Articles divers (1982-1985). Le personnalisme d’Emmanuel Mounier [témoignage II] (1985)
135 à la suite d’un petit article paru dans une revue suisse et intitulé « Cause commune », où j’esquissais les possibilités d’ent
23 1985, Articles divers (1982-1985). Éloge de Jean Starobinski (1985)
136 séquences : à cause de lui, c’est du même lieu de Suisse que nous voyons l’Europe, que nous sentons le Monde et ressentons l’é
137 tre temps la vocation. Enfin, au choix du lieu de Suisse le plus ouvert à l’Europe et au Monde, à l’exercice d’une culture non
24 1986, Articles divers (1982-1985). Interview avec Denis de Rougemont (1986)
138 les personnalistes anglais, allemands, espagnols, suisses , il y avait des agnostiques, des juifs, des catholiques, des protesta
139 à 1946. Alors qu’il était lieutenant dans l’armée suisse , il écrivit un article jugé injurieux par les autorités allemandes su
25 1986, Articles divers (1982-1985). L’Europe des consciences (1986)
140 à d’autres groupes anglais, belges, hollandais et suisses , mais aussi d’une manière clandestine, on s’en doute, dans l’Allemagn
141 er risquant de mettre en danger la sécurité de la Suisse  », comme on me le précisa. En suite de quoi, je me vis gentiment pous
142 York, chargé d’une mission de conférences sur la Suisse . Je serais moins gênant, et même plus utile là-bas, pensait-on sans d
143 américaines ? J’ai écrit quelques livres, sur la Suisse , sur le diable, et sur la bombe atomique, notamment. Mais surtout, pa
144 ivraient d’Hitler. Et dès mon retour définitif en Suisse , je me suis trouvé, sans savoir trop comment, engagé dans la lutte mi
145 nomie de chacune des régions fédérées : le modèle suisse  ! À la base de cette construction nullement utopique — voir la Suisse
146 e cette construction nullement utopique — voir la Suisse justement — une idée de l’homme que nous appelions la personne, c’est
26 1994, Articles divers (1982-1985). Agora (1994)
147 t les semences de ce qui formera la Confédération suisse . À ce propos, on sait aujourd’hui que le Pacte de 1291, dit du « Grüt
27 1994, Articles divers (1982-1985). URSS (1994)
148 ou du Conseil national et du Conseil des États en Suisse ). L’autorité suprême réside dans le Présidium du Comité central exécu
149 ment au système bicaméral des États-Unis et de la Suisse , notamment. Mais voici qui est nouveau : à l’art. 48 apparaît le Prés
28 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
150 emple : le sauvetage du lac Léman, pollué par les Suisses et les Français est un problème régional, transfrontalier. Le sauveta