1
it où tout se tient. Par exemple aux portes de la
Suisse
, une centrale comme celle de Creys-Malville est destinée à produire d
2
pacité de résistance des personnes. Est-ce que la
Suisse
est menacée par la centrale française de Creys-Malville ? L’accident
3
e, cet immense aérosol balaierait tout le plateau
suisse
et tuerait tout sur son passage, non seulement dans les quelques heur
4
quelques heures qui suivraient, mais rendrait la
Suisse
inhabitable pour des décennies. Il existe pourtant une menace bien pl
5
ù concentrer le haschisch pour le faire passer en
Suisse
, nous protesterions. Actuellement, ce qui nous menace est bien pire q
6
b. « De la personne à l’Europe des régions », La
Suisse
, Genève, 25 mars 1982, p. 13. Propos recueillis par Richard Labévière
7
ir également l’errata de Rougemont publié dans La
Suisse
du 25 mai 1982.
8
nt-dernière question concernant la menace pour la
Suisse
que constitue le surgénérateur de Creys-Malville : il est exact que j
9
f. « Précisions de M. Denis de Rougemont », La
Suisse
, Genève, 25 mai 1982, p. 2.
10
me une vague de fond, des dizaines de milliers de
Suisses
se ruent sur le futur concert de Bâle. Un phénomène social qui révèle
11
la nôtre est dix fois plus dense. J’en viens à la
Suisse
. C’est sans doute le pays le mieux placé pour éviter une attaque nucl
12
à la guerre. Faut-il dès lors renoncer à l’armée
suisse
? Non, parce que je ne pense pas que notre défense militaire puisse ê
13
général de Gaulle le matin du 18, je publiais en
Suisse
, où j’étais mobilisé comme officier, un article sur l’entrée de Hitle
14
tranger mettant ainsi en danger la sécurité de la
Suisse
». Cet article faisait suite à tous les écrits dans lesquels, dès 193
15
du monde (à la seule exception, peut-être, de la
Suisse
), elle consiste en fait dans la mainmise d’un lourd appareil étatique
16
ent , Journal d’un intellectuel au chômage , La
Suisse
ou l’histoire d’un peuple heureux et Lettre ouverte aux Européens
17
capitaux. Dans la tradition des grands moralistes
suisses
, il est parvenu, en témoin clairvoyant de son époque aux intuitions s
18
t de ceux qui vivent côté français travaillent en
Suisse
, ce qui fait que l’on peut passer quotidiennement huit fois la fronti
19
Alpes. Cette région est découpée en trois cantons
suisses
, deux départements français et, surtout, entre la Suisse et la France
20
deux départements français et, surtout, entre la
Suisse
et la France. Avec des cordons de douane alors que c’est le même pays
21
patrie. Je me trouve donc automatiquement citoyen
suisse
. Mais j’appartiens à la Suisse qui parle français et je fais partie d
22
atiquement citoyen suisse. Mais j’appartiens à la
Suisse
qui parle français et je fais partie de la communauté francophone : l
23
one : la France, une partie de la Belgique, de la
Suisse
, du Canada, de l’Afrique et quelques îles de l’Océanie. C’est ma comm
24
ou de l’autre. Oui, par l’intérieur pour devenir
Suisse
, et par l’extérieur pour devenir Américain. Mais l’Amérique n’est plu
25
rme aux Français ! Vous avez dit à un journaliste
suisse
qu’il faudrait au moins trois générations à la France pour se relever
26
nt fusionné. Le premier noyau de la Confédération
suisse
se forme en 1291, c’est-à-dire à la fin du xiiie siècle. Ensuite, vi
27
son d’être. Mais vous avez à l’extrême inverse la
Suisse
, qui n’a pas de culture nationale, mais une confédération de plusieur
28
rs ethnies, langues et traditions historiques. La
Suisse
n’a pas de culture nationale. Elle a pourtant vécu sans faille, depui
29
anière de parler d’une culture nationale pour les
Suisses
— une culture qui ne porte que sur les principes du fédéralisme, sur
30
u cinq États différents : les deux Allemagnes, la
Suisse
, l’Autriche, et d’autres parties de pays qui sont de culture germaniq
31
tard. Le 17 juin 1940, j’écrivais dans un journal
suisse
: L’envahisseur avait prophétisé : « Le 15 juin j’entrerai dans Pari
32
Christ revenait sur terre et plus précisément en
Suisse
, pensez-vous que notre justice le condamnerait ? Oui, comme objecteur
33
ster à pas mal d’excès. q. « [Réponses] », Cent
Suisses
répondent à des questions de Marcel Proust et de Michel Moret, Lausan
34
La
Suisse
et quelle Europe ? (1983)m Mon intervention dans ce colloque résul
35
mprendre qu’il s’agirait du problème global de la
Suisse
et de l’union de l’Europe. J’avais dit oui, bien sûr et bravo. Puis j
36
en sûr et bravo. Puis j’ai lu l’énoncé exact : La
Suisse
et la CEE élargie, et j’ai tout de suite fait savoir aux organisateur
37
à face deux réalités non comparables, car : 1° la
Suisse
est autre chose — elle est beaucoup plus — que l’économie suisse ; 2°
38
e chose — elle est beaucoup plus — que l’économie
suisse
; 2° la Communauté économique européenne — même élargie — est autre c
39
bles seraient en conséquence : ou bien L’économie
suisse
et la CEE élargie ou bien La Suisse et l’union de l’Europe Sur le p
40
n L’économie suisse et la CEE élargie ou bien La
Suisse
et l’union de l’Europe Sur le premier titre, j’aurais tout de suite
41
— des définitions variées qu’on peut donner de la
Suisse
et de l’Europe unie, et leur sont — ou devraient leur être — subordon
42
e donc dans tous les cas à celui-ci : 1. Quelle
Suisse
et quelle union de l’Europe ? Il ne s’agit nullement dans tout cel
43
conomiste, celle qui consiste à prendre pour « la
Suisse
» et pour « l’Europe » deux groupes de phénomènes industriels, commer
44
s qui se manifestent l’un sur le territoire de la
Suisse
, l’autre sur le continent européen. Or, je le répète, la Suisse n’est
45
e sur le continent européen. Or, je le répète, la
Suisse
n’est pas réductible à son économie, et prendre l’une pour l’autre n’
46
usion économiste que favorise l’emploi du terme «
Suisse
» sans qualificatif, répond l’illusion politique : elle explique que
47
de plus près, et de plus loin à la fois. 2. La
Suisse
et l’union européennen Le sujet qui m’importe et m’intéresse au s
48
te et m’intéresse au sens fort du terme, c’est la
Suisse
et l’union européenne. Car je suis (depuis trente-cinq ans) profondé
49
ofondément convaincu de ces trois vérités : 1. La
Suisse
ne peut pas subsister si l’Europe ne s’unit pas. 2. L’Europe ne peut
50
e que fédérative est incompatible avec l’identité
suisse
. La question concrète est donc celle de savoir — à quel type d’Europ
51
nc celle de savoir — à quel type d’Europe unie la
Suisse
pourrait-elle se joindre ? — et cela non seulement sans y perdre son
52
s ; un État fédéral européen, sur le modèle de la
Suisse
; ou une simple Ligue défensive des nations souveraines sur le modèle
53
par rapport à leur compatibilité avec l’identité
suisse
. 3. Europe de Bruxelles, de Strasbourg ou super-État européeno
54
tacles de principe s’opposent à une participation
suisse
, pour autant que celle-ci s’avérerait profitable tant à la CEE qu’à l
55
vérerait profitable tant à la CEE qu’à l’économie
suisse
. Mais s’il s’agit d’élargir la Communauté économique à d’autres secte
56
emblée des Dix — se réalisait progressivement, la
Suisse
se verrait de moins en moins capable de se joindre à la fête, ne fût-
57
la CE réunit vingt-et-un pays sur vingt-deux ; la
Suisse
en fait déjà partie ; l’obstacle de la neutralité a donc été écarté.
58
sens, c’est du côté du Conseil de l’Europe que la
Suisse
devrait dès maintenant produire un effort d’imagination, d’invention,
59
1° celle d’un État fédéral européen sur le modèle
suisse
. 2° celle d’une création sui generis, d’une innovation politique, pou
60
à déterminer les conditions posées par l’identité
suisse
à toute participation active à une Europe unie. Ou encore : au lieu d
61
ncipales conditions de participation active de la
Suisse
à une union européenne sont faciles à formuler. Ce sont les trois sui
62
, voire appellent la possibilité de la guerre. La
Suisse
ne pourrait participer qu’à une union qui serait elle-même neutre, c’
63
ivique, économique et culturelle de leur pays. La
Suisse
ne pourrait adhérer qu’à une union de type fédéral, ménageant la plei
64
s et des avantages de cette politique typiquement
suisse
depuis les débuts du xvie siècle, je me bornerai à rappeler quelques
65
issuasive » n’y change rien. Il me paraît que la
Suisse
, au lieu de mener un combat en retraite, et d’accepter l’idée que, fi
66
ici même Mme Bauer-Lagier. On m’objecte que « la
Suisse
ne fait pas le poids », « qu’elle est trop petite », etc. Mais dans m
67
té avec l’Ouest. Pour les contacts avec l’Est, la
Suisse
dispose désormais des accords d’Helsinki, seuls à rassembler pour des
68
ssement progressif des cadres stato-nationaux, la
Suisse
peut avoir recours au Conseil de l’Europe, je veux dire à sa Conféren
69
ral, cela n’a aucune importance : la Constitution
suisse
est intitulée Constitution fédérale de la Confédération suisse, et ce
70
titulée Constitution fédérale de la Confédération
suisse
, et cela n’a jamais fait problème), pourquoi ne pas envisager la mult
71
s mais très réels, sur le mode du Conseil fédéral
suisse
, et recevant ses grandes directives politiques de l’Assemblée de Stra
72
es régions. 6. Possibilités ? Rêveries ? La
Suisse
a toujours été, dès les débuts du xiiie siècle, à contre-courant des
73
e l’antique unité et germe de l’union à venir, la
Suisse
est plus que jamais nécessaire à l’Europe à condition qu’elle reste s
74
s nécessaire à l’Europe à condition qu’elle reste
suisse
, qu’elle garde son identité de fédération fondée sur l’autonomie des
75
la première figuration et la promesse. m. « La
Suisse
et quelle Europe ? », La Suisse et la Communauté européenne élargie,
76
messe. m. « La Suisse et quelle Europe ? », La
Suisse
et la Communauté européenne élargie, Genève, IUED, 1983, p. 57-63. n
77
ropéens, de se rendre indépendants, de se faire «
Suisses
», de recréer des cadres de participation civique. L’autonomie énergé
78
t les semences de ce qui formera la Confédération
suisse
. On sait aujourd’hui que le pacte de 1291, dit du « Grütli », fut écr
79
majeur des trop grandes dimensions — oui, même en
Suisse
! — d’une communauté, d’un État. C’est d’ailleurs un Suisse, Jean-Jac
80
d’une communauté, d’un État. C’est d’ailleurs un
Suisse
, Jean-Jacques Rousseau, qui dès le milieu du xviiie siècle, prônait
81
ées ? 5. L’historien E. Gagliardi estime que la
Suisse
est le dernier témoin vivant du mouvement des communes italiennes, qu
82
première année de la guerre mobilisé dans l’armée
suisse
, mais dès octobre 1940, je fus envoyé en Amérique où j’étais sans dou
83
alité, chargé d’une mission de conférences sur la
Suisse
et d’un projet d’exécution de l’oratorio Nicolas de Flue à New York
84
ew York. J’ai publié là-bas un petit livre sur la
Suisse
, The Heart of Europe , j’ai travaillé à l’Office of War Information,
85
ation industrielle en crise, de l’Amérique, de la
Suisse
, ou seulement de ma famille neuchâteloise… Mais cela n’a pas été faci
86
lanification et de l’aménagement du territoire en
Suisse
, en tant que chercheur à l’École polytechnique de Zurich, et donc à c
87
e titre plus ou moins lié au plan du gouvernement
suisse
. Enfin, M. Strassoldo qui a joué « l’avocat du diable » avec un brio
88
rincipauté de Neuchâtel, qui n’est devenue canton
suisse
qu’en 1848. C’est ma patrie, c’est là que ma famille s’est développée
89
te petite patrie, j’appartiens à la Confédération
suisse
qui me donne ma nationalité, mon passeport. Comme écrivain, mon allég
90
déborde immensément celui de mon canton et de la
Suisse
, puisqu’il comprend, outre la Romandie, les trois quarts de la France
91
en Amérique, les autres en Europe, en France, en
Suisse
, certaines purement locales, d’autres nationales ou continentales. Je
92
ès facile à transposer en termes européens, voire
suisses
. La voici : Ne confiez jamais à une plus grande unité ce qui peut êt
93
Et c’est d’une importance particulière pour nous,
Suisses
, parce que la Suisse est née d’un pacte conclu au xiiie siècle entre
94
nce particulière pour nous, Suisses, parce que la
Suisse
est née d’un pacte conclu au xiiie siècle entre trois « communes for
95
udrait à exclure la possibilité d’existence de la
Suisse
. III. De l’inévitabilité des conflits de frontière Personne n’a
96
IX. De la généralisation des modèles fédératifs
suisse
et yougoslave Je dois dire que je n’ai pas pensé une seconde au mo
97
écrivant mon livre. Je me suis inspiré du modèle
suisse
, mais pour en faire tout à fait autre chose, pour en tirer certaines
98
qu’il ne s’agit de rien de comparable aux cantons
suisses
, qui sont les créations d’une longue histoire. Une remarque qui me pa
99
enir un corps uniforme et homogène. La fédération
suisse
s’est formée en vue de constituer la force nécessaire pour faire face
100
ouve autant d’étrangers que de Neuchâtelois et de
Suisses
additionnés. Prenons l’exemple de la génération qui compte 32 ancêtre
101
Saxons. Les mêmes proportions de Neuchâtelois, de
Suisses
et d’« étrangers » se retrouvent dans les générations antérieures, en
102
un sens politique qui a permis que nous devenions
Suisses
. L’arrière-grand-mère Philippine du Buat et, par sa lignée, les légen
103
ancienne Principauté de Neuchâtel, devenue canton
suisse
en 1848 seulement. Entre la terre des pères et le continent des rêves
104
e ces amours il n’est que de la haine. Comment un
Suisse
le croirait-il ? Si je me sens presque partout chez moi dans l’Europe
105
et se marient. Pour moi, comme pour tant d’autres
Suisses
, passer de la petite patrie à la plus vaste, ce n’est pas infidélité
106
dès l’ouverture le président de la Confédération
suisse
, puis Paul-Henri Spaak, et au cours des quatre journées et soirées de
107
en coopération étroite avec plusieurs fondations
suisses
et européennes. ⁂ Il me reste à vous présenter, avant de conclure, qu
108
III. Du point de vue des traditions politiques
suisses
Le choix des centrales nucléaires — et des usines de retraitement
109
es cadres de participation civique, de se faire «
Suisses
» : formule de paix. t. « Trois manières de considérer le nucléair
110
Vocation culturelle de la
Suisse
en Europe (septembre 1985)ah À deux titres au moins, la Suisse tie
111
(septembre 1985)ah À deux titres au moins, la
Suisse
tient en Europe un rôle d’exception radicale, par là même peut-être e
112
la première Constitution ne remonte qu’à 1848. La
Suisse
est donc le seul État d’Europe intégralement fédéraliste de par ses o
113
mais à cause même de ces données originelles, la
Suisse
est devenue le pays le plus cultivé du continent, si l’on en juge aux
114
os sources multiples à l’échelle continentale, la
Suisse
l’est aussi des formules d’évolution de la création culturelle de l’E
115
dire de l’Europe considérée dans son ensemble, la
Suisse
est un espace de culture dont le centre est partout et la circonféren
116
istence : où était donc la culture avant eux ? En
Suisse
, point de ville capitale, donc point de bourse des valeurs « national
117
ogues de couleurs et en intensités lumineuses… La
Suisse
serait sans doute l’un des lieux les plus colorés et scintillants du
118
ntuitive érudition. C’était bien avant les Ligues
suisses
, Guillaume Tell et le Serment du Grütli. Du point de vue de la cultur
119
allemand Ulrich von Hutten, rayonne sur toute la
Suisse
alémanique et les Allemagnes ; Genève enfin, avec Calvin et Théodore
120
crutateur du Sénat. C’est de Zurich que l’« École
suisse
» initiée par le doyen Jean-Jacques Bodmer, étendra rapidement son in
121
aventure intellectuelle qu’est l’Europe — noms de
Suisses
par naissance ou par choix. Mais on l’aura peut-être remarqué : nous
122
peut-être remarqué : nous n’avons pas produit en
Suisse
de poètes de génie, ni de peintres qui aient fait époque, ni de compo
123
stoïevski ne seraient guère pensables en tant que
Suisses
. Une certaine démesure, un grand théâtre, un sens de la pompe et du s
124
ités ne seraient guère pensables hors du complexe
suisse
. Et c’est à eux que la Suisse, en retour, doit une densité de conscie
125
es hors du complexe suisse. Et c’est à eux que la
Suisse
, en retour, doit une densité de conscience communautaire, mais aussi
126
it dans sa préface à un petit livre de moi sur la
Suisse
15 : Pays de gens moyens, oui, et Denis de Rougemont ne se fait pas
127
randeur. Et plus d’obstacles devant la pensée. Le
Suisse
s’appelle Jean-Jacques. Il s’appelle Germaine de Staël. Il s’appelle
128
iques les grandes dimensions qui leur manquent en
Suisse
. Synthèse des sciences médicales et d’une écologie européenne avant l
129
u pays, ont fait le principal de leur carrière en
Suisse
, ce n’est pas la Suisse qui a découvert et propagé leur nom dans le m
130
cipal de leur carrière en Suisse, ce n’est pas la
Suisse
qui a découvert et propagé leur nom dans le monde ; c’est au contrair
131
moderne. J’ose y voir le plus grand privilège des
Suisses
: quelle que soit leur petite patrie locale, s’ils la dépassent c’est
132
us par million d’habitants s’établit comme suit :
Suisse
2,62, Danemark 1,43, Autriche 1,19, Pays-Bas 1,15, Suède 1,13, Allema
133
r, Monaco, 1953. ah. « Vocation culturelle de la
Suisse
en Europe », Passages, Zurich, n° 1, septembre 1985, p. 3-4. Présenté
134
’article : « Denis de Rougemont (*1906), écrivain
suisse
du monde entier, initiateur, avec Emmanuel Mounier, de la revue du pe
135
à la suite d’un petit article paru dans une revue
suisse
et intitulé « Cause commune », où j’esquissais les possibilités d’ent
136
séquences : à cause de lui, c’est du même lieu de
Suisse
que nous voyons l’Europe, que nous sentons le Monde et ressentons l’é
137
tre temps la vocation. Enfin, au choix du lieu de
Suisse
le plus ouvert à l’Europe et au Monde, à l’exercice d’une culture non
138
les personnalistes anglais, allemands, espagnols,
suisses
, il y avait des agnostiques, des juifs, des catholiques, des protesta
139
à 1946. Alors qu’il était lieutenant dans l’armée
suisse
, il écrivit un article jugé injurieux par les autorités allemandes su
140
à d’autres groupes anglais, belges, hollandais et
suisses
, mais aussi d’une manière clandestine, on s’en doute, dans l’Allemagn
141
er risquant de mettre en danger la sécurité de la
Suisse
», comme on me le précisa. En suite de quoi, je me vis gentiment pous
142
York, chargé d’une mission de conférences sur la
Suisse
. Je serais moins gênant, et même plus utile là-bas, pensait-on sans d
143
américaines ? J’ai écrit quelques livres, sur la
Suisse
, sur le diable, et sur la bombe atomique, notamment. Mais surtout, pa
144
ivraient d’Hitler. Et dès mon retour définitif en
Suisse
, je me suis trouvé, sans savoir trop comment, engagé dans la lutte mi
145
nomie de chacune des régions fédérées : le modèle
suisse
! À la base de cette construction nullement utopique — voir la Suisse
146
e cette construction nullement utopique — voir la
Suisse
justement — une idée de l’homme que nous appelions la personne, c’est
147
t les semences de ce qui formera la Confédération
suisse
. À ce propos, on sait aujourd’hui que le Pacte de 1291, dit du « Grüt
148
ou du Conseil national et du Conseil des États en
Suisse
). L’autorité suprême réside dans le Présidium du Comité central exécu
149
ment au système bicaméral des États-Unis et de la
Suisse
, notamment. Mais voici qui est nouveau : à l’art. 48 apparaît le Prés
150
emple : le sauvetage du lac Léman, pollué par les
Suisses
et les Français est un problème régional, transfrontalier. Le sauveta