1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
1 tituée en association internationale selon la loi suisse , et qu’il ne dépend ni du Conseil de l’Europe, ni des gouvernements,
2 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
2 prouve l’expérience vécue des États-Unis et de la Suisse . Le Projet, certes, n’est pas encore un Pacte, mais il prépare les vo
3 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
3 armi les fédérations réussies, l’on peut citer la Suisse sans soulever d’objections. Tout le monde sait que son régime politiq
4 a pris naissance en 1848 ? Jusqu’à cette date, la Suisse n’était qu’une alliance d’États souverains. Pendant des siècles, leur
5 éon reconnaissant l’erreur commise, déclarait aux Suisses en 1802 : « La nature a fait votre État fédératif. Vouloir la vaincre
6 s pouvoir central et de la totale unification, la Suisse chercha pendant près d’un demi-siècle un équilibre malaisé. Toute ten
7 renonciation à leur souveraineté, la Constitution suisse de 1848 garantit expressément cette souveraineté, en même temps qu’el
8 s peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse , unis par la présente alliance… forment dans leur ensemble la Confédé
9 ance… forment dans leur ensemble la Confédération suisse . Article 3. — Les cantons sont souverains en tant que leur souveraine
10 . William Rappard, La Constitution fédérale de la Suisse , Neuchâtel, La Baconnière, 1948, p. 20. 9. Ibid., p. 83. r. « Deux
4 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
11 publiés depuis 1947 dans les 16 pays du CE et en Suisse , s’élève à 491. Leur tirage total a légèrement dépassé 3 millions d’e
5 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Europe-URSS : en attendant le dialogue (février 1956)
12 mbreuses. De Belgique, de Hollande, de France, de Suisse et du Danemark, nous parviennent des messages d’approbation et des ar
6 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Prix européen de littérature : guildes et clubs du livre (août-septembre 1956)
13 us importants que le montant nominal du prix (fr. suisses 10 000). Pour réaliser ce projet, le CEC s’adressa aux guildes du liv
14 ne), Robert Kanters (France), Denis de Rougemont ( Suisse ), Ignazio Silone (Italie) et Stephen Spender (Angleterre). Malgré l’a
7 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)
15 La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)au 1. La Suisse épargnée A
16 et l’Europe après 1945 (avril 1957)au 1. La Suisse épargnée Alors que la plupart des autres pays de l’Europe (sauf la
17 été dévastés par la guerre et les révolutions, la Suisse se retrouve en 1945 moralement et physiquement intacte, et plus prosp
18 e de grande prospérité économique s’ouvre pour la Suisse . Les capitaux étrangers s’accumulent dans nos banques. La monnaie sui
19 rangers s’accumulent dans nos banques. La monnaie suisse reste la plus solide du continent. Cependant, le commerce avec les pa
20 qu’avec l’aide de subventions de l’État. Ainsi la Suisse conserve une situation privilégiée, mais qui ne peut se prolonger lon
21 tion économique (OECE), groupant 16 pays, dont la Suisse . Mais le continent reste divisé par d’innombrables barrières douanièr
22 semble, dont font partie les grands voisins de la Suisse . Le mouvement vers l’union européenne ne cesse donc de se développer.
23 tion helvétique a groupé en 1848 tous les cantons suisses . 5. La Suisse dépend de l’Europe Jusqu’ici, la Suisse est resté
24 groupé en 1848 tous les cantons suisses. 5. La Suisse dépend de l’Europe Jusqu’ici, la Suisse est restée à l’écart du mo
25 5. La Suisse dépend de l’Europe Jusqu’ici, la Suisse est restée à l’écart du mouvement vers l’union européenne. Quelles so
26 sont les raisons de cette attitude réservée ? La Suisse occupe une position centrale dans notre continent, mais n’a pas de dé
27 ommerciaux se fait avec ses voisins européens. La Suisse dépend donc de l’ensemble de l’Europe pour sa prospérité économique.
28 nant de l’Est. Mais la neutralité militaire de la Suisse l’a empêchée d’adhérer à l’alliance conclue en 1949 entre les pays de
29 raité de l’Atlantique Nord, ou OTAN). De même, la Suisse n’est pas devenue membre du Conseil de l’Europe lors de la création d
30 Cependant, les nécessités économiques poussent la Suisse à coopérer toujours plus étroitement avec les organisations européenn
31 les organisations européennes. C’est ainsi que la Suisse adhère déjà à l’OECE, passe des accords avec le CECA et le Marché com
32 globant tous les pays de l’Ouest du continent. La Suisse observe fidèlement son devoir de neutralité. Mais cette neutralité a
33 Europe entière », et ne peut donc pas empêcher la Suisse de coopérer avec les institutions qui ont pour but d’unir nos peuples
34 t pour but d’unir nos peuples. Les intérêts de la Suisse et ceux de l’Europe entière sont inséparables. Résumé 1. Au len
35 1. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Suisse est le seul pays intact au centre de l’Europe. Elle connaît une grand
36 ident de créer entre eux un Marché commun. 5. La Suisse étant neutre ne peut adhérer aux alliances militaires des autres pays
37 s européennes créées depuis 1949 ? 7. Pourquoi la Suisse n’est-elle pas membre des Nations unies ? 8. La neutralité suisse ser
38 e pas membre des Nations unies ? 8. La neutralité suisse sert-elle seulement les intérêts de la Suisse ? au. « La Suisse et
39 ité suisse sert-elle seulement les intérêts de la Suisse  ? au. « La Suisse et l’Europe après 1945 », Bulletin du Centre eur
40 seulement les intérêts de la Suisse ? au. « La Suisse et l’Europe après 1945 », Bulletin du Centre européen de la culture :
8 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
41 de Lausanne et par des dons privés recueillis en Suisse , la conférence a lieu du 8 au 12 décembre dans le palais du Tribunal
42 ymboliques » jusqu’en 1956, où la France, puis la Suisse et Genève, commencèrent à fournir une part de nos recettes35.) La for
9 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
43 ogiques, et les méthodes appliquées. Fribourg ( Suisse ) Objectif : mesurer l’action que les maîtres (primaires et second
44 ’histoire nationale, ce chapitre traitant de « La Suisse et l’Europe ». Le succès remporté par cette première expérience dans
45 ions scolaires à étudier des projets analogues en Suisse , France, Belgique et Italie ; ils devraient être lancés dès la rentré
46 jumelages » de la ville avec d’autres communes de Suisse , Belgique, France, Algérie, Allemagne. L’action européenne proprement
10 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
47 texte avait paru dans Mission ou démission de la Suisse , en 1940. 41. Cf. F. Fontaine, « Naissance d’un esprit européen »,
11 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
48 s spécialistes de l’édition, et le grand écrivain suisse français C. F. Ramuz. Ce dernier se montra sceptique. Je l’entends en
49 000 adhérents —, et bien d’autres en Autriche, en Suisse , en Hollande, en Scandinavie : toutes ensemble, elles ont fait surgir
12 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Introduction] (décembre 1959)
50 olaires ont touché 880 maîtres et 4664 élèves, en Suisse , en France et en Belgique. Les enquêtes sociologiques ont porté sur u
13 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
51 t l’unité dans la diversité (que nous appelons en Suisse fédéralisme) ; et enfin l’éducation comporte à la fois le dressage et
52 and j’étais sur les bancs de l’école primaire, en Suisse . 1° La discipline extérieure — tenue en classe, tenue des cahiers, pa
53 « Il raffine ! ») 2° La plupart des instituteurs suisses sont victimes d’un goût dangereux de l’égalité intellectuelle et de l
54 la Parabole du But. J’étais recrue dans l’armée suisse . J’apprenais à tirer. On m’avait enseigné tous les gestes à faire, en
14 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
55 acun des onze Länder est autonome à cet égard. En Suisse , « il ne s’agit plus de persuader la jeunesse de la supériorité d’un
56 st dans la personne. La sécurité démocratique des Suisses les amène à « cultiver l’amour du pays » et à considérer le Monde par
57 par rapport à la « situation internationale de la Suisse  », tandis qu’au contraire, en Italie et en Allemagne, la démocratie t
58 des États garde le sien, comme en Allemagne ou en Suisse ) mais toutes les lois et directives générales concernant l’éducation
15 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
59 e manuscrit, non terminé, fut déposé plus tard en Suisse , chez un ami, et Retinger note simplement dans son livre sur Conrad :
60 r un papier autorisant son porteur à se rendre en Suisse . C’est un premier résultat, mais Retinger veut davantage. Il donne à
61 u’on lui réserve un sleeping jusqu’à la frontière suisse . Impressionné, le Commandant fait évacuer un compartiment pour Reting
62 i trois jours plus tard atteint sans encombres la Suisse . À Berne, l’ambassadeur de France après avoir écouté son récit lui ac
63 réveille dans une cellule en compagnie d’un vieux Suisse qui ne sait pas non plus pourquoi on l’a mis là. Le soir même — il a
64 ésistance, regroupait dès 1946, autour d’un noyau suisse plus ancien, une vingtaine d’associations de militants de tous les pa
65 ticulier. Il évoqua la mission particulière de la Suisse dans cette perspective : « L’idée culturelle européenne a sa résidenc
66 « L’idée culturelle européenne a sa résidence en Suisse . C’est un avantage pour les autres, mais aussi pour les Suisses ! » P
67 un avantage pour les autres, mais aussi pour les Suisses  ! » Puis, se tournant vers les membres suisses du Conseil, il ajouta 
68 es Suisses ! » Puis, se tournant vers les membres suisses du Conseil, il ajouta : « Vous ne voulez pas faire de politique inter
69 ouge, et c’est une raison de fierté pour tous les Suisses . » Le soir même, dînant seul avec nous, il se vantait en riant d’être
16 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
70 sent (comme celles des Six, ou celles des cantons suisses ), les régions naturelles ou créées par de nouvelles concentrations in
17 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
71 ent les cinq premiers rangs, soit dans l’ordre la Suisse , le Danemark, l’Autriche, les Pays-Bas et la Suède, tandis que les pl
18 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
72 e ballet russe ne fut « russe », ou le dadaïsme «  suisse  ». 4. Mais la diversité des langues ? C’est cela qui obnubile l
19 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
73 a fois d’institutions communes (comme les cantons suisses ) et de voix distinctes aux Nations unies (comme l’Ukraine et la Biélo
74 nue, la plus follement rationaliste… Tandis qu’en Suisse , patrie (dit-on) du fédéralisme intégral, on voit le Jura francophone
75 le centre d’une Regio qui englobe des territoires suisses , allemands et français : deux exemples contigus dans l’espace mais an
76 qu’ont adopté en 1848 nos vingt-cinq petits États suisses et bien leur en a pris. Mais les vingt-cinq États-nations européens,
77 « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses , trop petits, ni les nationalités de la Double-Monarchie d’antan ou d
78 -Bretagne ; des petits pays du Centre et du Nord, Suisse , Autriche, Scandinavie ; des Balkans ; et enfin, des pays de l’Est, a
79 nu que jouent les délimitations entre les cantons suisses  : simples commodités pour le cadastre, l’état civil et la gendarmerie
80 res. La Regio Basiliensis rayonne sur trois pays, Suisse , France, Allemagne. Il pourrait en aller de même d’une Regio Genevens
81 Bohême… 75. Poussons plus loin le paradoxe : la Suisse elle-même est un empire réussi, en tant qu’elle groupe sous une égide
20 1969, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
82 projet de fédération qui ait réussi en Europe, la Suisse , a été conçu, formé et accouché en neuf mois exactement, du 17 févrie
83 elopper ici : qu’il suffise d’évoquer la sécurité suisse et ses motifs. Mais le fédéralisme va plus loin, et conçoit d’autres
84 triotique. Neuchâtel fait partie de la fédération suisse  : mon passeport et mon allégeance nationale sont donc suisses. Je sui
85 n passeport et mon allégeance nationale sont donc suisses . Je suis aussi un écrivain français : la francophonie européenne, c’e
86 trois ensembles (dans mon cas : « Neuchâtel », «  Suisse  » et « francophonie »), mais si l’on passe à quatre ensembles, c’est
87 ’étend sur trois pays : Bâle et son hinterland en Suisse , le Haut-Rhin en France, et le Land badois en RFA. Rien au monde ne s
21 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
88 plaint de n’avoir pas de retransmission de la TV suisse romande mais seulement de la TV italienne. Quant à l’Alsace : « nombr
89  ; mais nul relais ne transmet aux Français la TV suisse de langue française. 4. Le théâtre et la musique ne souffrent pas de
90 ouvertes et insensibles, comme entre les cantons suisses et les Länder allemands : pas plus gênantes que les démarcations entr
91 nnexer à la République fédérale, outre la DDR, la Suisse alémanique, les Sudètes, l’Autriche, le Sud-Tyrol, et les minorités g
92 ur des vallées vaudoises et d’Aoste ; allemand en Suisse  ; puis ladin des Grisons au Tyrol ; allemand de nouveau jusqu’au nord
22 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
93 Tamise, ou même dans quelques coins reculés de la Suisse , des gens à peu près vierges de toute information sur les réalités du
94 s sensible dans les pays les plus développés : la Suisse avait 1 700 000 habitants en 1817. Elle n’a doublé qu’en 1902 (c’est-
95 ite, qu’elle est faite à l’image de la fédération suisse , avec ses départements fédéraux dont les chefs composent un Conseil f
96 tions professionnelles, lesquelles chevauchent en Suisse les frontières cantonales. Le jour où les ordinateurs consultés répon
23 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
97 Belgique, Lorraine et Alsace à RFA, Rhône-Alpes à Suisse et Italie, etc., jusqu’à « Normandie aux Anglais ». On sait que de Ga
24 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). C.J.B. l’Européen, 1891-1974 (printemps 1974)
98 it parce qu’il était le plus européen de tous les Suisses , et qu’il ne pouvait l’ignorer. Mais je savais aussi qu’il était le p
99 ignorer. Mais je savais aussi qu’il était le plus suisse de tous les grands écrivains de l’Europe. Qu’il n’y ait pas une patri
100 rivains de l’Europe. Qu’il n’y ait pas une patrie suisse mais deux douzaines, point de grands centres ni de marché intellectue
101 bilité d’un écrivain qui mériterait d’être appelé suisse , comme Hölderlin fut sans conteste allemand, ou Leopardi italien, bie
102 ces traits composent une personnalité typiquement suisse  ? Je constate qu’on les trouve réunis chez quelques-uns des hommes le
103 fibres aux traditions civiques et culturelles des Suisses . Voilà qui suffira peut-être à justifier l’existence autonome de ce p
104 vues parfois prophétiques : C.J.B. ajoutait à la Suisse la dimension qui manque le plus à ce pays et que j’aime à nommer la d
25 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
105 capable d’étudier et de maîtriser la situation en Suisse et en France à la fois, les efforts tardifs et dispersés d’une Commis
106 ons romands, est plus que ténue entre universités suisses et françaises. Les professeurs français peuvent être nommés en Suisse
107 . Les professeurs français peuvent être nommés en Suisse , mais non l’inverse. La mobilité des étudiants, un peu plus égale en
108 esquissé la possibilité devant plusieurs recteurs suisses et présidents d’université français, se trouve coïncider très exactem
26 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
109 pt d’idonéité, voir les travaux du grand logicien suisse Ferdinand Gonseth. co. « Paradoxes de la prospective », Bulletin du
27 1977, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La réponse de Denis de Rougemont (1977)
110 plus respecté et le plus respectable des éditeurs suisses , ont dû sacrifier à la préparation de ce livre de fête une partie de