1 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
1 s nous reparlerons de toutes ces choses. Et de la Suisse , telle qu’on la voit de loin, dans sa vérité séculaire. La déprimante
2 1947, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (décembre 1947)
2 la censure. L’écrivain ayant quitté peu après la Suisse pour les États-Unis, l’avocat se croit dès lors fondé à assimiler sa
3 moi ; et si quelqu’un a vu ses livres censurés en Suisse , c’est moi et non pas lui. Avec Tite-Live et son commentateur, je sui
4 a parlé à la radio, comme Oltramare ; et hors de Suisse , comme Oltramare encore. Les deux cas étant identiques, il faut donc
5 avons tous les deux écrit pour la radio, hors de Suisse , sur la politique. Soit. Mais un avocat qui veut s’en tenir à la seul
6 is, ennemis jurés de toute démocratie, donc de la Suisse . J’écrivais contre les nazis, pour les démocraties, donc pour la Suis
7 tre les nazis, pour les démocraties, donc pour la Suisse . Il en résulte à l’évidence que je faisais en Amérique exactement le
8 o américaine, qu’à la fin les nazis ont occupé la Suisse . Voilà ce que c’est ! On m’y ramène sous bonne escorte. Le Gauleiter,
9 ai fait comme Oltramare, notre infaillible führer suisse . On lui répond que ça ne prend pas, que j’ai fait exactement le contr
10 voilà… Les Américains ont gagné la guerre. La Suisse subsiste, intacte et libre. On n’a pas fusillé Oltramare, on s’est bo
3 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
11 , qui faisait fête à des adieux… Petits déjeuners suisses sur un balcon d’hôtel à Vevey, à Montreux, patries du roman russe. Et