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En outre, j’ai des éditeurs à voir à Paris et en
Suisse
. Et je serais rentré il y a un an déjà si les circonstances s’y étaie
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constances s’y étaient prêtées. Êtes-vous venu en
Suisse
directement ? Oui, à part un arrêt de quelques jours à Paris. Votre i
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vec ces grands diables d’Américains ? Non, car en
Suisse
je n’ai rien éprouvé de semblable. À Paris c’était véritablement oppr
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lles furent vos occupations durant le temps où la
Suisse
vous avait en quelque sorte perdu de vue ? J’ai surtout habité New Yo
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pliquait ma mission. Je pensais alors regagner la
Suisse
, quand l’entrée en guerre des États-Unis me bloqua sur place. J’avais
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ent le lendemain. J’ai donc écrit un livre sur la
Suisse
, en collaboration avec Mme Maurice Muret, qui s’intitule Le Cœur de
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unes Américains. Je crois qu’on en a peu parlé en
Suisse
? En effet. Qu’y enseigniez-vous ? J’avais une chaire de philosophie-
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andes ressemblances (il y en a beaucoup) avec les
Suisses
. Non, plutôt que l’influence de la standardisation matérielle, c’est
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il a parlé à la radio, comme Oltramare ; hors de
Suisse
, comme Oltramare encore. Les deux cas étant identiques, il faut donc
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avons tous les deux écrit pour la radio, hors de
Suisse
, sur la politique. Soit. Mais un avocat qui veut s’en tenir à la seul
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is, ennemis jurés de toute démocratie, donc de la
Suisse
. J’écrivais contre les nazis, pour les démocraties, donc pour la Suis
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tre les nazis, pour les démocraties, donc pour la
Suisse
. Il en résulte à l’évidence que je faisais en Amérique exactement le
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o américaine, qu’à la fin les nazis ont occupé la
Suisse
. Voilà ce que c’est ! On m’y ramène sous bonne escorte. Le Gauleiter,
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ai fait comme Oltramare, notre infaillible führer
suisse
. On lui répond que ça ne prend pas, que j’ai fait exactement le contr
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s voilà !… les Américains ont gagné la guerre. La
Suisse
subsiste, intacte et libre. On n’a pas fusillé Oltramare, on s’est bo
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nguent la réponse de M. Denis de Rougemont. Si ce
Suisse
très cosmopolite reconnaît, à son tour, que notre pays manque de ce q
17
er que le Marché commun représenterait pour notre
Suisse
fédéraliste. Mais ce n’est pas le fait de supprimer nos douanes qui m
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e sans précédent. Nos raisons d’être et de rester
Suisses
ne sont pas des raisons économiques. Le fédéralisme, j’ai tenté de vo
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du siècle. Seule une fédération, selon la formule
suisse
, assurerait le degré d’union nécessaire tout en sauvegardant les auto
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sabilités qui en résultent pour les Européens. La
Suisse
est aussi bien placée que n’importe quel autre pays pour faire valoir
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se borne à invoquer sa neutralité perpétuelle, la
Suisse
se trouve défendre en fait une politique très légitime, mais liée au
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ns les conseils de Strasbourg et de Bruxelles, la
Suisse
pourrait montrer la voie d’un avenir authentiquement européen. Si ell
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nciers, critiques et sociologues, et un vieil ami
suisse
, Paul Boepple, chef du département de musique. (Il a dirigé le Roi Da
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utôt que d’une « rationalité adéquate », le jeune
Suisse
romand qui veut écrire n’aurait-il pas besoin, tout simplement, de ce
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rtunes. Quelles sont les chances particulières du
Suisse
romand ? Bénéficiant d’une structure sociale, politique et religieuse
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les autres cantonales, locales ou familiales, le
Suisse
romand qui veut écrire n’a qu’à jouer ses atouts et bien savoir sa la
27
ent les cinq premiers rangs, soit dans l’ordre la
Suisse
, le Danemark, l’Autriche, les Pays-Bas et la Suède, tandis que les pl
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Un écrivain
suisse
(20-21 mars 1965)t Qu’il n’y ait pas une patrie suisse mais deux d
29
20-21 mars 1965)t Qu’il n’y ait pas une patrie
suisse
mais deux douzaines, point de grands centres ni de marché intellectue
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bilité d’un écrivain qui mériterait d’être appelé
suisse
, comme Hölderlin fut sans conteste allemand ou Leopardi italien, bien
31
ces traits composent une personnalité typiquement
suisse
? Je constate qu’on les trouve réunis chez quelques-uns des hommes le
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fibres aux traditions civiques et culturelles des
Suisses
. Voilà qui suffira peut-être à justifier l’existence autonome de ce p
33
n grand chasseur de chamois.) t. « Un écrivain
suisse
», Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne, n° 66, 20-2
34
nd soleil. J’écrivais à ce moment un livre sur la
Suisse
, c’était la raison de mon passage, et nous avons parlé de notre pays,
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la plupart des écrivains de notre pays — et très
Suisse
en cela du moins — Jacques Chenevière n’est pas « seulement » un écri
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otte Saumur et casquette de yachting dans l’armée
suisse
de 1914. Sans transition, mais non sans art : après une scène nocturn
37
t-être adoptais-je, sans m’en douter une attitude
suisse
, par ma volonté de ménager des intermédiaires entre les cultures, en
38
ogiques. Cette sensibilité est assez fréquente en
Suisse
, située à la croisée des chemins. C’est ainsi que, Suisse français, j
39
située à la croisée des chemins. C’est ainsi que,
Suisse
français, je me suis nourri de Goethe, de Novalis, et de Hölderlin qu
40
filon hölderlinien à travers plusieurs écrivains
suisses
romands ; pensez à Roud et Jaccottet. Il existe un filon de romantism
41
nsidère que ma patrie est Neuchâtel, ma nation la
Suisse
, ma nation culturelle la France, ma communauté spirituelle le protest
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ut réinventer l’Université (29 juin 1968)aa En
Suisse
(comme en France, naguère encore), celui qui s’interroge sur le desti
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l’oreille et des bruits. » Définition courante en
Suisse
mais fausse : le micronationalisme cantonal. Définition juste : l’ada
44
s recherches nucléaires sont trop grandes pour la
Suisse
, exigent la dimension continentale, etc. Tous les problèmes des école
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a diplomatie, et la vie internationale L’écrivain
suisse
, presque toujours, fait presque toujours de la littérature, si bonne
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tion, « promouvoir » la présence culturelle de la
Suisse
à Paris, puis à l’échelon mondial à l’Unesco. Tous ces services, rend
47
C’est par des hommes de cette qualité que vaut la
Suisse
. 7. « Bernard Barbey : La Maladère (Grasset, Paris) », Bibliothèqu
48
de La Confédération helvétique (1953) et de La
Suisse
ou l’histoire d’un peuple heureux (1965)
49
t que sur le niveau de vie (2 juin 1970)aj Les
Suisses
sont sans doute les moins xénophobes des Européens, et les étrangers
50
le moyen d’accroître nos exportations, le peuple
suisse
dont le niveau de vie matérielle dépend surtout de l’industrie, enfin
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résence d’une nombreuse main-d’œuvre étrangère en
Suisse
? Permettez-moi de confesser d’abord que le problème qui me préoccup
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la concurrence étrangère à laquelle « l’économie
suisse
» ne pourrait « résister » que grâce à l’appoint des travailleurs étr
53
s une Europe intégrée, il n’y a plus « d’économie
suisse
», il y a seulement une économie européenne. Mais si « s’ouvrir à l’E
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ce sur notre sol d’un étranger contre cinq ou six
Suisses
représenterait pour notre mode de vie — notre « helvéticité », comme
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à la longue nos sensibilités. Si notre industrie
suisse
refuse de calculer le prix humain de son essor, ses contrecoups socio
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nché le député zurichois sera des plus utiles aux
Suisses
s’il les amène à se poser — bien au-delà du 7 juin et de ses résultat
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porte ? — La pire menace contre notre mode de vie
suisse
vient-elle de la présence d’étrangers parmi nous, ou de nous-mêmes, q
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ette édition, sur « Les travailleurs étrangers en
Suisse
». Il est précédé du chapeau suivant : « Invité à se prononcer sur no
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union dans la diversité qu’il admirait dans notre
Suisse
. Quant à la participation qu’il demandait, c’est le mot clé du fédéra
60
peau suivant : « De Gaulle est mort le jour où la
Suisse
se préparait à discuter avec le Marché commun. Ce hasard marquera-t-i
61
Au défi de l’Europe, la
Suisse
(31 juillet-1er août 1971)am Nous souffrons des clichés ridicules
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des clichés ridicules qui composent l’image de la
Suisse
à l’étranger, pendules à coucou, trous dans le gruyère, secret des ba
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à celui de ne pas se mouiller. Nous savons que la
Suisse
, c’est autre chose. Mais quoi ? Combien de nos compatriotes interrogé
64
ue l’on devait faire l’Europe sur le modèle de la
Suisse
, et qui répondait : « Le fédéralisme est pour votre pays une bonne so
65
é ni pu être une « solution » aux problèmes de la
Suisse
, pour la simple raison qu’il l’a faite et que seul il la définit en t
66
l l’a faite et que seul il la définit en tant que
Suisse
. Il n’y a pas eu la Suisse d’abord, puis le fédéralisme appliqué à ce
67
la définit en tant que Suisse. Il n’y a pas eu la
Suisse
d’abord, puis le fédéralisme appliqué à ce pays plutôt qu’à d’autres,
68
istique, religieuse, économique ou culturelle, la
Suisse
n’est rien hors du fédéralisme. Elle n’est rien qu’un régime d’union.
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majorité — 98 % exactement — les six millions de
Suisses
d’aujourd’hui ne descendent en aucune manière des trois Waldstätten p
70
, c’est en fait une idée, qui est l’essence de la
Suisse
et qui a déterminé son existence : l’idée fédéraliste et la formule d
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stières » commandant les approches du Gothard. La
Suisse
n’est nullement née comme on le croit trop souvent (et pas seulement
72
, tous plus souverains les uns que les autres. La
Suisse
est une authentique fédération dans la mesure où elle s’est formée pa
73
er au niveau de l’Europe. La réalité proprement
suisse
Dans la mesure où j’adhère à cette formule d’union je me considère
74
ère à cette formule d’union je me considère comme
Suisse
et je le suis, moi, Neuchâtelois protestant, de langue française, au
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adhésion même. Telle étant la réalité proprement
suisse
: une idée, une formule d’union qui fut au xiiie siècle celle de tro
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qu’à la guerre, autant il apparaît que la formule
suisse
, c’est-à-dire le fédéralisme, est au contraire la seule possible pour
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d de proche en proche à l’Europe tout entière, la
Suisse
ne va-t-elle pas s’y perdre ? — C’est oublier ce qu’est la Suisse. Da
78
lle pas s’y perdre ? — C’est oublier ce qu’est la
Suisse
. Dans une Europe unie, loin de se perdre, elle se retrouverait agrand
79
ujours plus nombreuses ? Ceux qui ont peur que la
Suisse
se perde dans une Europe fédéraliste montrent par là qu’ils ne savent
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montrent par là qu’ils ne savent pas ce qu’est la
Suisse
. Écoutons plutôt un grand Zurichois du siècle passé, le juriste J.-C.
81
iste J.-C. Bluntschli, qui écrivait en 1875 : La
Suisse
a émis et réalisé des idées et des principes qui seront un jour desti
82
cet idéal de l’avenir se réalise, la nationalité
suisse
de caractère international devra s’incorporer à la communauté de la G
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lus beau que nous puissions souhaiter en tant que
Suisse
? Dans l’Europe des régions que j’appelle et prépare, dans l’Europe d
84
yonnants sans frontières, rien ne nous empêchera,
Suisses
de tous les cantons, de rester ensemble et de continuer à former une
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ontières tangibles, plus de douaniers, où sera la
Suisse
, gémissent nos « patriotes » désorientés. Or il est sain de se demand
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se et en majorité nous choisirons de continuer la
Suisse
. Ceux qui le voudront seront alors les vrais Suisses. « Et s’il n’en
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isse. Ceux qui le voudront seront alors les vrais
Suisses
. « Et s’il n’en reste qu’un… », disait Victor Hugo, reprenant un vers
88
-4 juillet. (Réd.) am. « Au défi de l’Europe, la
Suisse
», Gazette de Lausanne, Lausanne, n° 176, 31 juillet-1er août 1971, p
89
rophétiques : — Carl-J. Burckhardt ajoute à notre
Suisse
la dimension qui manquait le plus à ce pays, celle que j’aime à nomme
90
is. Conviennent-elles vraiment à la Confédération
suisse
, où l’instruction publique est du ressort des cantons ? Mais en 1929
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parlais de mon expérience. Elle était tout à fait
suisse
, puisque j’ai fait l’école primaire, jusqu’à l’âge de 12 ans, à Couve
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u’ailleurs, notamment en France, c’était comme en
Suisse
. Et même pire. Vous donnez à l’école un poids déterminant, presque to
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t. Quel sens peut avoir pour un enfant l’histoire
suisse
, s’il ignore celle de sa région ? À Couvet, j’ai tout appris sur les
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l’économie. Sur dix votations proposées au peuple
suisse
, huit au moins posent des problèmes économiques auxquels les citoyens
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r le fédéralisme, qui est si mal compris, même en
Suisse
. Il s’agit de mettre en relation des éléments — dans le cas européen,
96
me celui des déchets) était pratiquement nulle en
Suisse
. J’ai fait cette mise au point le 26 janvier 1979, en prononçant au P