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es masses. (On lit beaucoup moins en France qu’en
Suisse
et qu’en Allemagne.) Elle me paraît souffrir ensuite, et peut-être pl
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me annuel, cela fait un revenu de 1000 à 2000 fr.
suisses
. De quoi payer un petit loyer, les cigarettes et les journaux, sauf c
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pourquoi les problèmes culturels sont pour nous,
Suisses
, plus vitaux encore que pour les grandes nations qui nous entourent.
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croire qu’elle exprime la vocation européenne des
Suisses
français dans l’ordre de l’esprit. 3. Éditions des Cahiers du Sud,
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prendra fin au moment où cet article atteindra la
Suisse
est l’une des plus violentes qu’aient connue les États-Unis. D’autant
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n grand fait qui mérite d’être connu et médité en
Suisse
, d’autant plus qu’il s’est vu curieusement négligé par la presque tot
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la France laïque de naguère ! Je songe même à la
Suisse
, à tant de timidités, de cloisonnements, et peut-être de prudences au
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nal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)o Plus
Suisse
que nature Que la Suisse soit restée aussi suisse m’a paru proprem
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mai 1946)o Plus Suisse que nature Que la
Suisse
soit restée aussi suisse m’a paru proprement incroyable. Je ne trouve
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sse que nature Que la Suisse soit restée aussi
suisse
m’a paru proprement incroyable. Je ne trouve ici d’autre sujet de m’é
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ents les méritent. Ce qu’il y a de plus intact en
Suisse
, peut-être, c’est le mythe helvétique par excellence, d’une décence f
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ce, d’une décence fondamentale. Il se peut que la
Suisse
ait seule gagné la guerre, et seule n’ait pas été contaminée par le g
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du règne de l’Autre Grand. Entre l’Amérique et la
Suisse
— je simplifie à peine, et c’est déjà cruel — il semble qu’il n’y ait
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présentés dans cette enceinte. Nous laissons à la
Suisse
minuscule un gigantesque palais vide, pour nous ruer vers la grande A
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portant un espoir raisonnable : celui de voir les
Suisses
s’ouvrir au vaste monde, et le vaste monde, en retour, à l’idéal tena
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ste monde, en retour, à l’idéal tenace des petits
Suisses
. o. Rougemont Denis de, « Journal d’un retour (fin) », Journal de
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oient encore souveraines ? Voyons l’Histoire. Les
Suisses
ont réussi : voyons la Suisse. Tout le monde croit l’avoir vue et s’e
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ns l’Histoire. Les Suisses ont réussi : voyons la
Suisse
. Tout le monde croit l’avoir vue et s’en va répétant qu’il a fallu pl
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États absolument souverains. Point de citoyenneté
suisse
, point de liberté d’établissement ou d’échange commercial entre canto
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l, organe exécutif, entre en fonction. Le drapeau
suisse
est arboré à côté des drapeaux des cantons. Aucun des troubles graves
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calculées ne se produisirent. L’essor que prit la
Suisse
, dès cet instant, n’a pas fléchi durant un siècle. Messieurs les dépu
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Vous me direz que l’Europe est plus grande que la
Suisse
; qu’il fallut une bonne guerre pour briser le tabou des souveraineté
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uverainetés cantonales absolues ; que les cantons
suisses
vivaient ensemble depuis des siècles ; que les problèmes économiques
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ue l’Europe d’aujourd’hui soit plus grande que la
Suisse
d’alors : vous êtes venus de Stockholm à Strasbourg — ou de Rome, ou
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olitique. Messieurs les députés, n’oubliez pas la
Suisse
; elle existe en dépit de tous les arguments qu’on oppose aujourd’hui
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vous supplier d’y réfléchir quelques minutes. La
Suisse
s’est unie en neuf mois. Il vaut la peine de s’arrêter devant ce fait
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ait empêché les États des US ou les cantons de la
Suisse
de se fédérer. La souveraineté nationale absolue n’est donc plus qu’u
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t mieux qu’elles, et qu’elles sabotent. Le peuple
suisse
, il y a cent ans, n’a pas voté la suppression des souverainetés. Ses
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nterroge. Il n’en fallut pas plus pour fédérer la
Suisse
. Mais l’opinion veut qu’on l’entraîne. « On suit ceux qui marchent »,
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29-30 novembre 1952)u Détaché vers l’est et la
Suisse
par un département qui se tourne vers l’ouest, le pays de Gex est-il
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Paris. Soyons précis : un officier qui quitte la
Suisse
à la fin d’août de 1940 en mission et muni d’un passeport « de servic
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e conscience, qu’aurons-nous encore à défendre en
Suisse
, à part les « beautés de la nature » et des entreprises dont beaucoup
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ent ne pas voir qu’ils sont au moins d’aussi bons
Suisses
que ceux qui, trop souvent, en toute indifférence et ignorance quant
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omme les autres ? Où sont en vérité les meilleurs
Suisses
? Quelles sont les raisons d’être de la communauté confédérale ? Si c
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nnaissance légale de l’objection de conscience en
Suisse
et d’un statut correspondant ? La véritable utilité d’un procès d’obj
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: « Personne, au courant de la vie intellectuelle
suisse
des trente dernières années, n’osera nier [de] Denis de Rougemont les
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réclame pour parler de mission ou démission de la
Suisse
. Nul non plus n’a le droit de contester le témoignage de moralité et
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faut d’un statut des objecteurs de conscience, la
Suisse
ne serait qu’un État policier régnant sur des êtres sans âmes. La pol
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ction de conscience en général, et des objecteurs
suisses
en particulier, il m’eût fallu beaucoup de temps, beaucoup de place,
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e pour et le contre, et surtout dans le cas de la
Suisse
, pays où il est le plus difficile de défendre l’armée, le plus diffic
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dit « qu’à défaut d’un statut des objecteurs, la
Suisse
ne serait qu’un État policier ». J’ai dit seulement que si l’on chois
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cteurs de conscience que les tribunaux militaires
suisses
ont condamnés en 1967 peut être rapidement esquissé : l’objecteur est
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ait que la Constitution fédérale stipule que tout
Suisse
est astreint au service militaire, alors que l’objecteur de conscienc
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Sur ce nombre, environ 300, pour l’ensemble de la
Suisse
, parlent d’objection de conscience. De ces 300, 200 ont une attitude
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ilitaire, qui est absolument pareil au Code pénal
suisse
sur ce point, précise que le sursis ne peut être accordé que lorsque
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t à la jurisprudence de tous les tribunaux pénaux
suisses
, le sursis ne peut être accordé que si le juge a plus qu’un espoir, m
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ire. Nous représentons le peuple, et si le peuple
suisse
veut déférer le jugement de certaines causes à d’autres instances, eh
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que mal quand il veut lutter contre la guerre, en
Suisse
, c’est qu’il s’attaque en même temps à un appareil militaire dont les
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ndre par nos moyens traditionnels ? Est-ce que la
Suisse
, c’est uniquement la conservation de son acquis, ou est-ce qu’il y a
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t : « Objecteurs de conscience ? oui, mais pas en
Suisse
. Pour quelle raison en Suisse ? Nous ne voulons de mal à personne, si
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? oui, mais pas en Suisse. Pour quelle raison en
Suisse
? Nous ne voulons de mal à personne, sinon défendre ce que nous avons
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ense finalement qu’une armée est indispensable en
Suisse
et que le service militaire obligatoire paraît la forme la plus démoc
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e. Au contraire. Denis de Rougemont. — La défense
suisse
nous a épargné d’être hitlérisés. Il n’y a pas le moindre doute là-de
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s conceptions actuelles. Nous pouvons le faire en
Suisse
. Nous ne pourrions peut-être pas le faire en Russie. Mais je pense, p
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Mais je pense, pour ma part, que si la neutralité
suisse
doit s’accompagner de la solidarité, il faut savoir lequel des termes
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nt. — On parle de la situation particulière de la
Suisse
. Je me demande si cette situation ne crée pas des devoirs particulier
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ituation ne crée pas des devoirs particuliers aux
Suisses
dans la prise en considération et au sérieux, du problème de la guerr
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l’automobile. Une personne sur trois ou quatre en
Suisse
, ce qui est considérable. Mais bien entendu cela comporte aussi des i
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ie part d’en bas, des communes. Notre fédéralisme
suisse
et fondé sur les communes. Les trois communes autour du Gothard. Il s
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Mais il n’y a pas eu de référendum. Si le peuple
suisse
donne raison le 26 février à M. Weber, il aura obtenu son changement
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également démontré. On bâtit trop d’autoroutes en
Suisse
. Étant Neuchâtelois, je connais bien les problèmes qu’apporte la cons
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uche sur une quantité d’emplois. Rien que pour la
Suisse
— qui pourtant ne fabrique pas directement d’automobiles — , cela rep
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taquée très sérieusement à ce problème. Le peuple
suisse
a écarté l’initiative Albatros. Par contre il a fait confiance aux di
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châtel en 1906, Denis de Rougemont est l’écrivain
suisse
le plus engagé dans les divers mouvements pour l’unité politique et c
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à d’autres groupes anglais, belges, hollandais et
suisses
, mais aussi d’une manière clandestine, on s’en doute, dans l’Allemagn
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er risquant de mettre en danger la sécurité de la
Suisse
», comme on me le précisa. En suite de quoi, je me vis gentiment pous
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York, chargé d’une mission de conférences sur la
Suisse
. Je serais moins gênant, et même plus utile là-bas, pensait-on sans d
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américaines ? J’ai écrit quelques livres, sur la
Suisse
, sur le diable, et sur la bombe atomique notamment. Mais surtout, par
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ivraient d’Hitler. Et dès mon retour définitif en
Suisse
, je me suis trouvé, sans trop savoir comment, engagé dans la lutte mi
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de Genève réunis dans la cathédrale. Le modèle
suisse
D’où l’idée, dérivée de Proudhon, cette fois-ci, d’une société fon
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nomie de chacune des régions fédérées : le modèle
suisse
! À la base de cette construction nullement utopique — voir la Suisse
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e cette construction nullement utopique — voir la
Suisse
justement — une idée de l’homme que nous appelions la personne, c’est