1 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
1 es masses. (On lit beaucoup moins en France qu’en Suisse et qu’en Allemagne.) Elle me paraît souffrir ensuite, et peut-être pl
2 me annuel, cela fait un revenu de 1000 à 2000 fr. suisses . De quoi payer un petit loyer, les cigarettes et les journaux, sauf c
2 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
3 pourquoi les problèmes culturels sont pour nous, Suisses , plus vitaux encore que pour les grandes nations qui nous entourent.
3 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
4 croire qu’elle exprime la vocation européenne des Suisses français dans l’ordre de l’esprit. 3. Éditions des Cahiers du Sud,
4 1940, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
5 prendra fin au moment où cet article atteindra la Suisse est l’une des plus violentes qu’aient connue les États-Unis. D’autant
5 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
6 n grand fait qui mérite d’être connu et médité en Suisse , d’autant plus qu’il s’est vu curieusement négligé par la presque tot
7 la France laïque de naguère ! Je songe même à la Suisse , à tant de timidités, de cloisonnements, et peut-être de prudences au
6 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)
8 nal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)o Plus Suisse que nature Que la Suisse soit restée aussi suisse m’a paru proprem
9 mai 1946)o Plus Suisse que nature Que la Suisse soit restée aussi suisse m’a paru proprement incroyable. Je ne trouve
10 sse que nature Que la Suisse soit restée aussi suisse m’a paru proprement incroyable. Je ne trouve ici d’autre sujet de m’é
11 ents les méritent. Ce qu’il y a de plus intact en Suisse , peut-être, c’est le mythe helvétique par excellence, d’une décence f
12 ce, d’une décence fondamentale. Il se peut que la Suisse ait seule gagné la guerre, et seule n’ait pas été contaminée par le g
13 du règne de l’Autre Grand. Entre l’Amérique et la Suisse — je simplifie à peine, et c’est déjà cruel — il semble qu’il n’y ait
14 présentés dans cette enceinte. Nous laissons à la Suisse minuscule un gigantesque palais vide, pour nous ruer vers la grande A
15 portant un espoir raisonnable : celui de voir les Suisses s’ouvrir au vaste monde, et le vaste monde, en retour, à l’idéal tena
16 ste monde, en retour, à l’idéal tenace des petits Suisses . o. Rougemont Denis de, « Journal d’un retour (fin) », Journal de
7 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Lettre aux députés européens (15 août 1950)
17 oient encore souveraines ? Voyons l’Histoire. Les Suisses ont réussi : voyons la Suisse. Tout le monde croit l’avoir vue et s’e
18 ns l’Histoire. Les Suisses ont réussi : voyons la Suisse . Tout le monde croit l’avoir vue et s’en va répétant qu’il a fallu pl
19 États absolument souverains. Point de citoyenneté suisse , point de liberté d’établissement ou d’échange commercial entre canto
20 l, organe exécutif, entre en fonction. Le drapeau suisse est arboré à côté des drapeaux des cantons. Aucun des troubles graves
21 calculées ne se produisirent. L’essor que prit la Suisse , dès cet instant, n’a pas fléchi durant un siècle. Messieurs les dépu
22 Vous me direz que l’Europe est plus grande que la Suisse  ; qu’il fallut une bonne guerre pour briser le tabou des souveraineté
23 uverainetés cantonales absolues ; que les cantons suisses vivaient ensemble depuis des siècles ; que les problèmes économiques
24 ue l’Europe d’aujourd’hui soit plus grande que la Suisse d’alors : vous êtes venus de Stockholm à Strasbourg — ou de Rome, ou
25 olitique. Messieurs les députés, n’oubliez pas la Suisse  ; elle existe en dépit de tous les arguments qu’on oppose aujourd’hui
26 vous supplier d’y réfléchir quelques minutes. La Suisse s’est unie en neuf mois. Il vaut la peine de s’arrêter devant ce fait
8 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
27 ait empêché les États des US ou les cantons de la Suisse de se fédérer. La souveraineté nationale absolue n’est donc plus qu’u
28 t mieux qu’elles, et qu’elles sabotent. Le peuple suisse , il y a cent ans, n’a pas voté la suppression des souverainetés. Ses
9 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Cinquième lettre aux députés européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)
29 nterroge. Il n’en fallut pas plus pour fédérer la Suisse . Mais l’opinion veut qu’on l’entraîne. « On suit ceux qui marchent »,
10 1952, Journal de Genève, articles (1926–1982). Au pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)
30 29-30 novembre 1952)u Détaché vers l’est et la Suisse par un département qui se tourne vers l’ouest, le pays de Gex est-il
11 1968, Journal de Genève, articles (1926–1982). Denis de Rougemont nous écrit (6-7 juillet 1968)
31 Paris. Soyons précis : un officier qui quitte la Suisse à la fin d’août de 1940 en mission et muni d’un passeport « de servic
12 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Denis de Rougemont et l’objection de conscience (30 juin 1969)
32 e conscience, qu’aurons-nous encore à défendre en Suisse , à part les « beautés de la nature » et des entreprises dont beaucoup
33 ent ne pas voir qu’ils sont au moins d’aussi bons Suisses que ceux qui, trop souvent, en toute indifférence et ignorance quant
34 omme les autres ? Où sont en vérité les meilleurs Suisses  ? Quelles sont les raisons d’être de la communauté confédérale ? Si c
35 nnaissance légale de l’objection de conscience en Suisse et d’un statut correspondant ? La véritable utilité d’un procès d’obj
36 : « Personne, au courant de la vie intellectuelle suisse des trente dernières années, n’osera nier [de] Denis de Rougemont les
37 réclame pour parler de mission ou démission de la Suisse . Nul non plus n’a le droit de contester le témoignage de moralité et
38 faut d’un statut des objecteurs de conscience, la Suisse ne serait qu’un État policier régnant sur des êtres sans âmes. La pol
13 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Objection de conscience : Denis de Rougemont répond (4 juillet 1969)
39 ction de conscience en général, et des objecteurs suisses en particulier, il m’eût fallu beaucoup de temps, beaucoup de place,
40 e pour et le contre, et surtout dans le cas de la Suisse , pays où il est le plus difficile de défendre l’armée, le plus diffic
41 dit « qu’à défaut d’un statut des objecteurs, la Suisse ne serait qu’un État policier ». J’ai dit seulement que si l’on chois
14 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)
42 cteurs de conscience que les tribunaux militaires suisses ont condamnés en 1967 peut être rapidement esquissé : l’objecteur est
43 ait que la Constitution fédérale stipule que tout Suisse est astreint au service militaire, alors que l’objecteur de conscienc
44 Sur ce nombre, environ 300, pour l’ensemble de la Suisse , parlent d’objection de conscience. De ces 300, 200 ont une attitude
45 ilitaire, qui est absolument pareil au Code pénal suisse sur ce point, précise que le sursis ne peut être accordé que lorsque
46 t à la jurisprudence de tous les tribunaux pénaux suisses , le sursis ne peut être accordé que si le juge a plus qu’un espoir, m
47 ire. Nous représentons le peuple, et si le peuple suisse veut déférer le jugement de certaines causes à d’autres instances, eh
48 que mal quand il veut lutter contre la guerre, en Suisse , c’est qu’il s’attaque en même temps à un appareil militaire dont les
49 ndre par nos moyens traditionnels ? Est-ce que la Suisse , c’est uniquement la conservation de son acquis, ou est-ce qu’il y a
50 t : « Objecteurs de conscience ? oui, mais pas en Suisse . Pour quelle raison en Suisse ? Nous ne voulons de mal à personne, si
51  ? oui, mais pas en Suisse. Pour quelle raison en Suisse  ? Nous ne voulons de mal à personne, sinon défendre ce que nous avons
52 ense finalement qu’une armée est indispensable en Suisse et que le service militaire obligatoire paraît la forme la plus démoc
53 e. Au contraire. Denis de Rougemont. — La défense suisse nous a épargné d’être hitlérisés. Il n’y a pas le moindre doute là-de
54 s conceptions actuelles. Nous pouvons le faire en Suisse . Nous ne pourrions peut-être pas le faire en Russie. Mais je pense, p
55 Mais je pense, pour ma part, que si la neutralité suisse doit s’accompagner de la solidarité, il faut savoir lequel des termes
56 nt. — On parle de la situation particulière de la Suisse . Je me demande si cette situation ne crée pas des devoirs particulier
57 ituation ne crée pas des devoirs particuliers aux Suisses dans la prise en considération et au sérieux, du problème de la guerr
15 1978, Journal de Genève, articles (1926–1982). Débat sur la voiture dans la société moderne (février 1978)
58 l’automobile. Une personne sur trois ou quatre en Suisse , ce qui est considérable. Mais bien entendu cela comporte aussi des i
59 ie part d’en bas, des communes. Notre fédéralisme suisse et fondé sur les communes. Les trois communes autour du Gothard. Il s
60 Mais il n’y a pas eu de référendum. Si le peuple suisse donne raison le 26 février à M. Weber, il aura obtenu son changement
61 également démontré. On bâtit trop d’autoroutes en Suisse . Étant Neuchâtelois, je connais bien les problèmes qu’apporte la cons
62 uche sur une quantité d’emplois. Rien que pour la Suisse — qui pourtant ne fabrique pas directement d’automobiles — , cela rep
63 taquée très sérieusement à ce problème. Le peuple suisse a écarté l’initiative Albatros. Par contre il a fait confiance aux di
16 1980, Journal de Genève, articles (1926–1982). Les journalistes sportifs ? On dirait qu’ils aiment les tyrans (31 mai-1er juin 1980)
64 châtel en 1906, Denis de Rougemont est l’écrivain suisse le plus engagé dans les divers mouvements pour l’unité politique et c
17 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Suis-je perdu pour la littérature ? (30 octobre 1982)
65 à d’autres groupes anglais, belges, hollandais et suisses , mais aussi d’une manière clandestine, on s’en doute, dans l’Allemagn
66 er risquant de mettre en danger la sécurité de la Suisse  », comme on me le précisa. En suite de quoi, je me vis gentiment pous
67 York, chargé d’une mission de conférences sur la Suisse . Je serais moins gênant, et même plus utile là-bas, pensait-on sans d
68 américaines ? J’ai écrit quelques livres, sur la Suisse , sur le diable, et sur la bombe atomique notamment. Mais surtout, par
69 ivraient d’Hitler. Et dès mon retour définitif en Suisse , je me suis trouvé, sans trop savoir comment, engagé dans la lutte mi
70 de Genève réunis dans la cathédrale. Le modèle suisse D’où l’idée, dérivée de Proudhon, cette fois-ci, d’une société fon
71 nomie de chacune des régions fédérées : le modèle suisse  ! À la base de cette construction nullement utopique — voir la Suisse
72 e cette construction nullement utopique — voir la Suisse justement — une idée de l’homme que nous appelions la personne, c’est