1 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
1 réformée (1er septembre 1939)b Tout ce que le Suisse romand moyen connaît de Nicolas de Flue, c’est que ce pieux ermite vi
2 , Nicolas fut revendiqué par tous les réformés de Suisse comme l’un de leurs plus grands précurseurs. Il m’a paru que la quest
3 éritage commun des catholiques et des protestants suisses . Mais dès les premiers jours de la Réforme, la question se posa de sa
4 u’il n’ait rien mangé, je ne puis le croire : les Suisses eux-mêmes ne l’affirment et ne le croient pas. » Rappelons que lorsqu
5 von Unterwalden ». Les autres réformateurs de la Suisse allemande en font autant. Joachim von Watt, ou Vadian, le savant huma
6 y personnifie l’idée confédérale, créatrice de la Suisse . Autour de lui, gravitent des figures symboliques ou historiques : le
2 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). De Luther à Hitler (15 mars 1940)
7 ien et catholique. Un billet, s’il vous plaît, au Suisse inquiet, au protestant scandalisé que je suis, pour expliquer cette a
3 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Dieu premier servi » (26 avril 1940)
8 res. Là-dessus, quelques remarques à propos de la Suisse . Je suis de ceux qui pensent que la foi n’est pas « une affaire privé
9 ien placé par sa naissance dans la communauté des Suisses doit naturellement s’insérer dans les données de fait qui sont celles
10 ère du citoyen chrétien sera dans l’intérêt de la Suisse , certes. Mais elle sera d’abord obéissance à la foi. J’insiste sur ce
11 e devons pas être chrétiens parce que nous sommes Suisses et que la Suisse est officiellement un pays chrétien. Mais nous devon
12 chrétiens parce que nous sommes Suisses et que la Suisse est officiellement un pays chrétien. Mais nous devons être de bons Su
13 t un pays chrétien. Mais nous devons être de bons Suisses parce que nous sommes chrétiens d’abord. Or, je constate qu’on entret
14 ou simplement laisser entendre, qu’un bon citoyen suisse a le devoir d’être chrétien, comme si ce devoir était la conséquence
15 ontraire, je le répète : nous devons être de bons Suisses parce que nous sommes chrétiens d’abord. Gardons-nous du Schweizer Ch
4 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). Neutralité (3 mai 1940)
16 un volume intitulé : Mission ou démission de la Suisse . Pendant tout l’hiver, nous avons pu lire dans les journaux cet aver
5 1949, La Vie protestante, articles (1938–1978). Printemps de l’Europe (29 avril 1949)
17 circulez aujourd’hui d’un canton à l’autre de la Suisse . Imaginez cette Europe grande ouverte, où les nations ne disparaîtrai
18 ensuite cette grande Europe aussi décidée que la Suisse à ne faire la guerre à personne, mais à défendre d’un seul cœur son i
19 ur au cours des siècles, et vous savez comment la Suisse a su atteindre ces trois buts, en se fédérant il y a cent ans. Si l’o
6 1961, La Vie protestante, articles (1938–1978). Bilan simple (29 décembre 1961)
20 nde l’exemple d’une fédération pacifique — que la Suisse a toutes les raisons de ne plus bouder — les Européens reprendront la
7 1969, La Vie protestante, articles (1938–1978). La lune, ce n’est pas le paradis (1er août 1969)
21 t-ce qu’une partie de ces 100 milliards de francs suisses à augmenter la beauté de notre Terre, à diminuer la famine, à lutter
8 1978, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Bof ! disent les jeunes, pourquoi ? » (1er décembre 1978)
22 itique de l’État-nation porte-t-elle aussi sur la Suisse  ? C’est une question à laquelle je suis heureux de pouvoir répondre d
23 ’idée de leur opposer l’État fédératif, le modèle suisse . J’avoue qu’à ce moment-là je connaissais assez mal ce modèle, je ne
24 eaucoup occupé de politique pendant mes études en Suisse , et je me considérais, étant à Paris, écrivant à Paris, publiant à Pa
25 er les grands affrontements : c’était la tactique suisse , que l’on m’avait enseignée à l’école d’officiers en 1928 ! Une défen
26 1940 à 1946) que j’ai découvert l’Europe ! et la Suisse notamment ! Il faut s’éloigner de quelque chose pour savoir ce que c’
27 que c’est. En Amérique, il n’y avait rien sur la Suisse , alors j’ai écrit un petit livre intitulé Le Cœur de l’Europe et ce
28 tique de l’État-nation ne s’adresse donc pas à la Suisse , elle indique simplement à la Suisse dans quelle direction elle ne de
29 onc pas à la Suisse, elle indique simplement à la Suisse dans quelle direction elle ne devrait pas se développer. Des tendance
30 ys : le nucléaire ? Le nucléaire ! Il y a pour la Suisse , dès 1848, un danger certain : voilà un État fédéral, entouré d’États
31 s un seul pays ! Si on veut sauver le fédéralisme suisse , il faut l’étendre aux dimensions du continent, quitte ensuite à fédé
32 inent avec d’autres fédérations continentales. La Suisse est acculée à un certain centralisme dès qu’elle s’occupe d’objets tr
33 sion des finances du Parlement français). Pour la Suisse , il en va de même : nous finançons le nucléaire grâce à six banques q