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réformée (1er septembre 1939)b Tout ce que le
Suisse
romand moyen connaît de Nicolas de Flue, c’est que ce pieux ermite vi
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, Nicolas fut revendiqué par tous les réformés de
Suisse
comme l’un de leurs plus grands précurseurs. Il m’a paru que la quest
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éritage commun des catholiques et des protestants
suisses
. Mais dès les premiers jours de la Réforme, la question se posa de sa
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u’il n’ait rien mangé, je ne puis le croire : les
Suisses
eux-mêmes ne l’affirment et ne le croient pas. » Rappelons que lorsqu
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von Unterwalden ». Les autres réformateurs de la
Suisse
allemande en font autant. Joachim von Watt, ou Vadian, le savant huma
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y personnifie l’idée confédérale, créatrice de la
Suisse
. Autour de lui, gravitent des figures symboliques ou historiques : le
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ien et catholique. Un billet, s’il vous plaît, au
Suisse
inquiet, au protestant scandalisé que je suis, pour expliquer cette a
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res. Là-dessus, quelques remarques à propos de la
Suisse
. Je suis de ceux qui pensent que la foi n’est pas « une affaire privé
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ien placé par sa naissance dans la communauté des
Suisses
doit naturellement s’insérer dans les données de fait qui sont celles
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ère du citoyen chrétien sera dans l’intérêt de la
Suisse
, certes. Mais elle sera d’abord obéissance à la foi. J’insiste sur ce
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e devons pas être chrétiens parce que nous sommes
Suisses
et que la Suisse est officiellement un pays chrétien. Mais nous devon
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chrétiens parce que nous sommes Suisses et que la
Suisse
est officiellement un pays chrétien. Mais nous devons être de bons Su
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t un pays chrétien. Mais nous devons être de bons
Suisses
parce que nous sommes chrétiens d’abord. Or, je constate qu’on entret
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ou simplement laisser entendre, qu’un bon citoyen
suisse
a le devoir d’être chrétien, comme si ce devoir était la conséquence
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ontraire, je le répète : nous devons être de bons
Suisses
parce que nous sommes chrétiens d’abord. Gardons-nous du Schweizer Ch
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un volume intitulé : Mission ou démission de la
Suisse
. Pendant tout l’hiver, nous avons pu lire dans les journaux cet aver
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circulez aujourd’hui d’un canton à l’autre de la
Suisse
. Imaginez cette Europe grande ouverte, où les nations ne disparaîtrai
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ensuite cette grande Europe aussi décidée que la
Suisse
à ne faire la guerre à personne, mais à défendre d’un seul cœur son i
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ur au cours des siècles, et vous savez comment la
Suisse
a su atteindre ces trois buts, en se fédérant il y a cent ans. Si l’o
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nde l’exemple d’une fédération pacifique — que la
Suisse
a toutes les raisons de ne plus bouder — les Européens reprendront la
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t-ce qu’une partie de ces 100 milliards de francs
suisses
à augmenter la beauté de notre Terre, à diminuer la famine, à lutter
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itique de l’État-nation porte-t-elle aussi sur la
Suisse
? C’est une question à laquelle je suis heureux de pouvoir répondre d
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’idée de leur opposer l’État fédératif, le modèle
suisse
. J’avoue qu’à ce moment-là je connaissais assez mal ce modèle, je ne
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eaucoup occupé de politique pendant mes études en
Suisse
, et je me considérais, étant à Paris, écrivant à Paris, publiant à Pa
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er les grands affrontements : c’était la tactique
suisse
, que l’on m’avait enseignée à l’école d’officiers en 1928 ! Une défen
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1940 à 1946) que j’ai découvert l’Europe ! et la
Suisse
notamment ! Il faut s’éloigner de quelque chose pour savoir ce que c’
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que c’est. En Amérique, il n’y avait rien sur la
Suisse
, alors j’ai écrit un petit livre intitulé Le Cœur de l’Europe et ce
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tique de l’État-nation ne s’adresse donc pas à la
Suisse
, elle indique simplement à la Suisse dans quelle direction elle ne de
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onc pas à la Suisse, elle indique simplement à la
Suisse
dans quelle direction elle ne devrait pas se développer. Des tendance
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ys : le nucléaire ? Le nucléaire ! Il y a pour la
Suisse
, dès 1848, un danger certain : voilà un État fédéral, entouré d’États
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s un seul pays ! Si on veut sauver le fédéralisme
suisse
, il faut l’étendre aux dimensions du continent, quitte ensuite à fédé
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inent avec d’autres fédérations continentales. La
Suisse
est acculée à un certain centralisme dès qu’elle s’occupe d’objets tr
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sion des finances du Parlement français). Pour la
Suisse
, il en va de même : nous finançons le nucléaire grâce à six banques q