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e revue française un numéro spécial consacré à la
Suisse
, et j’avais tout naturellement pensé, pour l’introduire, à notre gran
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n sommes, nous savons bien que nous ne sommes pas
Suisses
, mais Neuchâtelois, comme vous, ou Vaudois, comme moi, ou Valaisan, o
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ment particulier et de ses propres écoles. […] En
Suisse
, il n’y a que les boîtes aux lettres et l’uniforme de nos milices qui
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nous faire dire à l’étranger : — Tiens, vous êtes
Suisse
? Comment se fait-il que vous parliez si bien le français ? Ramuz co
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iez si bien le français ? Ramuz concluait que la
Suisse
n’est qu’une entité politique et militaire, fort utile à ses peuples,
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. Or, tout ce que Ramuz m’écrivait au sujet de la
Suisse
dont je le priais de parler vaudrait également, ou bien plus, pour l’
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ême si elle n’existe pas, ou pas davantage que la
Suisse
selon Ramuz, finira bien par exister au moins autant. Avouons-le, san
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ai lu tout à l’heure, nous parlait de nos cantons
suisses
. Tantôt on nous dit au contraire : « Les Européens n’ont, au fond, pa
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res Français de différents partis, ou nous autres
Suisses
de différents cantons, nous n’aurions vraiment pas grand-chose en com
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ellement dans l’Allemagne de l’Est, mais aussi en
Suisse
, au Luxembourg, en Autriche, dans une partie de la Tchécoslovaquie, d