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a jamais cessé de manifester son attachement à la
Suisse
. Plusieurs ouvrages et de nombreux articles témoignent de cette fidél
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st pourquoi il serait erroné de parler de culture
suisse
: « par la langue, l’ethnie, la confession […], les cantons fédérés [
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u début des années 1970, si je ne m’abuse), « les
Suisses
se trouvent ainsi protégés contre l’illusion — propagée par l’école p
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jacobin, bonapartiste, laïque et obligatoire, la
Suisse
est-elle devenue un pays abâtardi, débilité, culturellement sous-déve
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tants — s’établissait, vers 1960, comme suit : 1°
Suisse
2,62 ; 2° Danemark 1,43 ; 3° Autriche 1,19 ; 4° Pays-Bas 1,15 ; 5° Su
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et celle de l’Université de Bâle, l’apport de la
Suisse
à la culture, compte tenu de ses dimensions géodémographiques, a été
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s voisins. Au xxe siècle encore, n’est-ce pas en
Suisse
qu’un dénommé Einstein, devenu citoyen de ce pays, avait posé les bas
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lètement synonymes. Ainsi, le pacte qui a créé la
Suisse
, en 1291, n’a pas été fait entre trois cantons, mais entre trois comm
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etites communautés rurales, comme au centre de la
Suisse
, ou petites cités, comme Genève — puis ensuite, tout d’un coup, par l
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n de cet état de choses est devenue la devise des
Suisses
dès le Moyen Âge, « Un pour tous et tous pour un », qui traduit exact
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la première cité grecque, dans les petits cantons
suisses
et à Genève, la démocratie pouvait jouer. Quand un pays est très peti
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de la nation, soit de la cité, soit du canton en
Suisse
. La réalité même de l’enseignement, tel qu’il était conçu au début, a
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s progrès du principe fédératif, comme les Ligues
suisses
ou les Provinces-Unies de Hollande surtout, ces deux formes d’État ne
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ou moins mal articulées ; vous trouvez les Ligues
suisses
et les Provinces-Unies de Hollande, que je citais comme premières exp
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été inspirés à Lénine par l’exemple des communes
suisses
. Bien que publié plusieurs fois, cela est absolument faux ; la vérité
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e au xixe siècle, notamment les États-Unis et la
Suisse
. J’insiste sur le fait qu’aucune des deux tendances n’a jamais été ré
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térieur, tendent à la réduire à ce qu’elle est en
Suisse
entre nos cantons : une simple limite administrative, qui ne fait plu
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opéens, connaissant mal l’histoire du fédéralisme
suisse
, ont tout de suite insisté sur la nécessité pour les États-nations de
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er. 20 mai 1966 On n’a jamais demandé aux cantons
suisses
de renoncer à leur souveraineté, ils ne l’auraient pas fait. On leur
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ut système fédéral (exemples : les États-Unis, la
Suisse
, la République fédérale d’Allemagne), on pourrait instituer un bicamé
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té ni dans les Ligues grecques ni dans les Ligues
suisses
pendant cinq siècles. 11 novembre 1966 J’appelle problème fédéraliste
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s d’évolution de type fédératif, celui des Ligues
suisses
des environs de 1300 jusqu’à 1798, et celui des Provinces-Unies de la
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ler vraiment de fédération dans le cas des Ligues
suisses
, comme dans le cas des Provinces-Unies. Il s’agit plutôt d’efforts ve
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diversité. Et ce qui a le plus manqué aux Ligues
suisses
, c’était un pouvoir central organisé, qui aurait été la traduction in
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solidement reliées à la base unitaire. Cas de la
Suisse
: une base d’unité assez faible et un axe de diversité très haut ; le
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re-goût de trahison nationale. 20 janvier 1967 En
Suisse
, le mot « fédéralisme » a pris le sens presque exclusif d’autonomie l
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nde. 20 mai 1966 On dit souvent qu’il a fallu aux
Suisses
six-cents ans pour arriver à faire une fédération. Erreur complète. I
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dération. Erreur complète. Il a fallu 550 ans aux
Suisses
pour ne pas faire une fédération et arriver à cette chute de leur pre
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antis par le fait de la fédération. Chaque canton
suisse
se trouve être lui-même, du fait qu’il est entré dans une fédération
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ter autonomes que là où elles étaient liguées (la
Suisse
). Au xixe siècle, l’État-nation seul est autonome. (Dans les nations