1
religieux. Elle traduira demain l’opposition des
nations
collectivistes et des patries personnalistes. Mais où sont les motifs
2
mateurs. Ce n’est pas sauver des entreprises, des
nations
, les intérêts (?) du monde. Sylveire demande : que signifie « sauver
3
la Vienne de Schubert — à l’heure où sombrent des
nations
sous l’uniforme barbarie — je les vois s’élever rayonnants dans la lu
4
s grande proportion d’habitants que dans d’autres
nations
de l’Europe. La plupart des citoyens suisses, qu’ils soient bourgeois
5
a proche histoire, il n’y a que l’imaginaire. Les
nations
, les plus vastes patries n’ont jamais été vues par personne : c’est l
6
r les pieds, par le cœur, et le rassemblement des
nations
invisibles, on nous dit que tout les oppose, qu’il faut choisir l’un
7
titre significatif : « Les Mœurs et l’Esprit des
nations
41. » Et l’on pense au titre de cet album de photos paru récemment en
8
r le jour de l’Éternel est proche pour toutes les
nations
. » (Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en ré
9
gués par l’industrie lourde au gouvernement d’une
nation
« chrétienne » revendiquer dans leurs discours la défense des « valeu
10
la personne un numéro. De la patrie on a fait la
nation
, — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du travailleur
11
ux melons. La France n’est plus contemporaine des
nations
qui l’entourent et qui la menacent. Tel est le fait. Elle souffre d’u
12
volutionnaire, c’est-à-dire sur la jeunesse de la
nation
. Mais la jeunesse française existe-t-elle ? On put le croire vers 192
13
e réalité, mais indestructible — qui demeure à la
Nation
, une fois l’État supprimé, une fois opérée la révolution personnalist
14
régionaliste, c’est une existence culturelle. Des
nations
débarrassées de leurs États et de leurs frontières, on peut dire qu’e
15
hercher leur origine spirituelle. Décadence de la
nation
française critique le nationalisme présent au nom de l’instinct qui r
16
collectivités, c’est l’histoire des peuples, des
nations
, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’e
17
s disons destin du siècle, nous disons destin des
nations
, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme.
18
és, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la
nation
, la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles ont encore
19
stin » souverain de la masse, de la classe, de la
nation
, du capital ou de l’État — car c’est de tout cela que se compose le d
20
tendez nous courber ? » La classe, le capital, la
nation
, les fameux « déterminismes historiques » ne sont rien que des créati
21
empêcherait d’imposer ce parti à l’ensemble de la
nation
. Le temps n’est pas aux rêves, et ce n’est pas l’affirmation d’une po
22
s choses, dans les partis, dans l’État ou dans la
nation
un principe de grandeur qui n’est plus que dans l’homme. Mais si nous
23
abord ce « fait-nation », et si on ne confond pas
nation
et état, nation et patrie14, nationalisme et autarchie, nation cultur
24
nation », et si on ne confond pas nation et état,
nation
et patrie14, nationalisme et autarchie, nation culturelle et région é
25
t, nation et patrie14, nationalisme et autarchie,
nation
culturelle et région économique. On n’est pas sûr, à lire Déat, qu’il
26
incipe spirituel, affectif et communautaire de la
nation
. Qu’est-ce qu’un plan de gouvernement qui paraît ignorer ce principe
27
d’idées qui forme ce qu’on appelle l’esprit d’une
nation
, c’est-à-dire la nation elle-même. Or c’est bien le principe d’une co
28
on appelle l’esprit d’une nation, c’est-à-dire la
nation
elle-même. Or c’est bien le principe d’une communauté nouvelle, ce fe
29
u corporatisme fasciste. 14. Cf. Décadence de la
nation
française, par Aron et Dandieu, et les dissociations que nous faisons
30
tions que nous faisons sans cesse de patrie et de
nation
, de nationalisme et d’impérialisme. 15. Cf. Nous voulons, n° 9 de L’
31
collectivités, c’est l’histoire des peuples, des
nations
, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’e
32
s disons destin du siècle, nous disons destin des
nations
, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme.
33
és, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la
nation
, la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles ont encore
34
un faux dieu (conscience morale, justice humaine,
nation
, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyanc
35
il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la
nation
, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles,
36
r le jour de l’Éternel est proche pour toutes les
nations
. » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réali
37
gués par l’industrie lourde au gouvernement d’une
nation
« chrétienne » revendiquer dans leurs discours la défense des « valeu
38
tung, toute expérience fasciste signifie pour une
nation
un appauvrissement spirituel dont les conséquences peuvent être sécul
39
n par l’État fasciste de l’idéal culturel d’une «
nation
» est clairement symbolisé par la substitution de l’insigne du Parti
40
religieux. Elle traduira demain l’opposition des
nations
collectivistes et des patries personnalistes. Mais où sont les motifs
41
mateurs. Ce n’est pas sauver des entreprises, des
nations
, les intérêts (?) du monde. On nous demande : que signifie « sauver l
42
insi des conflits individu-société, petite-patrie
nation
culturelle, initiative privée-plan. 57. La seule révolution qu’elle
43
la personne un numéro. De la patrie on a fait la
nation
, — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du travailleur
44
. Seul Pillau, le ministre, l’incarnation de leur
nation
, saura leur dire le mot de ce destin. « Nous avons perdu la guerre, B
45
tragique de leur patrie, l’idée profonde de leur
nation
, que Pillau définit comme la fidélité, et de tout sacrifier à cette f
46
rraient s’appliquer au destin de n’importe quelle
nation
, de n’importe quelle communauté. Le « fait nation », dans les dernièr
47
nation, de n’importe quelle communauté. Le « fait
nation
», dans les dernières phrases de Pillau, n’apparaît-il pas lié au seu
48
e sort de l’homme que sous l’aspect du sort de la
nation
? Tel est, je crois, le problème central qu’impose ce livre, et l’on
49
eut juger sainement la politique étrange de cette
nation
. Mais j’ai dit que cette œuvre pourrait s’intituler tout aussi bien «
50
par Robert Aron et Arnaud Dandieu entre patrie et
nation
; ne pourrait-on pas dire que les communautés fondées par l’attacheme
51
— sont essentiellement révolutionnaires ? Le mot
nation
dans son acception moderne n’a-t-il pas désigné d’abord l’idéal de la
52
nsion nécessaire et féconde entre la patrie et la
nation
. La révolution nécessaire ne sera ordre qu’à ce prix. C’est là son vr
53
collectivités, c’est l’histoire des peuples, des
nations
, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’e
54
s disons destin du siècle, nous disons destin des
nations
, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme.
55
és, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la
nation
, la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles ont encore
56
un faux dieu (conscience morale, justice humaine,
nation
, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyanc
57
il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la
nation
, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles,
58
r le jour de l’Éternel est proche pour toutes les
nations
. » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réali
59
gués par l’industrie lourde au gouvernement d’une
nation
« chrétienne » revendiquer dans leurs discours la défense des « valeu
60
tung, toute expérience fasciste signifie pour une
nation
un appauvrissement spirituel dont les conséquences peuvent être sécul
61
n par l’État fasciste de l’idéal culturel d’une «
nation
» est clairement symbolisé par la substitution de l’insigne du Parti
62
religieux. Elle traduira demain l’opposition des
nations
collectivistes et des patries personnalistes. Mais où sont les motifs
63
mateurs. Ce n’est pas sauver des entreprises, des
nations
, les intérêts (?) du monde. On nous demande : que signifie « sauver l
64
la personne un numéro. De la patrie on a fait la
nation
, — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du travailleur
65
n’est plus clairement aperçu, dans l’élite de la
nation
. On sent qu’un homme humain, intelligent, honnête et doué de sens cr
66
’État, la paix publique, la grandeur morale de la
nation
et le libre déploiement de ses forces créatrices. Le but est d’abord
67
é au parti avant la fidélité au bien commun de la
nation
. Ainsi, quand tout va bien, quand la machine paraît rouler d’elle-mêm
68
crise est là, les partis se mettent à déchirer la
nation
avec une absence de scrupules qui rappelle des temps fort décriés : c
69
é des partis n’agit pas autrement vis-à-vis de la
nation
et de ses intérêts supérieurs, que la moderne féodalité des trusts et
70
leurs », et y ajoutent celles de la race et de la
nation
, qui donnent à l’ensemble un dynamisme physique autrement impressionn
71
ure —, d’autre part la science des rapports de la
nation
et des autres nations — politique extérieure. Dans le cas de la Franc
72
a science des rapports de la nation et des autres
nations
— politique extérieure. Dans le cas de la France, si un homme se sent
73
êts » de l’État, ou au nom des « intérêts » de la
nation
. La politique reste quelque chose d’extérieur à son être véritable. D
74
n’est pas une obligation imposée par l’État ou la
nation
, mais, au contraire, l’État et la nation ne sont que les émanations,
75
at ou la nation, mais, au contraire, l’État et la
nation
ne sont que les émanations, les représentations extérieures de la ten
76
création de l’État — secteur organisé — et de la
nation
, idéal commun. Elle implique une hiérarchie : l’organisation devant ê
77
tat à la liberté créatrice de ceux qui forment la
nation
. C’est en vertu de notre conception de la personne que nous voulons a
78
nde la pluralité des vocations, des idéaux et des
nations
, et leur fédération sur pied d’égalité. Ainsi encore, notre méthode d
79
ériels aux œuvres spirituelles, enfin l’État à la
nation
. Dès lors il ne peut plus y avoir d’opposition entre la morale privée
80
questions de vie ou de mort pour l’ensemble de la
nation
. Ceux qui leur donneront une réponse efficace, donneront du même coup
81
e. 80. Les lecteurs de cette revue savent que la
nation
n’est une expression de l’universel qu’en raison de l’impuissance hum
82
ux-mêmes de donner à ce que nous disons ici de la
nation
un sens absolu de nationalisme autarchique qui est à l’opposé de notr
83
utant, fermente et empoisonne la vie morale de la
nation
. Il devient un foyer de fièvre et un facteur d’énervement. Les deux f
84
r plus le sort de l’homme que sous l’aspect de la
nation
? Tel est je crois le problème central qu’impose ce livre, et l’on ad
85
ut bien signifier l’opposition du peuple et de la
nation
? Par quel grossier abus du mot nation a-t-on pu venir à cette altern
86
e et de la nation ? Par quel grossier abus du mot
nation
a-t-on pu venir à cette alternative ? Lorsqu’à Valmy le général Kelle
87
llermann entraîne ses troupes au cri de « Vive la
Nation
! », les sans-culottes comprennent : « Vive la Révolution ! » Ils ont
88
évolution ! » Ils ont raison. Pour nous, la vraie
nation
française c’est la communauté des personnes responsables, conscientes
89
à Valmy entraîne ses troupes au cri de « Vive la
Nation
! » nation et peuple se confondaient alors dans la mystique de la rév
90
traîne ses troupes au cri de « Vive la Nation ! »
nation
et peuple se confondaient alors dans la mystique de la révolution. Au
91
ire ». Faudrait-il en déduire que le peuple et la
nation
s’opposent ? Les mots l’indiqueraient, non les faits : voilà bien le
92
que l’opposition n’est pas entre le peuple et la
nation
— entre les noms — mais entre « national » et « populaire », c’est-à-
93
n des relations qu’entretiennent notre cité et la
nation
des clercs. C’est mettre en discussion l’un des rapports fondamentaux
94
’esprit créateur », tremblons pour l’avenir de la
nation
. « Qu’on nous entende bien. La pensée ne sera absente nulle part. Mai
95
placez tous les conflits dans le cadre rigide des
nations
. La nation-bloc, telle que vous la concevez, est un danger dès qu’ell
96
i a fait la Révolution de 89, et qui est déjà une
nation
. Mais condamner le « fascisme » allemand, et fonder sur cette condamn
97
’est la communion du cœur avec chaque homme de la
nation
allemande. » De nouveau dressés, saluant à la romaine, ils pleuraient
98
me de la masse, l’obscur et puissant esprit de la
nation
, que le Führer est venu incarner, lui le pur, le simple, l’ami et le
99
ns, mais au contraire d’obtenir l’unanimité de la
nation
sur une question vitale. La « lutte électorale » revenait ainsi à la
100
cient pas forcément de la véritable volonté de la
nation
… Pour moi, ajoutait-il, je viens faire appel à vous tous pour la troi
101
and fondamental est aujourd’hui de constituer une
nation
unitaire, centralisée, une solide base mystique et étatique pour les
102
ustrer en remplaçant « esprit ou « autorité » par
nation
française, et « pouvoirs institués » par Conseil des ministres et Par
103
n’est plus clairement aperçu, dans l’élite de la
nation
. On sent qu’un homme humain, intelligent, honnête et doué de sens cri
104
’État, la paix publique, la grandeur morale de la
nation
et le libre déploiement de ses forces créatrices. Le but est d’abord
105
é au parti avant la fidélité au bien commun de la
nation
. Ainsi, quand tout va bien, quand la machine paraît rouler d’elle-mêm
106
crise est là, les partis se mettent à déchirer la
nation
avec une absence de scrupules qui rappelle des temps fort décriés : c
107
é des partis n’agit pas autrement vis-à-vis de la
nation
et de ses intérêts supérieurs, que la moderne féodalité des trusts et
108
leurs », et y ajoutent celles de la race et de la
nation
, qui donnent à l’ensemble un dynamisme physique autrement impressionn
109
ure —, d’autre part la science des rapports de la
nation
et des autres nations — politique extérieure. Dans le cas de la Franc
110
a science des rapports de la nation et des autres
nations
— politique extérieure. Dans le cas de la France, si un homme se sent
111
êts » de l’État, ou au nom des « intérêts » de la
nation
. La politique reste quelque chose d’extérieur à son être véritable. D
112
n’est pas une obligation imposée par l’État ou la
nation
, mais au contraire, l’État et la nation ne sont que les émanations, l
113
tat ou la nation, mais au contraire, l’État et la
nation
ne sont que les émanations, les représentations extérieures de la ten
114
création de l’État — secteur organisé — et de la
nation
, idéal commun. Elle implique une hiérarchie : l’organisation devant ê
115
nde la pluralité des vocations, des idéaux et des
nations
, et leur fédération sur pied d’égalité. Ainsi encore, notre méthode d
116
ériels aux œuvres spirituelles, enfin l’État à la
nation
. Dès lors il ne peut plus y avoir d’opposition entre la morale privée
117
questions de vie ou de mort pour l’ensemble de la
nation
. Ceux qui leur donneront une réponse efficace, donneront du même coup
118
e… 45. Les lecteurs de cette revue savent que la
nation
n’est une expression de l’universel qu’en raison de l’impuissance hum
119
ux-mêmes de donner à ce que nous disons ici de la
nation
un sens absolu de nationalisme autarchique qui est à l’opposé de notr
120
e but soit ici la société prolétarienne, et là la
nation
allemande, — qui sont censées configurer la culture. 2. Or cette mesu
121
d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de
nations
: celles qu’on dit vieilles, et celles qui se disent rajeunies. Les v
122
, et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles
nations
mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
123
gardé un certain nombre de possibilités dont les
nations
plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
124
it : ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
125
re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les
nations
« rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
126
unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les
nations
dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
127
osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
128
uvent sans preuve, un grand mythe de communauté :
nation
unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
129
sorte de révélateur chimique de la vocation d’une
nation
. C’est à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Eur
130
est à la faveur d’une famine que les plus grandes
nations
de l’Europe moderne ont découvert le sens de leur histoire et l’aveni
131
« totalitaire ». Là où depuis cent ans ou plus la
nation
existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
132
s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou
nation
— reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
133
nstituent pas un danger interne pour les vieilles
nations
libérales, elles constituent cependant une menace extérieure matériel
134
es ou parlementaires professionnels, coupés de la
nation
vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
135
cines. Notre seule chance de salut, à nous autres
nations
libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
136
er : ici commence un monde étrange, ici règne une
nation
dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
137
oment où son objet (Dieu, la culture, l’amour, la
nation
, le travail, etc.) s’éloigne ou s’affaiblit, ou même cesse d’être pré
138
discours et les articles de journaux, avec état,
nation
, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, clocher, etc.
139
les et leurs élites, entre les classes, entre les
nations
de l’Europe, entre les hommes d’une même nation, entre les actes de c
140
nations de l’Europe, entre les hommes d’une même
nation
, entre les actes de chaque homme et l’idéal qu’il concevait. La misèr
141
uand il est question de l’Allemagne. C’est que la
nation
française existe depuis 1789 ; et qu’elle existe même si réellement q
142
en général, à côté d’elle, la volonté d’être une
nation
. Un Français qui proclame aujourd’hui, à grand éclat, qu’il veut être
143
l » cela ne rend plus du tout le son du « Vive la
Nation
! » de Valmy… C’est pourquoi le Français moyen traduit national-socia
144
s combattants, je suis enfin l’annonciateur de la
nation
allemande à venir. C’était l’incarnation de la commune mesure, la fin
145
a mesure, et son incarnation visible à tous. « La
nation
est le contenu et la substance de l’empire. Elle est le but de tout o
146
onner le pain, d’abord rendre sa « liberté » à la
nation
. La culture viendrait après : on la taxait pour le moment de superstr
147
aboration judicieuse de tous les organismes de la
nation
», dit Rosenberg. Et il ajoute que « la révolution (nationale-sociali
148
parole du Führer est « la volonté organisée de la
nation
». Dans les deux régimes, on s’efforcera de démontrer que d’autant pl
149
fois plébiscité par une formidable majorité de la
nation
. « Führer » signifie d’ailleurs, littéralement, guide et non chef. (D
150
e but soit ici la société prolétarienne, et là la
nation
allemande, qui sont censées configurer la culture. 2° Or cette mesure
151
rre ; le Führer s’il n’y a pas une religion de la
Nation
. Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein, c’est l’inca
152
d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de
nations
: celles qu’on dit vieilles et celles qui se disent rajeunies. Les vi
153
s et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles
nations
mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
154
gardé un certain nombre de possibilités dont les
nations
plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
155
it : ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
156
re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les
nations
« rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
157
unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les
nations
dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
158
osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
159
uvent sans preuve, un grand mythe de communauté :
nation
unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
160
sorte de révélateur chimique de la vocation d’une
nation
. C’est à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Eur
161
est à la faveur d’une famine que les plus grandes
nations
de l’Europe moderne ont découvert le sens de leur histoire et l’aveni
162
-guerre. Si l’Europe d’aujourd’hui est divisée en
nations
« rajeunies » et nations vieilles, cela s’explique d’abord par l’hist
163
jourd’hui est divisée en nations « rajeunies » et
nations
vieilles, cela s’explique d’abord par l’histoire : les nations « raje
164
les, cela s’explique d’abord par l’histoire : les
nations
« rajeunies » sont tout simplement celles qui n’avaient pas encore d’
165
s cela s’explique ensuite par la misère : car ces
nations
ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise totale. Ainsi l’opp
166
ins totalitaire. Là où depuis cent ans ou plus la
nation
existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
167
s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou
nation
— reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
168
nstituent pas un danger interne pour les vieilles
nations
libérales, elles constituent cependant une menace extérieure matériel
169
es ou parlementaires professionnels, coupés de la
nation
vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
170
cines. Notre seule chance de salut, à nous autres
nations
libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
171
er : ici commence un monde étrange, ici règne une
nation
dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
172
culture et aux activités les plus diverses de la
nation
; je m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre élan vers ce qu
173
ur à justifier les passions d’une classe ou d’une
nation
. Mais l’esprit n’a pas de pouvoir, s’il refuse d’être initiateur. L’e
174
faisceau, la troupe d’assaut, puis le Parti ou la
nation
organisée. On l’oppose à la masse anonyme, tout autant qu’à l’individ
175
phique, il correspond à la réalité profonde de la
Nation
, à la réalité précise du Parti. Nous n’avons pas à « corriger » de te
176
ntradictions qui empêtrent nos vies et la vie des
nations
depuis cent ans restent stériles, c’est que l’humanité a perdu la vis
177
discours et les articles de journaux, avec état,
nation
, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, clocher, etc.
178
ée sur le sens de certains maîtres-mots : esprit,
nation
, révolution, salut…) Et, comme pour protéger ces conventions précaire
179
leur parti ou de leurs personnes avant ceux de la
nation
et de son « honneur ». Cette situation dicte à Hitler les grandes lig
180
Une seule réalité fonde à ses yeux l’unité de la
nation
allemande : celle de la race. Mais pour la rendre populaire, il faut
181
es 200 familles du racisme57, les « ennemis de la
nation
». 2° Lutte contre l’étranger. — Là encore, Hitler va trouver une bas
182
haines communes sur laquelle puisse s’unifier la
nation
. Le Diktat de Versailles, signé par des diplomates lâches ou traîtres
183
nt l’action paraissait néfaste aux intérêts de la
nation
. Pour le reste, la tactique d’Hitler rappelle plutôt celle des lénini
184
s’abat sans scrupule humain sur les ennemis de la
nation
: toujours, il faut « faire vite », déjouer un complot à la dernière
185
dépassement ne sera pas amorcé par la France, les
nations
jeunes, faute d’un autre modèle, se laisseront engager dans des imita
186
nisme, l’esprit centralisateur, le principe de la
nation
armée, disciplinée dans un cadre rigide, tout cela ne cesse d’être st
187
oment où son objet (Dieu, la culture, l’amour, la
nation
, le travail, etc.) s’éloigne ou s’affaiblit, ou même cesse d’être pré
188
discours et les articles de journaux, avec État,
nation
, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, esprit de clo
189
les et leurs élites, entre les classes, entre les
nations
de l’Europe, entre les hommes d’une même nation, entre les actes de c
190
nations de l’Europe, entre les hommes d’une même
nation
, entre les actes de chaque homme et l’idéal qu’il concevait. La misèr
191
uand il est question de l’Allemagne. C’est que la
nation
française existe depuis 1789 ; et qu’elle existe même si réellement q
192
en général, à côté d’elle, la volonté d’être une
nation
. Un Français qui proclame aujourd’hui, à grand éclat, qu’il veut être
193
l » cela ne rend plus du tout le son du « Vive la
Nation
! » de Valmy… C’est pourquoi le Français moyen traduit national-socia
194
s combattants, je suis enfin l’annonciateur de la
nation
allemande à venir. C’était l’incarnation de la commune mesure, la fin
195
a mesure, et son incarnation visible à tous. « La
nation
est le contenu et la substance de l’empire. Elle est le but de tout o
196
onner le pain, d’abord rendre sa « liberté » à la
nation
. La culture viendrait après : on la taxait pour le moment de superstr
197
aboration judicieuse de tous les organismes de la
nation
», dit Rosenberg. Et il ajoute que « la révolution (nationale-sociali
198
parole du Führer est « la volonté organisée de la
nation
». Dans les deux régimes, on s’efforcera de démontrer que d’autant pl
199
fois plébiscité par une formidable majorité de la
nation
. « Führer » signifie d’ailleurs, littéralement, guide et non chef. (D
200
e but soit ici la société prolétarienne, et là la
nation
allemande, qui sont censées configurer la culture. 2° Or cette mesure
201
rre ; le Führer s’il n’y a pas une religion de la
Nation
. Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein, c’est l’inca
202
d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de
nations
: celles qu’on dit vieilles et celles qui se disent rajeunies. Les vi
203
s et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles
nations
mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
204
gardé un certain nombre de possibilités dont les
nations
plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
205
it : ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
206
re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les
nations
« rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
207
unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les
nations
dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
208
osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
209
uvent sans preuve, un grand mythe de communauté :
nation
unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
210
sorte de révélateur chimique de la vocation d’une
nation
, ou des fantasmes de compensation qui en tiendrons lieu pour un temps
211
n temps. Si l’Europe d’aujourd’hui est divisée en
nations
« rajeunies » et nations vieilles, cela s’explique d’abord par l’hist
212
jourd’hui est divisée en nations « rajeunies » et
nations
vieilles, cela s’explique d’abord par l’histoire : les nations « raje
213
les, cela s’explique d’abord par l’histoire : les
nations
« rajeunies » sont tout simplement celles qui n’avaient pas encore d’
214
s cela s’explique ensuite par la misère : car ces
nations
ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise totale. Ainsi l’opp
215
otalitaire. Là où depuis deux ou trois siècles la
nation
existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
216
s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou
nation
— reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
217
nstituent pas un danger interne pour les vieilles
nations
libérales, elles n’en sont pas moins une menace extérieure matérielle
218
es ou parlementaires professionnels, coupés de la
nation
vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
219
cines. Notre seule chance de salut, à nous autres
nations
libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
220
er : ici commence un monde étrange, ici règne une
nation
dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
221
culture et aux activités les plus diverses de la
nation
; je m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre élan vers ce qu
222
ur à justifier les passions d’une classe ou d’une
nation
. Mais l’esprit n’a pas de pouvoir, s’il refuse d’être initiateur. L’e
223
faisceau, la troupe d’assaut, puis le Parti ou la
nation
organisée. On l’oppose à la masse anonyme, tout autant qu’à l’individ
224
phique, il correspond à la réalité profonde de la
Nation
, à la réalité précise du Parti. Nous n’avons pas à « corriger » de te
225
ntradictions qui empêtrent nos vies et la vie des
nations
depuis cent ans restent stériles, c’est que l’humanité a perdu la vis
226
rle, à tort ou à raison, d’États chrétiens, ou de
nations
, de forces, de civilisation chrétiennes. Tout cela se trouve mis au d
227
ribus nomades qui constituaient, aux origines, la
nation
juive ? Une similitude facile nous permet de l’imaginer : l’histoire
228
on ne peut rien comprendre de ce qui touche à la
nation
des Juifs. Destin nomade, vocation messianique. Destin visible, insig
229
dans la perspective de la fin assignée à toute la
nation
: l’Éternel Dieu et son service. Ainsi l’Arche de l’Alliance nous app
230
n même temps animateur de toutes les œuvres d’une
nation
, tant matérielles que politiques et spirituelles65. L’histoire des ci
231
ité et d’attitude sociale adoptées par les deux «
nations
»76. Ce qui est déterminant pour cette analogie, ce qui lui donne son
232
irituelle et matérielle des divers membres de ces
nations
éparses ou persécutées, esprit à la fois traditionaliste et hardiment
233
les rapports de la politique, de l’économie de la
nation
et de la culture sont un peu moins simplets que ces partisans ne le c
234
et de lettres de noblesse, et grands prêteurs. La
Nation
, c’est alors la noblesse, le clergé et la bourgeoisie. Le peuple n’es
235
vain et du public, ou même de la culture et de la
nation
, qui se pose enfin dans son urgence et son ampleur. Pourquoi lit-on s
236
voulu se séparer des intérêts fondamentaux de la
nation
. Ce phénomène est apparu dès le romantisme, avec la théorie de l’art
237
ement des préoccupations, jugées vulgaires, de la
nation
; tandis que les autres spéculaient commercialement sur la paresse de
238
sent qu’il est en communion avec les soucis de la
nation
, sa vie réelle et sa nature profonde. Mais un tel redressement de la
239
Suisses, plus vitaux encore que pour les grandes
nations
qui nous entourent. Et c’est pourquoi enfin, j’y reviens, acheter des
240
vie publique, et dans les couches profondes de la
nation
. Je dis que la crise de la culture est dans la rue. Je dis que la cul
241
tout péril fasciste est écarté d’emblée pour une
nation
qui dévoue tous ses enthousiasmes aux soins que réclame la vieillesse
242
rolétariat, prospérité, abondance, grandeur de la
nation
… mythes qu’il faut ensuite imposer de force à la conscience de tout u
243
es de province où se rencontrent les femmes de la
nation
la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïcard, il accuse
244
er la subsistance des « petites patries » dans la
nation
abstraitement unifiée ? La ligne d’autocar fait partie du pays. Elle
245
es de province où se rencontrent les femmes de la
nation
la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïcard, il accuse
246
tout péril fasciste est écarté d’emblée pour une
nation
qui sait encore dévouer ses enthousiasmes aux soins que réclame la vi
247
er la subsistance des « petites patries » dans la
nation
abstraitement unifiée ? La ligne d’autocar fait partie du pays. Elle
248
diverses activités de l’homme dans le cadre de la
nation
. Essayons donc de définir le mot « violence », c’est-à-dire de décrir
249
er la subsistance des « petites patries » dans la
nation
abstraitement unifiée ? La ligne d’autocar fait partie du pays. Elle
250
ens de ce qui est européen et commun à toutes les
nations
; étant eux-mêmes dans la mesure où ils sont cela, dans la mesure où
251
trouvé, le sens de la réalité irremplaçable d’une
nation
. L’autorité qu’une certaine presse suisse s’était acquise à l’étrange
252
de la culture : un microcosme des valeurs que les
nations
qui nous entourent ont illustrées l’une après l’autre, mais n’ont pas
253
me « personne », des vocations spéciales d’autres
nations
. Et c’est là notre vocation. Neutralité, sur le plan culturel, ce n’e
254
revendication de liberté selon les classes ou les
nations
). ⁂ Autre danger : si l’on questionne directement les gens sur leurs
255
etrouvé soudain le cri de la Révolution : Vive la
Nation
! Or ce cri qui lui donne la victoire le condamne. Je simplifie encor
256
’une classe, puis d’une race, et finalement de la
nation
armée. J’insisterai fortement sur ce point : il ne s’agissait pas de
257
croire à la première réalité qui se présente — la
nation
— , on ne peut pas exprimer d’une manière plus précise et ramassée la
258
ef qui est l’incarnation du destin immortel de la
nation
. M. Goebbels s’adresse à son Führer dans le langage même du piétisme
259
ts sont en réalité divinisés, et que l’État ou la
nation
sont le contenu réel de ces cultes nouveaux, ce n’est pas seulement s
260
ns les pays totalitaires, on la rend au nom de la
nation
, ou ce qui revient au même, au nom du peuple. Or le dieu qu’on révère
261
eligion chrétienne, mais bien par l’intérêt de la
nation
. On le tolère dans la mesure où il peut lui rendre service. « Pour le
262
aurait tolérer une religion qui est au-dessus des
nations
et des classes dans un État qui se donne pour l’absolu, et qui se fon
263
Claudel. ⁂ L’esprit totalitaire, religion de la
nation
, tel est le fait qui domine le xx e siècle. Une religion de la nation
264
ait qui domine le xx e siècle. Une religion de la
nation
déifiée. À condition que l’on prenne ces mots dans leur sens littéral
265
age — vraiment c’est une religion, et vraiment la
nation
a pris la place de Dieu. Je ne connais pas de définition plus simple,
266
me, monumental et pétrifié, l’immense idole de la
nation
armée, encensée par des foules en rang, dans une hystérie solennelle,
267
il n’y en a plus que 1 200 000d. La dignité de la
nation
est rétablie, et nous voici sauvés du communisme. — Même couplet au s
268
re le Grand, qu’il a fait de la Russie une grande
nation
, que les ouvriers s’y sentent chez eux, et mettent dans l’URSS tout l
269
r rapport au mouvement total, à la religion de la
nation
armée ? ⁂ Mais revenons à des choses plus sérieuses. Voyons à quoi te
270
conflits et les passions à l’échelle de la seule
nation
. Tel est le sens du totalitarisme : c’est la nation totale qui est se
271
tion. Tel est le sens du totalitarisme : c’est la
nation
totale qui est seule dotée de qualités individuelles, d’initiative ré
272
a liberté, dans son esprit, est un attribut de la
nation
, et non pas des individus. Elle suppose même le renoncement aux liber
273
terdisent aux particuliers, sont reportées sur la
nation
divinisée et deviennent son apanage. La nation étant Dieu a tous les
274
la nation divinisée et deviennent son apanage. La
nation
étant Dieu a tous les droits. Sa volonté seule définit ce qui est le
275
ie d’un particulier devient le devoir sacré de la
nation
: l’orgueil est glorifié, quand il est national, les attitudes provoc
276
attitudes provocantes sont de règle, en tant que
nation
, ou le droit de se faire valoir comme le plus grossier nouveau riche.
277
lus nombreux, le plus infaillible des peuples. La
nation
des totalitaires se comporte exactement corme les « bandits d’honneur
278
adence, aux yeux du Duce. Ainsi la religion de la
nation
a pour contenu la volonté de puissance. Mais cette volonté, en pratiq
279
eut conduire qu’à la guerre, car tout de même, la
nation
infaillible n’est pas seule dans le monde réel, comme elle est seule
280
ussie nouvelle. Résumons-nous : la religion de la
nation
, à défaut d’autre foi réelle, a pour contenu la volonté de domination
281
eurs qui l’ont créée. Gardienne des cols pour les
nations
, gardienne de la doctrine commune à tous les peuples, elle n’a pas d’
282
ni d’autre vocation. Elle n’est pas elle-même une
nation
, mais elle est davantage que cela : elle est le lieu et la formule du
283
existence de tout ce qui ne serait pas une grande
nation
monolithique, fondée sur l’unité — toute théorique d’ailleurs — de la
284
pas dans le nationalisme ! Nous ne sommes pas une
nation
; ni trois nations ; ni même vingt-deux petites nations. Nous sommes
285
alisme ! Nous ne sommes pas une nation ; ni trois
nations
; ni même vingt-deux petites nations. Nous sommes une Confédération d
286
n ; ni trois nations ; ni même vingt-deux petites
nations
. Nous sommes une Confédération de communautés régionales. C’est dans
287
s ou moins sérieusement de devenir nous aussi une
nation
, notre compte sera vite réglé. Car : 1° nous perdrons notre raison d’
288
° nous ne pouvons devenir qu’une des plus petites
nations
de l’Europe, et une nation divisée contre elle-même en trois races et
289
’une des plus petites nations de l’Europe, et une
nation
divisée contre elle-même en trois races et trois langues, si ce n’est
290
ès lors, quelle force opposerons-nous aux grandes
nations
qui nous entourent ? Nous serons dépecés en trois Anschluss. Ce n’est
291
st à peine si les Italiens avaient jamais été une
nation
; Hitler une religion de l’État, et les Allemands l’apprennent pénibl
292
manque de main-d’œuvre en 1938. La dignité de la
nation
est rétablie. L’autorité est restaurée. « Et nous voici sauvés du com
293
r rapport au mouvement total, à la religion de la
nation
, et au contenu de cette religion, la volonté collective de puissance
294
essionnelle ; c’est-à-dire qu’à la religion de la
nation
et de la Race ne s’oppose plus que la foi proprement dite : contre-ép
295
’a aucune importance. Car ce qui compte, c’est la
Nation
, et non pas les individus. Or la Nation, pratiquement c’est l’État. E
296
c’est la Nation, et non pas les individus. Or la
Nation
, pratiquement c’est l’État. Et cet État est né de la guerre ; il y pr
297
uerre perdue, quelle que soit son issue, pour les
nations
démocratiques. D’une guerre totale, telle que nous imposerait l’Allem
298
ne soit pas cette volonté anxieuse de croire à la
Nation
… Le seul problème pratique, sérieux, urgent et réellement fondamental
299
ême esprit centralisateur ; même exaltation de la
nation
considérée comme missionnaire d’une idée ; même goût des fêtes symbol
300
tries locales, et seule expression unitaire de la
Nation
; jouissant d’un pouvoir dictatorial dans l’application de ses pouvoi
301
organisé et de l’organisateur, de l’État et de la
Nation
, qui conduit au désordre flagrant des démocraties, et à cette fixatio
302
es-nous sûrs que le réarmement massif profite aux
nations
pacifiques ? Sommes-nous même sûrs qu’il soit un avantage certain pou
303
même sûrs qu’il soit un avantage certain pour les
nations
qui glorifient la guerre ? La vraie raison de la course aux armements
304
’idée de proposer qu’on donne la peste à toute la
nation
. Or c’est à peu près cela qu’on nous propose : faire vivre le peuple
305
litaires, selon la doctrine officielle dite de la
nation
armée. Mussolini l’a très bien dit : « La discipline militaire impliq
306
fierait bientôt le partage de notre État en trois
nations
. Ce serait la négation la plus radicale des bases mêmes de la Confédé
307
igné pour but prochain de refaire des cadres à sa
nation
. Car sans cadres, l’économie périclitait, et la « défense nationale »
308
jet légitime et possible à la passion : l’idée de
nation
symbolisée par le Führer. D’abord on prive la femme de son auréole ro
309
alistes. On s’y réclame très curieusement de la «
nation
» bretonne, du manifeste de Mounier, des droits de l’homme, de Jaurès
310
e du voyageur. On passe la frontière d’une de ces
nations
neuves : on s’imagine que tout, êtres et choses, va nous montrer des
311
pas mort en héros, mais en paria, aux yeux de sa
nation
. Comme je sortais, vivement impressionné par le courage sérieux (sans
312
lle illusion de la classe, corps étranger dans la
nation
. Et les partis bourgeois, sans qu’il nous en ait coûté beaucoup d’eff
313
ermes que ses confrères ; 6° ne dénigre jamais sa
nation
et ses chefs ; 7° demande des articles à des écrivains et à des savan
314
st à peine si les Italiens avaient jamais été une
nation
; Hitler une religion de l’État, et les Allemands l’apprennent pénibl
315
placez tous les conflits dans le cadre rigide des
nations
. La nation-bloc, telle que vous la concevez, est un danger dès qu’ell
316
’âme des masses, le sombre et puissant râle d’une
nation
possédée par l’Homme au sourire extasié, — lui le pur et le simple, l
317
obsession de l’unité-bloc ; même exaltation de la
nation
considérée comme missionnaire d’une idée ; même sens des fêtes symbol
318
, on les a contraints à distinguer l’Église de la
Nation
. Malgré eux, à leur cœur défendant, contre leurs traditions les plus
319
t-ce aujourd’hui seulement que la vérité de cette
nation
paraît, et alors, c’est nous qui rêvions lorsque nous lui trouvions d
320
ns un camp sous le prétexte de « protection de la
Nation
». Les organisations antifascistes de l’étranger, intervenant publiqu
321
ession unique (plus encore que le synonyme) de la
nation
, de l’économie, de la culture, de la race, et de la société. Formule
322
manque de main-d’œuvre en 1938. La dignité de la
nation
est rétablie. L’autorité est restaurée. « Et nous voici sauvés du com
323
r rapport au mouvement total, à la religion de la
nation
, et au contenu de cette religion, la volonté collective de puissance
324
chrétienne ; c’est-à-dire qu’à la religion de la
nation
et de la Race ne s’oppose plus que la foi proprement dite : contre-ép
325
’a aucune importance. Car ce qui compte, c’est la
Nation
, et non pas les individus. Or la Nation, pratiquement c’est l’État. E
326
c’est la Nation, et non pas les individus. Or la
Nation
, pratiquement c’est l’État. Et cet État est né de la guerre ; il y pr
327
uerre perdue, quelle que soit son issue, pour les
nations
démocratiques. D’une guerre totale, telle que nous l’imposerait l’All
328
ne soit pas cette volonté anxieuse de croire à la
Nation
… Le seul problème pratique, sérieux, urgent et réellement fondamental
329
ns, mais au contraire d’obtenir l’unanimité de la
nation
sur une question vitale. La « lutte électorale » revenait ainsi à la
330
cient pas forcément de la véritable volonté de la
nation
… Pour moi, ajoutait-il, je viens faire appel à vous tous pour la troi
331
and fondamental est aujourd’hui de constituer une
nation
unitaire, centralisée, une solide base mystique et étatique pour les
332
leur parti ou de leurs personnes avant ceux de la
nation
et de son « honneur ». Cette situation dicte à Hitler les grandes lig
333
Une seule réalité fonde à ses yeux l’unité de la
nation
allemande : celle de la race. Mais pour la rendre populaire, il faut
334
es 200 familles du racisme21, les « ennemis de la
nation
». 2° Lutte contre l’étranger. — Là encore, Hitler va trouver une bas
335
haines communes sur laquelle puisse s’unifier la
nation
. Le Diktat de Versailles, signé par des diplomates lâches ou traîtres
336
nt l’action paraissait néfaste aux intérêts de la
nation
. Pour le reste, la tactique d’Hitler rappelle plutôt celle des lénini
337
s’abat sans scrupule humain sur les ennemis de la
nation
: toujours, il faut « faire vite », déjouer un complot à la dernière
338
dépassement ne sera pas amorcé par la France, les
nations
jeunes, faute d’un autre modèle, se laisseront engager dans des imita
339
nisme, l’esprit centralisateur, le principe de la
nation
armée, disciplinée dans un cadre rigide, tout cela ne cesse d’être st
340
ntralisation rigide, confusion de l’État et de la
Nation
) s’opposait dans le fait à toute application honnête des deux princip
341
u principe fédératif ne fut pas exploitée par les
nations
qui l’avaient remportée comme malgré elles et en dépit de leurs intér
342
tent aujourd’hui. Le premier groupe est celui des
nations
qui respectent l’Église et la personne. Nous y trouvons des formes de
343
plus loin encore, lorsqu’on parle par exemple de
nation
chrétienne, ou même de civilisation chrétienne pour désigner l’Europe
344
onflits politiques au sein des foules des grandes
nations
. Or, nous n’avons pas de grandes villes, et nous ne sommes pas une gr
345
grandes villes, et nous ne sommes pas une grande
nation
. La seule voie qui nous reste ouverte est celle d’un théâtre de group
346
it : j’ai entendu son râle d’amour, le râle d’une
nation
possédée par l’homme au sourire extasié. Mais cet homme lui-même, qu’
347
la Vienne de Schubert — à l’heure où sombrent des
nations
sous l’uniforme barbarie — je les vois s’élever rayonnants dans la lu
348
ns toutes ces querelles de ménage que se font les
nations
d’Europe, il s’agit moins d’humeurs que de lexiques incompatibles. Ai