1
oint qu’elle n’est plus une entrave à la violence
animale
déchaînée dans le corps du joueur à la vue de la prairie rase où rebo
2
ateurs par quoi l’homme ne se distingue plus de l’
animal
. Louée soit ma force et tout ce qui l’exalte, et tout ce qui la dompt
3
ue dans la description la plus réaliste de la vie
animale
. Et n’est-ce pas justement parce qu’il est poète qu’il peut atteindre
4
re énergie physique. Partout rôdent des présences
animales
. Tandis que sur la plaine s’élève le long beuglement des taureaux et
5
e désir ». Une intelligence si profonde de la vie
animale
suppose entre l’homme et la bête une sympathie que Montherlant note à
6
s l’eau des nuits, et quelquefois j’en ramène des
animaux
aux yeux bizarres où je sais lire les signes. » Comme je ne répondais
7
erres précieuses en passant par toutes les formes
animales
. Pour lui, les choses n’ont d’intérêt que par les rapports qu’il leur
8
’expliqua qu’il en était ainsi chaque nuit, que l’
animal
devenait nerveux et que depuis quelques semaines, il avait dû le mett
9
s plus cocasses, que la forme des fleurs, que les
animaux
qui circulent. Un auteur qui n’imite personne court bientôt le risque
10
plus souvent malencontreux, ou qu’il invente des
animaux
dont la complexité ne le cède en rien à celle de l’introspection la p
11
e par un « Torse de femme » de Marcel Gimond, des
animaux
pleins d’innocence et de drôlerie de Petersen. André Kertész, l’un de
12
es localisations de surfaces et temporaires. (Les
animaux
et les arbres ne sont pas révolutionnaires.) Et ce n’est pas qu’il ai
13
s l’eau des nuits, et quelquefois j’en ramène des
animaux
aux yeux bizarres où je sais lire les signes. » Comme je ne répondais
14
erres précieuses en passant par toutes les formes
animales
. L’âme du monde palpite dans cette confidence. Il m’enseigne que la p
15
’expliqua qu’il en était ainsi chaque nuit, que l’
animal
devenait nerveux et que depuis quelques semaines, il avait dû le mett
16
souriant de fauteuil en divan, portant de petits
animaux
au museau pointu sur leurs épaules naguère divines. Je pars à l’avent
17
e pas sous le soleil et nous entoure d’une rumeur
animale
tenace comme toutes ces odeurs de la terre, des herbes et des bêtes.
18
ut l’apprentissage de la conduite des hommes, des
animaux
et des éléments naturels. Pour nous, nous développons un sens plutôt
19
igne de santé. Tacite prétend que l’élan est un
animal
aux jambes dépourvues d’articulations, en sorte qu’il ne peut se couc
20
ve sans défense. Tacite n’a jamais vu d’élan. Ces
animaux
d’allure fantastique déambulent à la tombée de la nuit dans les clair
21
ls de l’homme à la nature sous toutes ses formes,
animales
, végétales, domestiquées ou catastrophiques. Je suis scandalisé quand
22
e sur le parc incertain. Palpitation lointaine et
animale
du silence. Le long de la crête des forêts, une rougissante lueur ava
23
religieux. Elle traduira demain l’opposition des
nations
collectivistes et des patries personnalistes. Mais où sont les motifs
24
mateurs. Ce n’est pas sauver des entreprises, des
nations
, les intérêts (?) du monde. Sylveire demande : que signifie « sauver
25
souriant de fauteuil en divan, portant de petits
animaux
au museau pointu sur leurs épaules naguère divines. Je pars à l’avent
26
e pas sous le soleil et nous entoure d’une rumeur
animale
tenace comme toutes ces odeurs de la terre, des herbes et des bêtes.
27
ut l’apprentissage de la conduite des hommes, des
animaux
et des éléments naturels. Pour nous, nous développons un sens plutôt
28
— ces parvenus. Tacite prétend que l’élan est un
animal
aux jambes dépourvues d’articulations, en sorte qu’il ne peut se couc
29
ve sans défense. Tacite n’a jamais vu d’élan. Ces
animaux
d’allure fantastique déambulent à la tombée de la nuit dans les clair
30
ls de l’homme à la nature sous toutes ses formes,
animales
, végétales, domestiquées ou catastrophiques. Je suis scandalisé quand
31
e sur le parc incertain. Palpitation lointaine et
animale
du silence. Le long de la crête des forêts, une rougissante lueur ava
32
la Vienne de Schubert — à l’heure où sombrent des
nations
sous l’uniforme barbarie — je les vois s’élever rayonnants dans la lu
33
s grande proportion d’habitants que dans d’autres
nations
de l’Europe. La plupart des citoyens suisses, qu’ils soient bourgeois
34
a proche histoire, il n’y a que l’imaginaire. Les
nations
, les plus vastes patries n’ont jamais été vues par personne : c’est l
35
r les pieds, par le cœur, et le rassemblement des
nations
invisibles, on nous dit que tout les oppose, qu’il faut choisir l’un
36
titre significatif : « Les Mœurs et l’Esprit des
nations
41. » Et l’on pense au titre de cet album de photos paru récemment en
37
r le jour de l’Éternel est proche pour toutes les
nations
. » (Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en ré
38
gués par l’industrie lourde au gouvernement d’une
nation
« chrétienne » revendiquer dans leurs discours la défense des « valeu
39
la personne un numéro. De la patrie on a fait la
nation
, — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du travailleur
40
ux melons. La France n’est plus contemporaine des
nations
qui l’entourent et qui la menacent. Tel est le fait. Elle souffre d’u
41
volutionnaire, c’est-à-dire sur la jeunesse de la
nation
. Mais la jeunesse française existe-t-elle ? On put le croire vers 192
42
service du « minimum de vie » que n’importe quel
animal
s’assure à moins de frais. Sinistre farce. Morale officielle de la Tr
43
çon de développer ce qui dans l’homme est le plus
animal
, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Pap
44
e réalité, mais indestructible — qui demeure à la
Nation
, une fois l’État supprimé, une fois opérée la révolution personnalist
45
régionaliste, c’est une existence culturelle. Des
nations
débarrassées de leurs États et de leurs frontières, on peut dire qu’e
46
hercher leur origine spirituelle. Décadence de la
nation
française critique le nationalisme présent au nom de l’instinct qui r
47
collectivités, c’est l’histoire des peuples, des
nations
, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’e
48
s disons destin du siècle, nous disons destin des
nations
, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme.
49
és, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la
nation
, la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles ont encore
50
e ardent des choses, des plantes éphémères et des
animaux
rugissants, se tient debout en plein midi de la vision, vêtu de sa ro
51
stin » souverain de la masse, de la classe, de la
nation
, du capital ou de l’État — car c’est de tout cela que se compose le d
52
tendez nous courber ? » La classe, le capital, la
nation
, les fameux « déterminismes historiques » ne sont rien que des créati
53
n enfant dans la neige avec une sorte d’innocence
animale
. La superstition rôde dans ces campagnes désertiques : il y a des fou
54
bsolument défaut sur la psychologie du bourgeois,
animal
visqueux et féroce dont il me semble que Léon Bloy a donné la descrip
55
empêcherait d’imposer ce parti à l’ensemble de la
nation
. Le temps n’est pas aux rêves, et ce n’est pas l’affirmation d’une po
56
s choses, dans les partis, dans l’État ou dans la
nation
un principe de grandeur qui n’est plus que dans l’homme. Mais si nous
57
abord ce « fait-nation », et si on ne confond pas
nation
et état, nation et patrie14, nationalisme et autarchie, nation cultur
58
nation », et si on ne confond pas nation et état,
nation
et patrie14, nationalisme et autarchie, nation culturelle et région é
59
t, nation et patrie14, nationalisme et autarchie,
nation
culturelle et région économique. On n’est pas sûr, à lire Déat, qu’il
60
incipe spirituel, affectif et communautaire de la
nation
. Qu’est-ce qu’un plan de gouvernement qui paraît ignorer ce principe
61
d’idées qui forme ce qu’on appelle l’esprit d’une
nation
, c’est-à-dire la nation elle-même. Or c’est bien le principe d’une co
62
on appelle l’esprit d’une nation, c’est-à-dire la
nation
elle-même. Or c’est bien le principe d’une communauté nouvelle, ce fe
63
u corporatisme fasciste. 14. Cf. Décadence de la
nation
française, par Aron et Dandieu, et les dissociations que nous faisons
64
tions que nous faisons sans cesse de patrie et de
nation
, de nationalisme et d’impérialisme. 15. Cf. Nous voulons, n° 9 de L’
65
même erreur initiale sur l’homme. L’homme est un
animal
pensant, nous apprend-on dès l’école primaire. Il n’est ni ange, ni b
66
collectivités, c’est l’histoire des peuples, des
nations
, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’e
67
s disons destin du siècle, nous disons destin des
nations
, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme.
68
és, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la
nation
, la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles ont encore
69
un faux dieu (conscience morale, justice humaine,
nation
, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyanc
70
re, qui considère l’homme dans ce qu’il a de plus
animal
, de plus aveuglément soumis à la nature, et en même temps qui propose
71
il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la
nation
, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles,
72
r le jour de l’Éternel est proche pour toutes les
nations
. » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réali
73
gués par l’industrie lourde au gouvernement d’une
nation
« chrétienne » revendiquer dans leurs discours la défense des « valeu
74
tung, toute expérience fasciste signifie pour une
nation
un appauvrissement spirituel dont les conséquences peuvent être sécul
75
n par l’État fasciste de l’idéal culturel d’une «
nation
» est clairement symbolisé par la substitution de l’insigne du Parti
76
religieux. Elle traduira demain l’opposition des
nations
collectivistes et des patries personnalistes. Mais où sont les motifs
77
mateurs. Ce n’est pas sauver des entreprises, des
nations
, les intérêts (?) du monde. On nous demande : que signifie « sauver l
78
insi des conflits individu-société, petite-patrie
nation
culturelle, initiative privée-plan. 57. La seule révolution qu’elle
79
la personne un numéro. De la patrie on a fait la
nation
, — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du travailleur
80
service du « minimum de vie » que n’importe quel
animal
s’assure à moins de frais. Sinistre farce. Morale officielle de la Tr
81
. Seul Pillau, le ministre, l’incarnation de leur
nation
, saura leur dire le mot de ce destin. « Nous avons perdu la guerre, B
82
tragique de leur patrie, l’idée profonde de leur
nation
, que Pillau définit comme la fidélité, et de tout sacrifier à cette f
83
rraient s’appliquer au destin de n’importe quelle
nation
, de n’importe quelle communauté. Le « fait nation », dans les dernièr
84
nation, de n’importe quelle communauté. Le « fait
nation
», dans les dernières phrases de Pillau, n’apparaît-il pas lié au seu
85
e sort de l’homme que sous l’aspect du sort de la
nation
? Tel est, je crois, le problème central qu’impose ce livre, et l’on
86
eut juger sainement la politique étrange de cette
nation
. Mais j’ai dit que cette œuvre pourrait s’intituler tout aussi bien «
87
par Robert Aron et Arnaud Dandieu entre patrie et
nation
; ne pourrait-on pas dire que les communautés fondées par l’attacheme
88
— sont essentiellement révolutionnaires ? Le mot
nation
dans son acception moderne n’a-t-il pas désigné d’abord l’idéal de la
89
nsion nécessaire et féconde entre la patrie et la
nation
. La révolution nécessaire ne sera ordre qu’à ce prix. C’est là son vr
90
n enfant dans la neige avec une sorte d’innocence
animale
. La superstition rôde dans ces campagnes désertiques ; il y a des fou
91
même erreur initiale sur l’homme. L’homme est un
animal
pensant, nous apprend-on dès l’école primaire. Il n’est ni ange ni bê
92
collectivités, c’est l’histoire des peuples, des
nations
, des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’e
93
s disons destin du siècle, nous disons destin des
nations
, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme.
94
és, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la
nation
, la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles ont encore
95
un faux dieu (conscience morale, justice humaine,
nation
, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyanc
96
re, qui considère l’homme dans ce qu’il a de plus
animal
, de plus aveuglément soumis à la nature, et en même temps qui propose
97
il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la
nation
, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles,
98
r le jour de l’Éternel est proche pour toutes les
nations
. » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réali
99
gués par l’industrie lourde au gouvernement d’une
nation
« chrétienne » revendiquer dans leurs discours la défense des « valeu
100
tung, toute expérience fasciste signifie pour une
nation
un appauvrissement spirituel dont les conséquences peuvent être sécul
101
n par l’État fasciste de l’idéal culturel d’une «
nation
» est clairement symbolisé par la substitution de l’insigne du Parti
102
religieux. Elle traduira demain l’opposition des
nations
collectivistes et des patries personnalistes. Mais où sont les motifs
103
mateurs. Ce n’est pas sauver des entreprises, des
nations
, les intérêts (?) du monde. On nous demande : que signifie « sauver l
104
la personne un numéro. De la patrie on a fait la
nation
, — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du travailleur
105
service du « minimum de vie » que n’importe quel
animal
s’assure à moins de frais. Sinistre farce. Morale officielle de la Tr
106
n’est plus clairement aperçu, dans l’élite de la
nation
. On sent qu’un homme humain, intelligent, honnête et doué de sens cr
107
’État, la paix publique, la grandeur morale de la
nation
et le libre déploiement de ses forces créatrices. Le but est d’abord
108
é au parti avant la fidélité au bien commun de la
nation
. Ainsi, quand tout va bien, quand la machine paraît rouler d’elle-mêm
109
crise est là, les partis se mettent à déchirer la
nation
avec une absence de scrupules qui rappelle des temps fort décriés : c
110
é des partis n’agit pas autrement vis-à-vis de la
nation
et de ses intérêts supérieurs, que la moderne féodalité des trusts et
111
leurs », et y ajoutent celles de la race et de la
nation
, qui donnent à l’ensemble un dynamisme physique autrement impressionn
112
ure —, d’autre part la science des rapports de la
nation
et des autres nations — politique extérieure. Dans le cas de la Franc
113
a science des rapports de la nation et des autres
nations
— politique extérieure. Dans le cas de la France, si un homme se sent
114
êts » de l’État, ou au nom des « intérêts » de la
nation
. La politique reste quelque chose d’extérieur à son être véritable. D
115
n’est pas une obligation imposée par l’État ou la
nation
, mais, au contraire, l’État et la nation ne sont que les émanations,
116
at ou la nation, mais, au contraire, l’État et la
nation
ne sont que les émanations, les représentations extérieures de la ten
117
création de l’État — secteur organisé — et de la
nation
, idéal commun. Elle implique une hiérarchie : l’organisation devant ê
118
tat à la liberté créatrice de ceux qui forment la
nation
. C’est en vertu de notre conception de la personne que nous voulons a
119
nde la pluralité des vocations, des idéaux et des
nations
, et leur fédération sur pied d’égalité. Ainsi encore, notre méthode d
120
ériels aux œuvres spirituelles, enfin l’État à la
nation
. Dès lors il ne peut plus y avoir d’opposition entre la morale privée
121
questions de vie ou de mort pour l’ensemble de la
nation
. Ceux qui leur donneront une réponse efficace, donneront du même coup
122
e. 80. Les lecteurs de cette revue savent que la
nation
n’est une expression de l’universel qu’en raison de l’impuissance hum
123
ux-mêmes de donner à ce que nous disons ici de la
nation
un sens absolu de nationalisme autarchique qui est à l’opposé de notr
124
utant, fermente et empoisonne la vie morale de la
nation
. Il devient un foyer de fièvre et un facteur d’énervement. Les deux f
125
r plus le sort de l’homme que sous l’aspect de la
nation
? Tel est je crois le problème central qu’impose ce livre, et l’on ad
126
ut bien signifier l’opposition du peuple et de la
nation
? Par quel grossier abus du mot nation a-t-on pu venir à cette altern
127
e et de la nation ? Par quel grossier abus du mot
nation
a-t-on pu venir à cette alternative ? Lorsqu’à Valmy le général Kelle
128
llermann entraîne ses troupes au cri de « Vive la
Nation
! », les sans-culottes comprennent : « Vive la Révolution ! » Ils ont
129
évolution ! » Ils ont raison. Pour nous, la vraie
nation
française c’est la communauté des personnes responsables, conscientes
130
à Valmy entraîne ses troupes au cri de « Vive la
Nation
! » nation et peuple se confondaient alors dans la mystique de la rév
131
traîne ses troupes au cri de « Vive la Nation ! »
nation
et peuple se confondaient alors dans la mystique de la révolution. Au
132
ire ». Faudrait-il en déduire que le peuple et la
nation
s’opposent ? Les mots l’indiqueraient, non les faits : voilà bien le
133
que l’opposition n’est pas entre le peuple et la
nation
— entre les noms — mais entre « national » et « populaire », c’est-à-
134
n des relations qu’entretiennent notre cité et la
nation
des clercs. C’est mettre en discussion l’un des rapports fondamentaux
135
’esprit créateur », tremblons pour l’avenir de la
nation
. « Qu’on nous entende bien. La pensée ne sera absente nulle part. Mai
136
placez tous les conflits dans le cadre rigide des
nations
. La nation-bloc, telle que vous la concevez, est un danger dès qu’ell
137
e à la transformation du monde. Autrement, il est
animal
, et soumis à la forme des choses, — à la commune dégradation. Ceux qu
138
s, le Soleil, la Terre, la Lune, les plantes, les
animaux
et les pierres parlaient et prophétisaient, pareils aux prophètes. C’
139
e a un visage et une vision, ce que n’ont pas les
animaux
; c’est pourquoi l’homme est héroïque. Il faut noter ici un trait bie
140
i a fait la Révolution de 89, et qui est déjà une
nation
. Mais condamner le « fascisme » allemand, et fonder sur cette condamn
141
’est la communion du cœur avec chaque homme de la
nation
allemande. » De nouveau dressés, saluant à la romaine, ils pleuraient
142
me de la masse, l’obscur et puissant esprit de la
nation
, que le Führer est venu incarner, lui le pur, le simple, l’ami et le
143
ns, mais au contraire d’obtenir l’unanimité de la
nation
sur une question vitale. La « lutte électorale » revenait ainsi à la
144
cient pas forcément de la véritable volonté de la
nation
… Pour moi, ajoutait-il, je viens faire appel à vous tous pour la troi
145
and fondamental est aujourd’hui de constituer une
nation
unitaire, centralisée, une solide base mystique et étatique pour les
146
ustrer en remplaçant « esprit ou « autorité » par
nation
française, et « pouvoirs institués » par Conseil des ministres et Par
147
n’est plus clairement aperçu, dans l’élite de la
nation
. On sent qu’un homme humain, intelligent, honnête et doué de sens cri
148
’État, la paix publique, la grandeur morale de la
nation
et le libre déploiement de ses forces créatrices. Le but est d’abord
149
é au parti avant la fidélité au bien commun de la
nation
. Ainsi, quand tout va bien, quand la machine paraît rouler d’elle-mêm
150
crise est là, les partis se mettent à déchirer la
nation
avec une absence de scrupules qui rappelle des temps fort décriés : c
151
é des partis n’agit pas autrement vis-à-vis de la
nation
et de ses intérêts supérieurs, que la moderne féodalité des trusts et
152
leurs », et y ajoutent celles de la race et de la
nation
, qui donnent à l’ensemble un dynamisme physique autrement impressionn
153
ure —, d’autre part la science des rapports de la
nation
et des autres nations — politique extérieure. Dans le cas de la Franc
154
a science des rapports de la nation et des autres
nations
— politique extérieure. Dans le cas de la France, si un homme se sent
155
êts » de l’État, ou au nom des « intérêts » de la
nation
. La politique reste quelque chose d’extérieur à son être véritable. D
156
n’est pas une obligation imposée par l’État ou la
nation
, mais au contraire, l’État et la nation ne sont que les émanations, l
157
tat ou la nation, mais au contraire, l’État et la
nation
ne sont que les émanations, les représentations extérieures de la ten
158
création de l’État — secteur organisé — et de la
nation
, idéal commun. Elle implique une hiérarchie : l’organisation devant ê
159
nde la pluralité des vocations, des idéaux et des
nations
, et leur fédération sur pied d’égalité. Ainsi encore, notre méthode d
160
ériels aux œuvres spirituelles, enfin l’État à la
nation
. Dès lors il ne peut plus y avoir d’opposition entre la morale privée
161
questions de vie ou de mort pour l’ensemble de la
nation
. Ceux qui leur donneront une réponse efficace, donneront du même coup
162
e… 45. Les lecteurs de cette revue savent que la
nation
n’est une expression de l’universel qu’en raison de l’impuissance hum
163
ux-mêmes de donner à ce que nous disons ici de la
nation
un sens absolu de nationalisme autarchique qui est à l’opposé de notr
164
nivore, amateur de catastrophes et de crimes. Les
animaux
se mangent entre eux, les hommes périssent par accident, la terre tre
165
e but soit ici la société prolétarienne, et là la
nation
allemande, — qui sont censées configurer la culture. 2. Or cette mesu
166
d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de
nations
: celles qu’on dit vieilles, et celles qui se disent rajeunies. Les v
167
, et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles
nations
mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
168
gardé un certain nombre de possibilités dont les
nations
plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
169
it : ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
170
re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les
nations
« rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
171
unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les
nations
dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
172
osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
173
uvent sans preuve, un grand mythe de communauté :
nation
unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
174
sorte de révélateur chimique de la vocation d’une
nation
. C’est à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Eur
175
est à la faveur d’une famine que les plus grandes
nations
de l’Europe moderne ont découvert le sens de leur histoire et l’aveni
176
« totalitaire ». Là où depuis cent ans ou plus la
nation
existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
177
s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou
nation
— reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
178
nstituent pas un danger interne pour les vieilles
nations
libérales, elles constituent cependant une menace extérieure matériel
179
es ou parlementaires professionnels, coupés de la
nation
vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
180
cines. Notre seule chance de salut, à nous autres
nations
libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
181
brer à l’unisson de leur panique sacrée : c’est l’
animal
en nous qui frémira. Mais la protestation totale de notre esprit nous
182
er : ici commence un monde étrange, ici règne une
nation
dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
183
lime, tout comme l’autre, mais cette fois du côté
animal
. C’est un idéal quand même : celui de la luxure. Et c’est encore une
184
homme n’est pas un point de vue abstrait, mais un
animal
créateur ; et ce n’est pas ce qu’il pense de sa sincérité qui m’intér
185
oment où son objet (Dieu, la culture, l’amour, la
nation
, le travail, etc.) s’éloigne ou s’affaiblit, ou même cesse d’être pré
186
discours et les articles de journaux, avec état,
nation
, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, clocher, etc.
187
les et leurs élites, entre les classes, entre les
nations
de l’Europe, entre les hommes d’une même nation, entre les actes de c
188
nations de l’Europe, entre les hommes d’une même
nation
, entre les actes de chaque homme et l’idéal qu’il concevait. La misèr
189
uand il est question de l’Allemagne. C’est que la
nation
française existe depuis 1789 ; et qu’elle existe même si réellement q
190
en général, à côté d’elle, la volonté d’être une
nation
. Un Français qui proclame aujourd’hui, à grand éclat, qu’il veut être
191
l » cela ne rend plus du tout le son du « Vive la
Nation
! » de Valmy… C’est pourquoi le Français moyen traduit national-socia
192
s combattants, je suis enfin l’annonciateur de la
nation
allemande à venir. C’était l’incarnation de la commune mesure, la fin
193
a mesure, et son incarnation visible à tous. « La
nation
est le contenu et la substance de l’empire. Elle est le but de tout o
194
onner le pain, d’abord rendre sa « liberté » à la
nation
. La culture viendrait après : on la taxait pour le moment de superstr
195
aboration judicieuse de tous les organismes de la
nation
», dit Rosenberg. Et il ajoute que « la révolution (nationale-sociali
196
parole du Führer est « la volonté organisée de la
nation
». Dans les deux régimes, on s’efforcera de démontrer que d’autant pl
197
fois plébiscité par une formidable majorité de la
nation
. « Führer » signifie d’ailleurs, littéralement, guide et non chef. (D
198
e but soit ici la société prolétarienne, et là la
nation
allemande, qui sont censées configurer la culture. 2° Or cette mesure
199
rre ; le Führer s’il n’y a pas une religion de la
Nation
. Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein, c’est l’inca
200
d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de
nations
: celles qu’on dit vieilles et celles qui se disent rajeunies. Les vi
201
s et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles
nations
mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
202
gardé un certain nombre de possibilités dont les
nations
plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
203
it : ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
204
re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les
nations
« rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
205
unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les
nations
dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
206
osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
207
uvent sans preuve, un grand mythe de communauté :
nation
unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
208
sorte de révélateur chimique de la vocation d’une
nation
. C’est à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Eur
209
est à la faveur d’une famine que les plus grandes
nations
de l’Europe moderne ont découvert le sens de leur histoire et l’aveni
210
-guerre. Si l’Europe d’aujourd’hui est divisée en
nations
« rajeunies » et nations vieilles, cela s’explique d’abord par l’hist
211
jourd’hui est divisée en nations « rajeunies » et
nations
vieilles, cela s’explique d’abord par l’histoire : les nations « raje
212
les, cela s’explique d’abord par l’histoire : les
nations
« rajeunies » sont tout simplement celles qui n’avaient pas encore d’
213
s cela s’explique ensuite par la misère : car ces
nations
ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise totale. Ainsi l’opp
214
ins totalitaire. Là où depuis cent ans ou plus la
nation
existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
215
s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou
nation
— reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
216
nstituent pas un danger interne pour les vieilles
nations
libérales, elles constituent cependant une menace extérieure matériel
217
es ou parlementaires professionnels, coupés de la
nation
vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
218
cines. Notre seule chance de salut, à nous autres
nations
libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
219
brer à l’unisson de leur panique sacrée : c’est l’
animal
en nous qui frémira. Mais la protestation totale de notre esprit nous
220
er : ici commence un monde étrange, ici règne une
nation
dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
221
culture et aux activités les plus diverses de la
nation
; je m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre élan vers ce qu
222
ur à justifier les passions d’une classe ou d’une
nation
. Mais l’esprit n’a pas de pouvoir, s’il refuse d’être initiateur. L’e
223
faisceau, la troupe d’assaut, puis le Parti ou la
nation
organisée. On l’oppose à la masse anonyme, tout autant qu’à l’individ
224
phique, il correspond à la réalité profonde de la
Nation
, à la réalité précise du Parti. Nous n’avons pas à « corriger » de te
225
ntradictions qui empêtrent nos vies et la vie des
nations
depuis cent ans restent stériles, c’est que l’humanité a perdu la vis
226
discours et les articles de journaux, avec état,
nation
, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, clocher, etc.
227
ée sur le sens de certains maîtres-mots : esprit,
nation
, révolution, salut…) Et, comme pour protéger ces conventions précaire
228
leur parti ou de leurs personnes avant ceux de la
nation
et de son « honneur ». Cette situation dicte à Hitler les grandes lig
229
Une seule réalité fonde à ses yeux l’unité de la
nation
allemande : celle de la race. Mais pour la rendre populaire, il faut
230
es 200 familles du racisme57, les « ennemis de la
nation
». 2° Lutte contre l’étranger. — Là encore, Hitler va trouver une bas
231
haines communes sur laquelle puisse s’unifier la
nation
. Le Diktat de Versailles, signé par des diplomates lâches ou traîtres
232
nt l’action paraissait néfaste aux intérêts de la
nation
. Pour le reste, la tactique d’Hitler rappelle plutôt celle des lénini
233
s’abat sans scrupule humain sur les ennemis de la
nation
: toujours, il faut « faire vite », déjouer un complot à la dernière
234
dépassement ne sera pas amorcé par la France, les
nations
jeunes, faute d’un autre modèle, se laisseront engager dans des imita
235
nisme, l’esprit centralisateur, le principe de la
nation
armée, disciplinée dans un cadre rigide, tout cela ne cesse d’être st
236
homme n’est pas un point de vue abstrait, mais un
animal
créateur ; et ce n’est pas ce qu’il pense de sa sincérité qui m’intér
237
oment où son objet (Dieu, la culture, l’amour, la
nation
, le travail, etc.) s’éloigne ou s’affaiblit, ou même cesse d’être pré
238
discours et les articles de journaux, avec État,
nation
, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, esprit de clo
239
les et leurs élites, entre les classes, entre les
nations
de l’Europe, entre les hommes d’une même nation, entre les actes de c
240
nations de l’Europe, entre les hommes d’une même
nation
, entre les actes de chaque homme et l’idéal qu’il concevait. La misèr
241
uand il est question de l’Allemagne. C’est que la
nation
française existe depuis 1789 ; et qu’elle existe même si réellement q
242
en général, à côté d’elle, la volonté d’être une
nation
. Un Français qui proclame aujourd’hui, à grand éclat, qu’il veut être
243
l » cela ne rend plus du tout le son du « Vive la
Nation
! » de Valmy… C’est pourquoi le Français moyen traduit national-socia
244
s combattants, je suis enfin l’annonciateur de la
nation
allemande à venir. C’était l’incarnation de la commune mesure, la fin
245
a mesure, et son incarnation visible à tous. « La
nation
est le contenu et la substance de l’empire. Elle est le but de tout o
246
onner le pain, d’abord rendre sa « liberté » à la
nation
. La culture viendrait après : on la taxait pour le moment de superstr
247
aboration judicieuse de tous les organismes de la
nation
», dit Rosenberg. Et il ajoute que « la révolution (nationale-sociali
248
parole du Führer est « la volonté organisée de la
nation
». Dans les deux régimes, on s’efforcera de démontrer que d’autant pl
249
fois plébiscité par une formidable majorité de la
nation
. « Führer » signifie d’ailleurs, littéralement, guide et non chef. (D
250
e but soit ici la société prolétarienne, et là la
nation
allemande, qui sont censées configurer la culture. 2° Or cette mesure
251
rre ; le Führer s’il n’y a pas une religion de la
Nation
. Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein, c’est l’inca
252
d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de
nations
: celles qu’on dit vieilles et celles qui se disent rajeunies. Les vi
253
s et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles
nations
mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
254
gardé un certain nombre de possibilités dont les
nations
plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
255
it : ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
256
re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les
nations
« rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
257
unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les
nations
dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
258
osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des
nations
rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
259
uvent sans preuve, un grand mythe de communauté :
nation
unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
260
sorte de révélateur chimique de la vocation d’une
nation
, ou des fantasmes de compensation qui en tiendrons lieu pour un temps
261
n temps. Si l’Europe d’aujourd’hui est divisée en
nations
« rajeunies » et nations vieilles, cela s’explique d’abord par l’hist
262
jourd’hui est divisée en nations « rajeunies » et
nations
vieilles, cela s’explique d’abord par l’histoire : les nations « raje
263
les, cela s’explique d’abord par l’histoire : les
nations
« rajeunies » sont tout simplement celles qui n’avaient pas encore d’
264
s cela s’explique ensuite par la misère : car ces
nations
ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise totale. Ainsi l’opp
265
otalitaire. Là où depuis deux ou trois siècles la
nation
existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
266
s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou
nation
— reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
267
nstituent pas un danger interne pour les vieilles
nations
libérales, elles n’en sont pas moins une menace extérieure matérielle
268
es ou parlementaires professionnels, coupés de la
nation
vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
269
cines. Notre seule chance de salut, à nous autres
nations
libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
270
brer à l’unisson de leur panique sacrée : c’est l’
animal
en nous qui frémira. Mais la protestation totale de notre esprit nous
271
er : ici commence un monde étrange, ici règne une
nation
dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
272
culture et aux activités les plus diverses de la
nation
; je m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre élan vers ce qu
273
ur à justifier les passions d’une classe ou d’une
nation
. Mais l’esprit n’a pas de pouvoir, s’il refuse d’être initiateur. L’e
274
faisceau, la troupe d’assaut, puis le Parti ou la
nation
organisée. On l’oppose à la masse anonyme, tout autant qu’à l’individ
275
phique, il correspond à la réalité profonde de la
Nation
, à la réalité précise du Parti. Nous n’avons pas à « corriger » de te
276
ntradictions qui empêtrent nos vies et la vie des
nations
depuis cent ans restent stériles, c’est que l’humanité a perdu la vis
277
rle, à tort ou à raison, d’États chrétiens, ou de
nations
, de forces, de civilisation chrétiennes. Tout cela se trouve mis au d
278
ribus nomades qui constituaient, aux origines, la
nation
juive ? Une similitude facile nous permet de l’imaginer : l’histoire
279
on ne peut rien comprendre de ce qui touche à la
nation
des Juifs. Destin nomade, vocation messianique. Destin visible, insig
280
dans la perspective de la fin assignée à toute la
nation
: l’Éternel Dieu et son service. Ainsi l’Arche de l’Alliance nous app
281
n même temps animateur de toutes les œuvres d’une
nation
, tant matérielles que politiques et spirituelles65. L’histoire des ci
282
ité et d’attitude sociale adoptées par les deux «
nations
»76. Ce qui est déterminant pour cette analogie, ce qui lui donne son
283
irituelle et matérielle des divers membres de ces
nations
éparses ou persécutées, esprit à la fois traditionaliste et hardiment
284
les rapports de la politique, de l’économie de la
nation
et de la culture sont un peu moins simplets que ces partisans ne le c
285
et de lettres de noblesse, et grands prêteurs. La
Nation
, c’est alors la noblesse, le clergé et la bourgeoisie. Le peuple n’es
286
vain et du public, ou même de la culture et de la
nation
, qui se pose enfin dans son urgence et son ampleur. Pourquoi lit-on s
287
voulu se séparer des intérêts fondamentaux de la
nation
. Ce phénomène est apparu dès le romantisme, avec la théorie de l’art
288
ement des préoccupations, jugées vulgaires, de la
nation
; tandis que les autres spéculaient commercialement sur la paresse de
289
sent qu’il est en communion avec les soucis de la
nation
, sa vie réelle et sa nature profonde. Mais un tel redressement de la
290
Suisses, plus vitaux encore que pour les grandes
nations
qui nous entourent. Et c’est pourquoi enfin, j’y reviens, acheter des
291
vie publique, et dans les couches profondes de la
nation
. Je dis que la crise de la culture est dans la rue. Je dis que la cul
292
tout péril fasciste est écarté d’emblée pour une
nation
qui dévoue tous ses enthousiasmes aux soins que réclame la vieillesse
293
rolétariat, prospérité, abondance, grandeur de la
nation
… mythes qu’il faut ensuite imposer de force à la conscience de tout u