1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
1 riptible de fiefs enchevêtrés, de cités libres, d’ abbayes , d’évêchés, d’avoueries impériales, et de communautés foncières ou pr
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « La Suisse est née de la révolte de pâtres libertaires contre le despote autrichien »
2 uvernement de leur commune. Ceux qui relèvent des abbayes jouissent d’un statut à peu près comparable à celui des libres. Dans
3 rs vallées, à titre personnel ou pour l’Empire, l’ abbaye du Fraumünster de Zurich, les Lenzbourg, et enfin les Habsbourg. Ces
4 nrad d’Erstfeld dont la famille avait acquis de l’ abbaye de Fraumünster à Zurich, la charge d’intendant pour la vallée d’Uri :
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Ce « petit peuple pacifique… »
5 la paix. Les Schwyzois ne cessaient d’attaquer l’ abbaye d’Ensiedeln, avouerie impériale confiée aux Habsbourg, et à plusieurs
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
6 t tant de chefs-d’œuvre pourtant, comme l’immense abbaye princière d’Einsiedeln, la cathédrale de Saint-Gall et les églises de
7 parfois simultanés. Il y avait eu Saint-Gall. Son abbaye fondée au commencement du viiie siècle, sa bibliothèque célèbre, les
8 et populaire, puis le grand style baroque, dont l’ abbaye bénédictine d’Einsiedeln va devenir à la fois l’illustration et la ma
9 r qui rebâtit dès 1703 l’ensemble majestueux de l’ abbaye d’Einsieldeln, « Escorial de la Suisse » et centre alpin de la cultur
10 arle pas des cathédrales gothiques et des grandes abbayes romanes ou baroques, mais je passe en revue dans mon souvenir l’extrê
11 année sur le parvis et les vastes escaliers de l’ abbaye d’Einsieldeln, et c’est un des plus hauts spectacles de l’Europe. Mai
12 , abbé d’Einsiedeln, les lignes suivantes : « Les abbayes conservatrices suisses ne se plièrent jamais aux tendances centralisa
13 s aux tendances centralisatrices de Cluny. Chaque abbaye a su maintenir ses droits et conserver sa physionomie propre, façonna