1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Introduction
1 re sauvée d’une balkanisation sans gloire si elle accepte de s’helvétiser, j’entends bien : de se fédérer. On répète que la sag
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « La Suisse est née de la révolte de pâtres libertaires contre le despote autrichien »
2 tenu les libertés des Waldstätten, qui l’ont même accepté pour juge en certains cas. Mais si l’un de ses fils lui succède à l’E
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Un pays traditionnellement neutre »
3 et de la mettre sous tutelle. (Metternich n’avait accepté qu’à contrecœur l’acte de neutralité, qui arrangeait mieux la France.
4 les deux guerres mondiales n’est pas généralement acceptée par les Suisses, loin de là. Si l’on suggère, comme je l’ai fait plus
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
5 CEE.) Repoussé par le peuple de quelques cantons, accepté par un seul mais à la condition qu’onze autres au moins s’y rallient,
6 al du 27 juin, quatorze cantons et demi-cantons l’ acceptent , six s’abstiennent, cinq se déclarent hostiles. — Entre le 5 août et
7 que la Constitution fédérale est « solennellement acceptée et déclarée loi fondamentale de la Confédération suisse ». — L’Assemb
8 ouzaines de petits États dès le jour où ils l’ont acceptée , pourraient donner à réfléchir aux Européens d’aujourd’hui. En effet,
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
9 ur devenir Suisse, au contraire, il faut se faire accepter d’abord par une commune. Il faut y résider huit ou douze ans, après a
10 al, se suffisant matériellement et moralement, et accepter franchement l’idée nouvelle de complexes de communes complémentaires,
11 commun de leurs forces. La centralisation qu’ils acceptent , dans certains domaines strictement définis, n’est donc à leurs yeux
12 t trop différents les uns des autres pour pouvoir accepter des institutions communes. L’exemple de la Suisse nous inciterait à r
13 sente un nouveau texte de loi au Parlement, qui l’ accepte , sans provoquer cette fois d’opposition populaire. Faut-il en conclur
14 en 1962, 48 ont été soumises au vote populaire, 7 acceptées . L’assemblée, réagissant à ces initiatives, a présenté de son côté 12
15 nté de son côté 12 contre-projets, dont 8 ont été acceptés . La multiplication de ces retouches trahirait-elle un mécontentement
6 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Interaction de l’économique et du politique
16 après de nouvelles négociations. Si les Chambres acceptent le projet (amendé ou non), la Constitution prévoit un délai de trois
17 uple aboutisse néanmoins sous une forme nouvelle, acceptée cette fois-ci sans opposition — car le « souverain » se lasse plus vi
7 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
18 x de vie. Ce sont des réalistes sans cynisme. Ils acceptent leur condition, parce qu’ils en connaissent bien les données de faits
19 ant pour que ses disciplines et jugements fussent acceptés aussi communément et sans plus de rébellion que de désaffection. D’au
20 cilement), qu’il est réaliste sans cynisme, qu’il accepte sa condition comme il approuve son régime politique et acclame son ni
21 dans l’ombre d’une carrière assez terne pour être acceptée sans histoires. « En épousant Genève, j’ai épousé la mort — celle de
22 ke dans la chaire d’histoire de Berlin, il se fit accepter dans sa cité natale selon son rang social et en tant que professeur.
23 ait : « N’imitez point Paris ! », Ramuz ne se vit accepté qu’une fois sa gloire faite à Paris. Mais bien avant cet ironique ret
24 der l’égalité de droits à la minorité. La loi est acceptée par 68 % des votants. À Glaris, une vaste église, depuis de nombreuse
25  94. Remarquons que les protestants suisses qui n’ accepteraient jamais d’avoir des évêques — comme en ont les Allemands, les Hongrois
8 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
26 t des siècles, on croit s’en tenir à l’ancien, on accepte de retarder sur l’évolution des voisins, mesurée en étapes dynastique
27 de sauver notre régime fédéraliste en le faisant accepter au plan européen. Voici l’impasse digne des éléates, le problème inso
28 rêts de l’Europe entière ». Même s’il n’était pas accepté en fin de compte, il aurait pour effets inévitables : — de poser clai
29 possible de tradition fédéraliste. Enfin, il doit accepter de demeurer, en tant qu’État, à l’écart des luttes politiques qui se
9 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Appendice. Bref historique de la légende de Tell
30 pris naissance, ait pris force de vérité, ait été acceptée par tout un peuple, voilà ce qu’il s’agit désormais d’expliquer. « En