1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 le voisin de la mère Aujard dite Ugénie que j’ai acheté mon tonneau de vin. Ce voisin s’appelle Renaud, comme la majorité des
2 entretien sur leurs lectures, les journaux qu’ils achètent , la politique, ou la religion qu’ils suivent, ils se taisent bien vit
3 ables de lire le journal, et j’ai remarqué qu’ils achètent absolument au hasard ceux qu’ils trouvent en dépôt chez la mère Renau
4 s de pétrole, et il était trop tard pour aller en acheter . Silence, froid, solitude, et ce vent qui ne cesse pas de siffler aut
5 vous faisait mal à la gorge ? — Non, j’ai cessé d’ acheter des cigarettes, je fumais des jaunes comme celles-là, le jour où l’Ét
6 , et j’ai bien regardé comme ils marchandaient et achetaient avec une convoitise, une attention et une astuce inexprimable… » « To
7 eser à fond sur l’accélérateur. Je suis allé à A. acheter des cigarettes. J’ai demandé à Mellouin d’apporter un nouveau tonnele
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
8 autre côté de la colline du sud, où nous pourrons acheter une provision d’« œillades ». C’est leur gros raisin bleu. Nous y som
9 aucun temps. Ce ne sont pas des abstractions qui achètent nos livres. Ce qu’il s’agit de retrouver, c’est le contact avec l’ho
10 r dans le vide, à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les livres pour remplir les rayons d’un studio-divan. Nous sommes des
11 y a au fond tout autre chose. C’est moi qui avais acheté , innocemment, le dernier numéro de l’Huma. De la haine et encore de l