1 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
1 e la fédération, on le devait par-dessus tout à l’ action de l’ermite du Ranft. (Remarquons à ce propos que la seule chose que
2 tre part, il est indéniable que ses propos et son action relèvent directement de cette espèce de réaction intérieure au formal
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
3 e pour quelque chose d’un peu moins sérieux que l’ action , ou que la guerre, par exemple, ou simplement que la défense national
4 grand principe d’unité entre notre pensée et nos actions . Cette absence d’un principe d’unité est si totale qu’on ne la ressen
5 mélangeons de moins en moins notre pensée à notre action . L’impuissance de la pensée sur la conduite générale des affaires, te
6 pensée n’ont rien à dire d’utile aux hommes de l’ action , aux capitaines de l’industrie ou de la guerre. Le divorce a été pron
7 . Le divorce a été prononcé entre la culture et l’ action , entre le cerveau et la main. Les résultats de ce divorce sont infini
8 raît aujourd’hui comme une activité de luxe, et l’ action seule est tenue pour sérieuse. En voici la preuve. Quand la situation
9 bdique sa liberté et se soumette aux besoins de l’ action , du haut en bas de l’échelle de nos occupations. Tout le monde trouve
10 ensée n’ont plus aucun rapport avec les lois de l’ action , une société qui manque à ce point d’harmonie, et où ce manque n’est
11 s machines a brusquement accru nos possibilités d’ action sur la matière. L’industrie et le commerce ont provoqué la brusque cr
12 a pensée, en présence de cet essor fulgurant de l’ action  ? Et que va faire la culture ? Il semble que la société devienne trop
13 es hommes de la pensée que d’avertir les hommes d’ action . Ils avaient là une chance et un devoir vital. Or, ils ont perdu cett
14 de la pensée réside dans son détachement de toute action , dans son désintéressement scientifique. Ils n’ont pas dit : nous ne
15 ée impuissante. Quand la culture ne domine plus l’ action , c’est l’action qui domine la culture, mais une action qui ne sait pl
16 Quand la culture ne domine plus l’action, c’est l’ action qui domine la culture, mais une action qui ne sait plus où elle va !
17 n, c’est l’action qui domine la culture, mais une action qui ne sait plus où elle va ! Et la société à son tour ne tarde pas à
18 as à se défaire. Dès que la pensée se sépare de l’ action , les hommes se trouvent séparés les uns des autres. Chacun, dans sa s
19 e, la théologie. Dans toutes ces civilisations, l’ action obéissait spontanément aux mêmes lois que la pensée. Mais aujourd’hui
20 rapprendre à penser, à penser dans le train de l’ action , oui, à penser avec les mains. Il nous faut voir que tout dépend en p
21 et tournent au malheur. Car le mal qui est dans l’ action n’a pas d’autres racines que le mal qui est dans la pensée. Et voici
22 ois fatales que là où l’esprit démissionne. Toute action créatrice de l’homme normal inflige un démenti aux lois et fait menti
23 Mais quelles seront alors les directives de cette action redevenue possible ? Je ne voudrais pas, ici, partir dans l’utopie. J
24 mmes de Thomas d’Aquin, fixait à la pensée et à l’ action des règles véritablement communes, ordonnées à une même foi, à un mêm
25 ises ont paru, elles aussi, se détourner de toute action régulatrice sur la cité. Elles ont assisté sans mot dire à l’essor du
26 rection dans tous les ordres de la pensée et de l’ action . J’ai insisté sur le rôle des Églises parce qu’elles sont le type mêm
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
27 is que s’il vaut quelque chose, ce sera grâce à l’ action personnelle des hommes qui auront su répudier les illusions flatteuse
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
28 prêcher ou d’écouter, afin de rendre possible une action missionnaire dans toutes les couches de notre peuple. Poser enfin trè
5 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
29 les pays. Recettes, régimes, remèdes, relaxation, action sur l’équilibre hormonal, conditionnement des réflexes devant la mach
30 u’aucune méthode ou aucun précepte reçu. 3. Toute action efficace commence donc par la fin. Avant toute chose, il faut considé
31 amentale, de valeur universelle et instigatrice d’ action , certes ; c’est l’inspiration morale au degré suprême ; mais ce n’est
32 ni une méthode pour bien conduire la pensée et l’ action dans la cité. De là l’obligation de recourir à d’autres sources, — pr
33 , l’appel et la puissance de l’amour. À travers l’ action dans la communauté, c’est-à-dire à travers le prochain, l’amour au se
34 uire à un pur sentiment ou désir, alors qu’il est action . Mais dans le monde de la vocation, mon péché particulier, c’est ce q
35 ion même qui le distingue de la communauté, d’une action qui le relie à cette communauté et qui l’insère dans ses réalités con