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st ainsi que la séparation de la doctrine et de l’
action
proclamée par toute la pensée bourgeoise aboutit à la conception brut
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ral. Les intellectuels prétendent « entrer dans l’
action
», et cela se traduit par de généreux manifestes, des formules vagues
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e » ne fait plus que tourner sur elle-même ; si l’
action
devient impensable et la pensée inefficace, cela provient, je crois,
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s, et agissent comme bêtes. Le mal qui est dans l’
action
n’a pas d’autres racines que le mal qui est dans la pensée. Politicie
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aisser imposer par les fameuses « nécessités de l’
action
» que de petits ambitieux débutants croyaient naguère découvrir dans
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Chambre. Cette jeunesse ne veut pas de ce genre d’
action
là. Elle n’a plus le moindre respect pour l’habileté politicienne, po
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t Quel que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’
action
publique, je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se dé
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l’instant de son existence, le motif absolu de l’
action
du chrétien, la justification de cette action et la vision de ses but
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e l’action du chrétien, la justification de cette
action
et la vision de ses buts immédiats. J’aurais pu faire ainsi l’économi
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ur le plan politique, si d’une part toute foi est
action
, s’il est vrai d’autre part qu’une action quelconque, d’ordre intelle
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foi est action, s’il est vrai d’autre part qu’une
action
quelconque, d’ordre intellectuel par exemple, ébranle nécessairement
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a contrainte de la foi, légitime à mes yeux cette
action
: il fallait que cela paraisse dans la disposition de ce recueil. 1
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proche. Ils nous répondent, avec raison, que leur
action
n’a pas les apparences d’une évasion, d’une démission ; qu’ils n’ont
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lois sur la personne, c’est assurer la liberté d’
action
des hommes les plus humains, les plus capables par là même de travail
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ores et déjà, une existence concrète, une durée d’
action
et de réaction. Elles modèlent l’homme, elles créent des habitudes de
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u spirituel, à cette douteuse distinction entre l’
action
et la vie spirituelle, distinction qui est pour nous l’origine même d
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n bourgeoise et rationaliste entre la pensée et l’
action
, l’esprit et la matière. Il évoque une position théologique. Il évoqu
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l n’est pas non plus à la fin d’un système, d’une
action
, d’une croyance. S’il est vrai que l’homme est un ensemble de détermi
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gauche ni droite23 (Fondements théologiques d’une
action
politique) En dépit de la vieille polémique des bien-pensants, il n
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t reçu la promesse d’être sauvés de son empire. L’
action
politique nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, ma
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le Pardon, c’est la foi. Agissez donc, mais votre
action
ne sert de rien. L’hérésie pessimiste et l’hérésie optimiste ainsi re
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’acte, est en même temps le meilleur ressort de l’
action
. La preuve est dans tous les livres d’histoire. Les peuples calvinist
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s ont développé le capitalisme, symbole même de l’
action
dépourvue de fins transcendantes, de l’action optimiste. Corruptio op
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e l’action dépourvue de fins transcendantes, de l’
action
optimiste. Corruptio optimi pessima. ⁂ Mais il existe des êtres que l
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est iconoclaste. C’est là le premier temps de son
action
rénovatrice. Servir Dieu, c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplor
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itude chrétienne. À l’origine permanente de toute
action
vraiment évangélique, il n’y a pas une sage volonté de réforme, mais
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n’ont pas de vérité27. ⁂ La plus grande liberté d’
action
et de révolution est promise à celui que n’empêtre aucun respect du r
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nt de « consolation » ailleurs qu’en Dieu : notre
action
baigne dans l’« angoisse de l’espérance28 ». 27. Je songe ici à l’a
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résurrection de Jésus-Christ. Ce fait existe. Mon
action
consiste à m’en rendre contemporain. Au terme de mon action, il y aur
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siste à m’en rendre contemporain. Au terme de mon
action
, il y aura un échec ou un succès terrestre, peu importe : ce qui impo
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restre, peu importe : ce qui importe, c’est que l’
action
ait été faite en vertu de la foi, car « c’est la foi qui sauve ». 2
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ment penser — si « penser » est inséparable d’une
action
— entre une bourgeoisie déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire
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nc sur le leur. Ils opposent à nos « rêveries » l’
action
. Qu’appellent-ils l’action ? Est-ce un opportunisme purement tactique
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t à nos « rêveries » l’action. Qu’appellent-ils l’
action
? Est-ce un opportunisme purement tactique, d’allure électorale ? « T
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. À la fois pour dissimuler la brutalité de cette
action
, et pour la rendre populaire, on eut recours à des mots d’ordre vérit
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ots d’ordre véritablement humains, mais que cette
action
même rendait inefficaces : l’Égalité parut glorieusement encadrée par
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it quelque chose. — Que fait-il ? — Il est dans l’
action
politique, dans la lutte… — Dans la lutte électorale ? — Dans la réal
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politique Les fins qu’on veut atteindre par l’
action
politique peuvent être clairement définies, mais elles restent divers
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de s’agiter. Je me méfie toujours des théories d’
action
que proposent les incroyants. Benda est plus honnête, dans sa théorie
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table. La révolution n’est pas un mythe, mais une
action
vigoureusement conditionnée par des buts humains définis. Si ces buts
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moindre réflexion : ils tiennent les moyens de l’
action
pour indépendants de ses fins. Qu’ils soient de gauche, du centre ou
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ndre des hommes, un à un, — et les former. (Notre
action
sur les masses consiste à dissocier ces masses en personnes responsab
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ésienne, la séparation de la « pensée » et de l’«
action
». Nous réapprendrons à penser en hommes responsables, à penser dans
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qu’elle suppose et implique entre la pensée et l’
action
; 2° Quelques affirmations doctrinales : affirmation des droits de la
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peu par les ligues d’anciens combattants (dont l’
action
sera peut-être décisive l’année prochaine) ; l’idée de la « mission p
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faut citer enfin la Troisième Force, mouvement d’
action
né de la doctrine d’ Esprit , mais qui n’a pas tardé à dévier vers le
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gery. 75. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’
action
publique, qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON, tel
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, plus encore : du parti, en tant que formation d’
action
, sur le plan politique. D’où la condamnation, bien entendu, du Parlem
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’est la fameuse séparation de la doctrine et de l’
action
— fondement de l’esprit bourgeois sur le plan éthique et culturel, fo
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« réalisation pratique ». Entre la doctrine et l’
action
, nous n’admettons aucune « période de transition ». À quoi cela peut-
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n » consiste à séparer jalousement la pensée de l’
action
, du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le
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ses droits. « Sans théorie révolutionnaire, pas d’
action
révolutionnaire, écrivait Lénine dans Que faire ? On ne saurait trop
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lectuelle, sans contact avec les événements, sans
action
effective, on est parvenu à stériliser l’un et l’autre, en privant la