1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 git des choses de l’esprit — c’est de connaître l’ adversaire afin de reconnaître et de tuer les plus secrètes complicités qu’il a
2 l’État. Ces personnes-là, ce sont ses véritables adversaires , les seuls sérieux, et il le sait ! Si Niemöller est dans un camp de
3 rotestant, les faits le prouvent, sera toujours l’ adversaire le plus efficace de l’esprit totalitaire. Déjà, beaucoup d’entre nous
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
4 vaste, la millénaire bataille de la culture. L’ adversaire est en nous S’il y a bataille, c’est donc qu’il y a deux adversair
5 s S’il y a bataille, c’est donc qu’il y a deux adversaires . Quels sont-ils ? Mais d’abord, essayons d’écarter un malentendu mena
6 vous parler n’est pas une bataille politique. Les adversaires ne sont nullement les actuels belligérants, et il n’est pas question,
7 maison. Toujours, la cause du mal, c’est-à-dire l’ adversaire , est devant eux, à l’extérieur. Or, notre civilisation, sous l’influe
8 mieux se blanchir soi-même. Mais en réalité, nos adversaires ne diffèrent pas essentiellement de nous. Tout homme porte en soi les
9 vraie bataille dont j’entends vous parler. Or cet adversaire intérieur, je ne voudrais pas le définir théoriquement avant de l’avo
10 e contre les préjugés du siècle : « Le plus grand adversaire de l’esprit, c’est la presse quotidienne. On ne peut plus prêcher le
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
11 moins par tolérance réelle que par prudence. Les adversaires politiques ou religieux, chez nous, se fréquentent peu, ne se parlent
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
12 uand une troupe est réduite à l’impuissance par l’ adversaire , on ne dit pas qu’elle est neutre, on dit qu’elle est neutralisée. Ta