1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 ereux individualistes. C’est donc vraiment de nos affaires qu’il s’agit dans cette discussion. Nous y avons notre mot à dire, pe
2 lleurs d’autant plus facilement qu’il n’aura plus affaire qu’à une poussière d’individus déracinés, n’offrant plus de résistanc
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
3 r la tête, au lieu de discuter sérieusement leurs affaires  ? Que servait de parler et de théoriser dans un monde à ce point stup
4 dire ici. En effet : ou bien la culture est une affaire d’agrément, un ensemble de spécialités paisibles, un superflu, et alo
5 s’indignait, il aurait simplement répondu que les affaires sont les affaires. On ne peut pas additionner des chiffres et des sen
6 rait simplement répondu que les affaires sont les affaires . On ne peut pas additionner des chiffres et des sentiments. Il ne fau
7 issance de la pensée sur la conduite générale des affaires , tel est le dogme fondamental de la mentalité moderne. C’est plus qu’
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
8 e droite et d’une gauche extrémistes qui, dès « l’ affaire  » liquidée, ont démasqué leur fructueuse entente… Mais rien n’y fait,
9 la politique n’était plus guère qu’une annexe des affaires . Rien de plus dangereusement utopique que le réalisme d’avant-hier. N
10 e fonctionnement technique de la machine, étant l’ affaire des fonctionnaires — leur nom l’indique — et des conseillers commerci