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éserte le Forum, c’est la bêtise qui s’occupe des
affaires
publiques et tout finit en dictature : plus question de pensée libre,
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sont à jamais impossibles : et tout le reste est
affaire
d’obéissance aux ordres imprévisibles et concrets de la Parole. Point
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i et pour Qui il combat. Bien plus, il sait que l’
affaire
est réglée ; j’ajoute qu’il ne le sait qu’au plus fort du combat, une
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gager que moi-même, hic et nunc. La politique est
affaire
de systèmes ; mais l’ordre, pour le chrétien, sera toujours de vouloi
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nt bien continuer, ayant certains intérêts dans l’
affaire
. Entre eux, la masse des braves gens persuadés qu’après tout ça va se
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ient sur le mouvement de l’histoire. » Nous avons
affaire
ici à un véritable mysticisme de la réussite, à un fatalisme, à un pr
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ce qu’on accorde aux flatteurs. Le plus beau de l’
affaire
, c’est qu’un homme qui voudrait témoigner par des actes de son amour
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du travail, ou la superstition du loisir — c’est
affaire
d’accent mis sur le premier ou sur le second membre de la phrase —, c
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e fait, il perd le droit de se plaindre quand les
affaires
, à son avis, vont mal. Ainsi parle un grossier bon sens. 2. Nous voyo
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oublient que la mission d’un peuple n’est pas une
affaire
de calcul. Ils réduisent toute la politique au jeu subalterne des fon
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itards, des techniciens électoraux, des requins d’
affaires
ou des vieux routiers du parlementarisme. Et encore moins de chefs de
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ereux individualistes. C’est donc vraiment de nos
affaires
qu’il s’agit dans cette discussion. Nous y avons notre mot à dire, pe
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lleurs d’autant plus facilement qu’il n’aura plus
affaire
qu’à une poussière d’individus déracinés, n’offrant plus de résistanc