1
aire, des « messieurs ». Ils ont l’expérience des
affaires
, et même des grandes affaires. Ils représentaient une aristocratie mo
2
nt l’expérience des affaires, et même des grandes
affaires
. Ils représentaient une aristocratie montagnarde. Et d’ailleurs, parm
3
e et militaire.9 Donc, point de pâtres en cette
affaire
. Pas davantage de démocrates au sens moderne, ni de révoltés : les pr
4
moral. Que peuvent devenir les Suisses dans cette
affaire
? On les voit encore couvrir héroïquement la retraite de Napoléon, au
5
xte aux Puissances garantes d’intervenir dans ses
affaires
intérieures. De fait, à deux reprises au moins, le statut de neutral
6
nct : on ne savait trop, à l’époque si l’on avait
affaire
à un État bien cohérent ou seulement à une constellation de souverain
7
Essayons d’expliquer ce qui peut l’être, en cette
affaire
où le sens concret du bien public a beaucoup plus à voir que l’idéolo
8
. Il n’agit plus en chef d’État, mais en chargé d’
affaires
presque anonyme, négociant avec les divers groupes professionnels, sy
9
dre intervention des pouvoirs fédéraux dans leurs
affaires
… sauf s’il s’agit de subventions. Ils se voient tous soumis en perman
10
que de « managers » en tant qu’il administre les
affaires
fédérales ; et il ne doit pas être lié trop étroitement aux cantons,
11
es rendus des sessions, voit bien que ce sont ses
affaires
personnelles qui sont en cause : son salaire, son assurance-vieilless
12
treprise. Il émigre au Brésil, fonde une nouvelle
affaire
, échoue, rentre en Suisse et se voit de toutes parts éconduit. Que fa
13
s, et il décide de consacrer 1 % de son chiffre d’
affaires
à des activités culturelles : 15 millions de francs aujourd’hui. Jusq
14
llectuels, suisses il est vrai, mais en marge des
affaires
sérieuses ? Et pourtant, la question « inopportune » de notre indépen
15
bres refusent la loi, le Conseil fédéral laisse l’
affaire
en suspens, sauf à la reprendre plus tard sous une autre forme et apr
16
ait d’ailleurs sans angoisse. On était sûr de son
affaire
, on était parfaitement « en règle », il fallait simplement « ne pas f
17
politiques ou religieux, négociateurs de grandes
affaires
publiques à l’échelle de l’Europe et du monde, théologiens ou pédagog
18
des hommes et de l’irrationnel qui conduit leurs
affaires
au pire a certes confirmé son pessimisme inné, et sa profonde méfianc
19
procurer. Or le tour de main, le métier, est une
affaire
de tradition, de transmission de père en fils, de maître d’atelier en
20
le fait de maintenir ou d’augmenter le chiffre d’
affaires
qui définit le sens de la vie pour nos industriels « sérieux ». Et qu
21
ales préviennent toute ingérence particulière des
affaires
suisses dans les affaires fédérales européennes145. La Suisse, qui n’
22
érence particulière des affaires suisses dans les
affaires
fédérales européennes145. La Suisse, qui n’inquiète personne, se voit
23
it peur aux autres. La Suisse perdrait dans cette
affaire
son indépendance et ses caractéristiques nationales. Ce serait vouloi