1 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
1 , les citadins prennent l’habitude de laisser les affaires publiques aux mains d’un petit nombre de politiciens et, finalement,
2 e de l’homme moyen. Et puisqu’elle n’est plus son affaire , alors, chacun pour soi et le tyran pour tous. Dissolution de la comm
3 g pour abreuver Amsterdam et Leyden ? On étudie l’ affaire très sérieusement. La luxueuse Californie et la pauvre Amérique latin
4 on, mais quand je prétends que l’avenir est notre affaire , cela veut dire en particulier que nous devons adapter la technique à
5 en plus grave est la propension dans le monde des affaires , et les bureaux de l’État, à remplacer par de « l’information traitée
6 étechnique. Les dieux estiment que ce n’est pas l’ affaire d’un homme — fût-il de la race des Titans, ou de fonction cosmique do
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
7 national ou sur un profit rapide tiré de quelque affaire commerciale habilement conclue est tout à fait inadmissible dans ce c
8 e la demande, mais de la susciter. » (1970) Notre affaire immédiate, c’est de pousser parallèlement l’équipement nucléaire et l
9 n de la manière la plus publique qui soit, dans l’ affaire de l’avion supersonique « Concorde ». Et je me vis confronté au même
10 uvé la formule de tout ce qui me répugnait dans l’ affaire nucléaire comme dans celle de « Concorde », en faisant de ces deux en
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
11 onaux. Le jeu se rouvre, l’avenir redevient notre affaire … Mais l’obstacle n’est-il pas de nature à déprimer tous les courages 
12 assurer l’efficacité de sa participation dans les affaires du monde […]. Parce qu’ils sont trop petits, les États-nations devrai
13 eur refus de toute ingérence étrangère dans leurs affaires nationales. Aux alarmistes qui annonçaient, d’une part, l’épuisement
14 ccepté ce pouvoir. Que l’État n’est plus notre affaire L’État-nation ne peut plus et ne doit plus durer longtemps, parce
15 e nous, contre nous : il n’est plus du tout notre affaire . Un pouvoir fait de nos démissions Pourtant, l’État-nation n’es
16 s, passionnants. Tout dépend de nous. C’est notre affaire . Formuler, décider, assumer une politique de civilisation, serait la
4 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
17 ls nous portent. Si l’avenir n’était pas notre affaire  ? Dès les années 1950 de ce siècle, l’humanité est devenue capable
18 estion décisive : — Si l’avenir n’était pas notre affaire , de qui serait-il l’affaire, en somme ? Le renoncement à nos désirs d
19 nir n’était pas notre affaire, de qui serait-il l’ affaire , en somme ? Le renoncement à nos désirs devant le « fait » tuerait to
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
20 , que nous le voulions ou non, l’avenir est notre affaire . Et non pas celle des lois mythiques derrière lesquelles nous essayon
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
21 à quatre temps. Jusqu’au printemps de 1893, il s’ affaire à perfectionner moteur et carrosserie. « Je n’étais pas le seul, je l
22 ne peuvent plus vivre heureux sans auto. Voilà l’ affaire lancée. La passion de Ford se donne libre cours. Il ne s’agit plus ma
7 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
23 aire et qu’il en avait fait, depuis toujours, son affaire . (Et si quelque Madame Soleil avait annoncé que la France serait sauv
24 de notre créativité. Dès ici, l’avenir est notre affaire d’hommes libres, de créateurs libres et responsables. À nous tous de
25 ne expression. Pour que l’avenir redevienne notre affaire , il faut que chacun y trouve l’occasion d’inventer, et tout d’abord d
8 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
26 9Devenir soi-même Notre affaire Trois grandes affaires apparaissent symboliques de l’ère où nous s
27 venir soi-même Notre affaire Trois grandes affaires apparaissent symboliques de l’ère où nous sommes entrés au troisième
28 ne saurait mieux dire qu’il s’agit de nos propres affaires , de celles, par conséquent, dont il n’est nul besoin qu’on nous exhor
29 nous exhorte à nous sentir responsables. « Notre affaire  », dans ce sens immédiat, c’est notre enjeu et notre jeu le plus séri
30 Dieu ou le destin. Que l’avenir humain soit notre affaire n’implique pas que nous soyons libres de faire à notre guise n’import
31 pour nous, qu’irrévocablement l’avenir est notre affaire — et non plus celle de puissances anonymes déguisées en fatalité. Per
32 ysique et spirituelle : l’avenir ne sera donc mon affaire que s’il est en même temps la nôtre, quelle que soit la nature du gro
33 ien et qui, en retour, me tienne pour sien. Notre affaire , c’est notre désir quand nous l’assumons sans réserve. L’avenir est n
34 nous l’assumons sans réserve. L’avenir est notre affaire , puisque dans toute la mesure où justement il n’est pas déjà « fait »
35 dans votre cœur naturel ? Que l’avenir soit notre affaire signifie donc tout simplement que l’avenir ne se fait pas tout seul,
36 iloques qui font parler l’ordinateur : c’est leur affaire et non la mienne de parier sur tel taux de croissance irréversible de
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
37 ès tout, le voyage et ses buts, ce n’est pas leur affaire . Tel est le dilemme de l’homme politique d’aujourd’hui. Il s’agit de
38 l’État c’est nous, parce que c’est la gestion des affaires dont nous sommes responsables : notre habitat, nos habitudes — enviro
39 Le bon État n’est pas le gouvernement, qui est l’ affaire du souverain — peuple ou roi. Gouverner signifie piloter : cela ne pe
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
40 d’un Léviathan surgénérateur d’esclavage. 2. — L’ affaire semble assez importante pour qu’on s’efforce, d’entrée de jeu, d’écar
41 , qui pût avoir une volonté indépendante dans ses affaires particulières, ni administrer à sa volonté ses propres biens. Alors c
42 originel du terme, qui désignait la conduite des affaires d’une polis, d’une cité grecque. Les animateurs des GAM écrivent très
43 i la conduite de la cité devient en conséquence l’ affaire de chefs de service et de fonctionnaires anonymes, que des élus trans
44 oins intéressant. Et l’on pourrait penser que les affaires communes, depuis longtemps ne comportent plus d’options proprement po
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
45 i leur manquent pour traiter effectivement de nos affaires . En d’autres termes, si les communes assurent la possibilité de la co
46 cratie parce qu’il entend rester le maître de ses affaires  ? Bien plutôt il la fonde en s’opposant au coup de force du pouvoir c
47 s de Bade, en décidant de reprendre en main cette affaire publique, parce qu’elle est votre affaire, vous faites bien plus que
48 n cette affaire publique, parce qu’elle est votre affaire , vous faites bien plus que nous défendre tous contre un danger incalc
49 a souveraineté française n’a rien à voir dans une affaire de vente d’armes de médiocre importance en soi, et dont l’enjeu serai
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience régionale
50 t être une politique et dans ce sens, vraiment, l’ affaire de chacun de nous. Une sage politique écologique visera donc à nous a
51 ’autogestion — le fait de décider soi-même de ses affaires . 162. Cf. Documents de la Conférence sur les économies régionales,
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
52 r du peuple d’une communauté de gérer ses propres affaires . Or, ce pouvoir ne peut être effectif, en mode direct, qu’à l’échelle
14 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
53 l’autre se voient accusés « d’ingérence dans les affaires qui relèvent de la seule souveraineté nationale ». Force est de const
54 omme à la participation des citoyens à toutes les affaires qui les regardent. Ce qui suppose nécessairement : une fédération con
55 es qu’elle intoxique. La gauche alors, dans cette affaire  ? Elle proteste contre la pollution, à l’exemple et à la suite d’inte
56 es voisins à se fermer à leur tour, ce qui fera l’ affaire des Russes et rendra pratiquement impossible la fédération de nos peu