1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 « C’est celle que l’on connaît le mieux… » (Il s’ agit de notre vie terrestre.) Dans son Récit de l’Exil occidental de l’âm
2 — ne sont qu’apparemment superposables ; car il s’ agit en réalité dans le premier cas d’une descente créatrice de Dieu dans
3 e : deux formes d’expérience. Pour l’Hindou, il s’ agit d’arriver à la connaissance du divin non par le « saut de la foi », q
4 Yoga-anka.) Pour l’Occidental au contraire, il s’ agit de connaître Dieu non pas en écartant le monde manifesté, ou bien en
5 dans une cour écoute le lecteur de poèmes : il s’ agit de légendes sacrées. Jamais la vie ne m’a paru plus solennelle ni plu
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
6 râce pure ; et pourtant l’homme qui l’a reçu doit agir comme s’il le gagnait ! Ce que saint Paul exprime dans cette phrase d
7 n homme en tant qu’être autonome peut aimer, peut agir en vertu de la foi : or, c’est précisément dans l’amour du prochain,
8 âce divine dans le système Vishishtâdvaita : il s’ agit d’influences chrétiennes. 17. Épître aux Philippiens, 2, 12-13. La d
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
9 du, individualité, personnalité et personne. Il s’ agit d’une inattention tout à fait générale aujourd’hui, mais qui peut ent
10 ne différentes des anciennes ou de celles qu’il s’ agit d’écarter — les unes comme les autres, d’ailleurs, peu compréhensible
11 os conceptions de l’homme. En apparence, il ne s’ agit , lors de Nicée, que d’un iota 23, en réalité, de la définition de la
12 as de ce monde. Car s’il est vrai que la foi doit agir dans ce monde, elle reste un don de Dieu et l’homme n’en dispose pas.
13 . Etc. Stratifications de passés ? Oui, s’il ne s’ agissait que de reliquats inertes, voire de simples réflexes conditionnés par
14 a main devant la bouche si l’on bâille. Mais il s’ agit aussi de témoignages demeurés présents et actifs, tels que statues, p
15 es, peintures, monuments, rites et rêves. Et il s’ agit surtout de complexes dynamiques, de formes d’exister qui poursuivent
16 euvent être résumées en termes analogues, qu’il s’ agisse du début de notre être ou de ce siècle. Le christianisme apparut en e
17 e. C’est pourquoi le christianisme, partout où il agit dans l’esprit de son chef éternel, détruit les castes et les barrière
18 vec la loi du « monde ». Mais partout où l’Église agit comme un Parti, il est clair qu’elle trahit sa foi ; tandis que le Pa
19 ivée, introduite ou posée comme un « fait ». Elle agit sur le Moyen Âge qui, sans elle, eût été encore plus « oriental » et
20 sique, cette plus pure création de l’Europe. Elle agit sur la Renaissance, qui sans elle eût perdu la grande modération — ce
21 is, le principe des devoirs du colonisateur. Elle agit par et dans la Réforme de Calvin, qui met la vocation au-dessus de la
22 n, qui met la vocation au-dessus de la cité. Elle agit au xviiie siècle, comme un idéal innommé, sur les législateurs améri
23 parfois sur Rousseau31, sûrement sur Goethe. Elle agit d’une manière pseudonyme32 dans la passion intellectuelle d’un Kierke
24  ? Le problème de l’éducation est analogue : il s’ agit en principe de transmettre à l’enfant le maximum de conduites et de c
25 vivre comme les autres ; mais en même temps il s’ agit de l’amener au maximum d’indépendance individuelle, c’est-à-dire de l
26 corpuscule fournirait un autre exemple… Mais ne s’ agit -il pas simplement, dans tout cela, des vieilles antinomies fondamenta
27 n ne pose pas un problème de logique (sauf s’il s’ agit de formuler un dogme), parce qu’elle est l’événement de la Médiation.
28 ationaliste) et de la réaction totalitaire : il s’ agit là de la recherche d’un optimum entre deux maxima contradictoires. En
29 antinomies auxquelles aboutit la physique : il s’ agit là de changer notre entendement, afin de résoudre les contradictions
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
30 garisation au double sens du mot ; pourtant, il s’ agit du même mythe. Par le moyen de la culture et des modèles qu’elle offr
31 os de bouts de bois. Cette forme, cette structure agissent encore sur nous, même quand nous ignorons les origines du mythe et ne
32 i dit, sont inconnues dans tout l’Orient, qu’il s’ agisse des empires aryens ou dravidiens, khmers ou mongols, chinois ou japon
33 s et que ceux-ci se soulèvent contre lui, il ne s’ agit en aucun cas de révolution, car la subversion vient de l’extérieur, o
34 er le monde d’abord et non d’abord soi-même. Il s’ agit donc, dans le cas du révolutionnaire, d’une conversion non pas de l’ê
35 t du peuple entier, mais d’un parti ; et ce parti agit par le moyen de l’État. À l’intérieur du pays, la première tâche de l
36 ns une espèce de transcendance. À vrai dire, il s’ agit encore d’un égoïsme, mais tellement élargi qu’il en devient vertu. On
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
37 ions de l’âme contre le temps de l’Histoire. Il s’ agit d’un vrai fait, non plus d’un avatar ni de l’épiphanie d’un archétype
38 esse de la vie humaine et de la politique ». Il s’ agit de préparer le Dauphin, son élève, à sa future tâche de roi. Cette Hi
39 toire rédigée par des historiens, on voit qu’il s’ agit d’autre chose : non de mémoire mais d’attitude actuelle, et non d’une
40 orique » que toutes les précédentes ? Oui, s’il s’ agit du goût de connaître le passé, plus répandu que jamais dans le grand
41 ssé dans un livre. Mais la réponse est non s’il s’ agit de cette Histoire dans le « sens » de laquelle on nous dit qu’il faut
42 ne produit pas d’utopies. Concevoir une utopie et agir d’après elle, massacrer pour hâter sa venue bienfaisante, c’est proje
43 rises du temps qui vient à nous. Et ces options n’ agiront point par la violence de prises de position calculées dans l’abstrait
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
44 n’est pas « se tourner vers le passé », car il s’ agit encore d’exploration. Ce n’est pas fuir le présent mais le remettre e
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
45 stole-systole, qui dissocierait la personne. Il s’ agit bel et bien de vivre leur tension. Et c’est ainsi qu’à tous les degré
46 u — la tension à vrai dire « n’existe » pas. Il s’ agit simplement de l’antagonisme de deux écoles isolées et hostiles, total
47 cule en est l’exemple le plus pur55. Certes, il s’ agit de phénomènes de même nature, et dont l’opposition ne résulte peut-êt
48 que de la totalité posée par l’esprit… Et il ne s’ agit pas là seulement d’Aristote et de Démocrite ; Thomas aussi, et même D
49 : mécaniste, moniste, ou « dialectique ». Qu’il s’ agisse -là d’une hérésie au sens précis60 c’est bien ce que j’ai tenté plus h
50 » qui se produit dans un « champ » au sein duquel agissent on ne sait quels archétypes formateurs… Le monde phénoménal n’est plu
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
51 révélatrice de notre condition occidentale. Il s’ agit , une fois de plus, de savoir si elle signale une impasse ou une crise
52 eu70. Or qui dit jeu dit règles fixes. Ce qu’il s’ agit de maintenir avec un soin jaloux, c’est le système des conventions sa
53 cobins et des totalitaires de toute couleur. Il s’ agit pratiquement de se maintenir au pouvoir, ou de contrôler le marché, s
54 e 1830, ce qu’allait produire la technique ? Il s’ agit cette fois-ci de mieux voir les problèmes, au lieu de les refouler pa
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
55 d’une individualité, d’un régime politique. Il s’ agit au début de l’archétype de pensée qui conditionne notre idée du Progr
56 essembler à quoi que ce soit, surtout lorsqu’il s’ agit de ressembler aux chefs-d’œuvre. C’est se rendre à l’excès tributaire
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
57 teurs des gouvernants et technocrates, quand il s’ agit de mesures dont le mécanisme n’est pas bien compris par la masse mais
58 tions techniques est moins facile à définir. Il s’ agit d’une question de confiance — d’une confiance librement accordée (non
59 t laïcisés : ses hommes d’État, sauf exception, n’ agissent pas en tant que chrétiens, tandis que les hiérarques russes et satell
60 s, tandis que les hiérarques russes et satellites agissent tout strictement en tant que bolchévistes. D’où l’énorme avantage tac
11 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
61 ratiquement les libres choix de la personne. Il s’ agit donc de comparer deux systèmes de conventions de base, l’un tolérant