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ton, la France qui est un pays de dialogue, comme
aime
à répéter André Gide. Quand cesse le dialogue, c’est le totalitarisme
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aisons où la radio choisit les symphonies qu’elle
aime
. Le soir, elle va s’asseoir dans une cour obscure et elle écoute. Pui
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elque chose. Et ils ont tous quelque chose qu’ils
aiment
plus que la nourriture ou le sommeil ou le vin ou la compagnie d’un a
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face de lui, la beauté même, « ô toi que j’eusse
aimée
», sa fille sans doute, fume en feuilletant un magazine. Je croyais a
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sti. Voilà la Suisse en raccourci, telle que je l’
aime
: croisement des traditions locales les plus touchantes et des expres
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s t’y attendre, compte mes rides, et si tu veux m’
aimer
, regarde bien d’abord qui je suis devenue ! » Ensuite on se promène,
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ustice. Et qu’enfin, vis-à-vis des êtres que l’on
aime
, il arrive qu’on manque d’indulgence… Faisons la part de ces travers
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peut-être plus saine que la nôtre. En bref, il n’
aime
point souffrir, et tient pour perversion ce goût de la torture exalta
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re ou d’une trahison, c’est simplement que nous n’
aimons
pas à rester seuls. Du matriarcat, du mariage et des « moms » D
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. Mais on en trouvera d’autres, plus précis. Il n’
aimait
que la cuisine du Nord, elle lui servait des ratatouilles à la mode d
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t qu’il avait fabriqué lui-même. Au crépuscule, j’
aime
errer sur les quais, le long des bâtiments de brique rose aux fenêtre
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le gazon, irrégulièrement espacées. Ce pays qui n’
aime
pas la mort comme les Germains, et n’en fait point de cérémonies gran
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a proposé ses façons et usages qu’il convenait d’
aimer
. Bientôt, s’il voit que vous restez là, il change un peu : vous n’ête
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rop naturel. Il est parfaitement naturel que nous
aimions
parler de politique. Il est parfaitement naturel que nos discussions
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r qu’à rassembler ; car c’est la passion que nous
aimons
et l’affirmation de nos points de vue, et s’il fallait d’abord savoir
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trui et mépris de soi-même. Pour libérer l’amour,
aimez
! C’est le seul moyen, et cela suffira. Les sages et les saints de to
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imantés comme des grains de limaille, nous sommes
aimés
par un destin. Et parfois il nous traite avec indifférence, parfois n
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trois-cent-mille ans qu’il y a des hommes et qui
aiment
: « Question de peaux. » Nous en sommes là. On avancerait un peu en d