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s c’est de quoi l’on peut faire son ivresse. Je n’
aime
écrire que des livres dangereux. Cependant, publier pose un autre pro
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quelque raison littéralement fondamentale, Dieu n’
aimait
pas cette idée-là et l’excluait de sa réalité. Manger cette pomme et
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nt absolu qui survint dans l’histoire du monde. J’
aime
opposer d’ailleurs à la psychanalyse une parabole qu’on m’a donnée po
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vies aussi, et que d’une certaine manière, nous l’
aimions
! Voilà le grand secret. Le diable a réussi à faire croire aux démocr
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e a réussi à faire croire aux démocrates qu’ils n’
aimaient
pas du tout le mal, qu’ils ne le désiraient nullement, qu’ils étaient
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fût-ce que pour le moral militaire. Car, ainsi qu’
aimait
à le répéter un fameux général autrichien, Conrad von Hötzendorf : «
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rs malheurs de notre héros est de ne plus pouvoir
aimer
ni être aimé.) J’ai dit que la liberté de l’homme réside dans son pou
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notre héros est de ne plus pouvoir aimer ni être
aimé
.) J’ai dit que la liberté de l’homme réside dans son pouvoir unique a
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que ce soit moins dangereux pour vos âmes. Ah, j’
aimerais
tant votre assurance, si seulement ses bases étaient sûres ! Je ne va
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Or l’Anonyme a bien des chances d’être celui qui
aime
à dire : Je ne suis Personne… La foule, c’est le lieu de rendez-vous
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: « Une femme appartient de droit à l’homme qui l’
aime
et qu’elle aime plus que la vie, et il n’y a d’unions à jamais légiti
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partient de droit à l’homme qui l’aime et qu’elle
aime
plus que la vie, et il n’y a d’unions à jamais légitimes que celles q
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plus simplement que « tout est permis quand on s’
aime
». La première conséquence de cette grande permission est de faire sa
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lui-même pardonne beaucoup à celle qui a beaucoup
aimé
… Il reste à voir si cet amour, dont on prétend qu’il permet tout, est
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le couvert du mot. Car le diable est celui qui n’
aime
pas, et qui n’aime pas qu’on aime, et dont tout le plaisir est d’alté
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Car le diable est celui qui n’aime pas, et qui n’
aime
pas qu’on aime, et dont tout le plaisir est d’altérer nos vertus dans
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est celui qui n’aime pas, et qui n’aime pas qu’on
aime
, et dont tout le plaisir est d’altérer nos vertus dans leur source. V
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porte à donner notre vie même pour ceux que nous
aimons
. Entre ce don viril et l’abandon, Satan ménage plus d’une pente insen
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s je ne suis plus le même. Et dès l’instant que j’
aime
une autre femme, rester fidèle à la fiction légale serait une pure hy
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espérée. Considérez cette métamorphose. Celui qui
aime
veut tout donner à l’être aimé. Il donne ce qu’il a de plus beau, il
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orphose. Celui qui aime veut tout donner à l’être
aimé
. Il donne ce qu’il a de plus beau, il donne ce qu’il n’a pas en soi m
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s de nous-mêmes, que notre passion livre à l’être
aimé
dans la contagion du délire, voici qu’ils apparaissent comme des dons
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nce au monde, on s’enclot avec l’image de l’objet
aimé
. Mais le diable est assis dans un coin de la cellule. Il ne fait rien
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t. Que va devenir votre bonheur ? Pourquoi l’être
aimé
vous manque-t-il ? Pourquoi s’éloigne-t-il de l’image adorée ? S’il r
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stique : joie consumante, feu qui glace, tortures
aimées
, ardeur cruelle, « tout et rien ». Le passionné finit par voir dans s
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ticité de sa passion. Alors il ne voit plus qu’il
aime
peut-être comme on hait, que sa tendresse avide tyrannise ou méprise,
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ient à souffrir davantage par l’absence de l’être
aimé
qu’il n’a de joie par sa présence… Dans ce dédale de nos enfers privé
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la déficiente réalité, avec la liberté de l’être
aimé
et le respect de son mystère. Rien de moins ne suffirait pour constru
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it dire cette chose très simple : — Cessez donc d’
aimer
« malgré vous » et sachez un peu ce que vous faites, c’est une questi
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nte. 39. La bastonnade (dessin animé) Ils s’
aimaient
tant qu’ils ne cessaient de dire : Comment peut-on s’aimer autant ? U
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t qu’ils ne cessaient de dire : Comment peut-on s’
aimer
autant ? Un beau soir, elle se mit à le battre, et le laissa pour mor
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i dit-elle ? Si tu ne le sais pas, c’est que tu m’
aimes
bien mal. Défiguré par sa raclée, il ouvrit des yeux mornes et dit :
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raclée, il ouvrit des yeux mornes et dit : — Je t’
aime
encore, épargne-moi. Elle se détourna pour cacher le sourire qui tord
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ient quitté sa langue. Il essaya de dire : — Je t’
aime
, et prononça quelque chose comme : — Putain. Alors elle le prit dans
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le chaque matin. Je ne suis pas méchante, et je t’
aimais
. Pourtant je t’ai battu, je te battrai encore. Dis-moi pourquoi j’ai
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dans sa tristesse : — Si je lui dis qu’elle ne m’
aime
pas, elle le croira. Si je lui dis : — « Cesse donc d’être méchante »
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ne saurons jamais. Il se tait. — Cet homme ne m’
aime
pas, pense la femme. Allons en battre un autre. Moralité. S’il l’a
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ourrons-nous ? Pour ce passé que nous n’avons pas
aimé
assez pour l’empêcher de se perdre ? Pour un avenir que nous devinons
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au « nouvel ordre » des totalitaires ; si nous n’
aimons
pas ça, il faut changer de méthodes ou d’attitude ; mais quelles sont
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! Lui qui est le grand confusionniste, lui qui n’
aime
rien tant que l’équivoque flatteuse, le ronron du style officiel, le
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is ? Je voudrais dire le bien et les vertus que j’
aime
, et la libération qui vient après la ruine, quand le même ciel ramène
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Je pense à cette pureté du cœur dont Kierkegaard
aimait
à répéter qu’elle consiste « à vouloir une seule chose », et qui nous
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ppose le bleu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai
aimés
. Le bleu du ciel de l’Île-de-France, la douceur de l’art et des âges,
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be d’été évapore les brumes ! On dit que le démon
aime
l’heure de minuit. Ah ! tournons-nous, le visage levé, vers le symbol