1 portants de rochers, grandiose toile de fond des Alpes  ? Serait-ce plutôt que le sérieux de nos mœurs, notre fameuse méfianc

2 n y prenne garde : si nous sommes neutres, si nos Alpes sont belles et nos glaciers « sublimes », il n’y a pas là de quoi nou

3 contemplant du haut du Pilate le panorama de nos Alpes . Qu’on me permette de le citer ici comme une sorte de parabole : C’é

4 et regardait au hasard devant lui. Ô abîme ! les Alpes étaient le spectacle, le spectateur était un crétin. Je me suis perdu

5 res, et plus rien ne passe. Murailles naturelles, Alpes , fleuves, Jura ; larges haies barbelées, ceinture fortifiée, pièces c

6 ces choses qui peuvent être vues et touchées, nos Alpes , la petitesse de notre territoire, et nos difficultés économiques, il

7 nous décrire une Suisse héroïque protégée par les Alpes , ce rempart, le Jura, cette barrière, et le Rhin, ce fossé… Oui, mais

8 n ramenés en laisse, après Novare, par-dessus les Alpes , jusqu’à Berne. Quant à quitter la guerre il n’y faut plus songer, ce

9 t les marques de l’usage, et dominée par quelques Alpes qui sont des vagues à peine figées dans leur élan. Une Suisse réelle,

10 de minéralogie que nous bariolent les peintres d’ Alpe . Ce qu’il peint, lui, c’est la terre des hommes, vue par les yeux de

11 uis sur le duc de Milan et ramenés par-dessus les Alpes , — j’évoque le dynamisme américain des Zurichois, la vieille culture