1 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
1 Car les bergers de bonne heure sont montés sur l’ Alpe . D’où se voit, d’où se découvre un monde immense de pics, de sommets,
2  ? Le ciel des Flandres, la candeur immaculée des Alpes  ; ce ne sont pas des inventions de littérateurs, ce sont des réalités
2 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
3 Danube iront à la mer Noire. Entre le Jura et les Alpes — bassin alémanique du Rhin — s’étend un long plateau accidenté, qui
4 uite au seul endroit où l’on puisse traverser les Alpes en une seule fois — partout ailleurs il faut franchir deux ou trois c
5 courant de ce qui se passait de l’autre côté des Alpes , et leur apportaient les modèles des alliances nouées par les commune
6 militaire de l’Europe. Les Suisses passèrent les Alpes , envahirent la Lombardie, prirent Milan et battirent l’armée du roi d
3 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
7 ques la Suisse, comme si la grande forteresse des Alpes était un désert livré au premier occupant ». Il décrivait la paralysi
4 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
8 n en richesse naturelle. Le « château d’eau » des Alpes centrales devint une source inépuisable d’énergie. Il serait curieux
5 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
9 e perpétuel, juré devant Dieu sur une prairie des Alpes il y a plus de six siècles et demi. Si la Suisse a donné à l’histoire
10 chaînes qui constituent la puissante barrière des Alpes convergent en un seul et même point : le Saint-Gothard. Ce n’est pas