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sujet n’a pas été sans surprendre certains de mes
amis
protestants, et — pour d’autres raisons sans doute — certains catholi
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ique. Nous savons que par sa mère et par certains
amis
de celle-ci, tel le curé Matthias Hattinger, le jeune Nicolas avait s
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subi l’influence très profonde du mouvement des «
Amis
de Dieu ». Initié en Alsace par le marchand Rulman Merswin, au xive
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el, et des contacts qu’il dut avoir avec certains
Amis
de Dieu. Lorsqu’il quitta sa femme et ses enfants, son idée n’était-
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dre en Alsace, pour y rejoindre des communautés d’
Amis
de Dieu dont Hattinger lui avait parlé ? Et la première visite qu’il
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ne fut-elle pas précisément celle d’un pèlerin «
ami
de Dieu », peut-être délégué par le mouvement ? Les plus récents hist
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ieure au formalisme romain, qu’ont représenté les
Amis
de Dieu. Et l’on conçoit que ce mouvement, rectifié et rendu plus sob
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demande de Zwingli et de Vadian. C’est encore un
ami
de Vadian, Hermann Miles (ou Ritter) de Saint-Gall, qui mentionne le