1 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
1 ard, une lucidité sans recours. Vous prenez cette amie dans vos bras, vous ne trouvez à dire que des phrases banales : « Vie
2 J’ai souvent proposé cette petite parabole à mes amis américains « Vous croyez, leur disais-je, que le plus grand est néces
2 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
3 it grave : au congrès de La Haye, la place de nos amis fédéralistes de toute l’Europe de l’Est restera vide. Et cela n’a pas
4 péens, s’il est vrai que le mot libéral veut dire ami de la liberté, non pas seulement du laisser-faire, et qu’à ce titre,
5 du continent. Il est temps de donner aussi à nos amis américains la certitude que nous ne sommes pas ce qu’ils ont parfois
6 ill. À ma gauche, à ma droite, quelques profils d’ amis , ce jeune ancien ministre socialiste hollandais, ce jeune ancien mini
7 ue — et, par là, digne d’être vécue. » (C’est mon ami Brugmans, travailliste hollandais, qui parle ainsi devant douze ancie
8 n paraîtra dure ou même injuste à beaucoup de mes amis britanniques. Je n’y puis rien : elle résume l’opinion de la presse c
9 ndade vers la prudence, surtout de la part de mes amis fédéralistes. Car il est clair qu’un appel de ce genre était précisém
10 vie de l’Europe : mes adversaires y sont donc mes amis , car le principe pour lequel je me bats est celui de l’union dans la