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s. Nous choisissons les idées comme on choisit un
amour
dont on est anxieux de prévoir l’influence, avant de s’y jeter, et do
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r, et dont on craint de ressortir trop différent.
Amour
de soi, qui nous tourmente obscurément et nous obsède de craintes et
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eur de subir l’empreinte imprévisible des choses.
Amour
de soi… Mais moi, qui suis-je ? Par ces trois mots commence le drame
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sieurs reprises. C’est « par la divination de cet
amour
qu’Alban (le jeune héros du récit) sent ce que sent la bête en même t
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’immenses amants »6. Mais envers les taureaux cet
amour
tourne en adoration ou en une véritable horreur sacrée. Voici Alban d
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orgueilleuse : « Qu’avons-nous besoin d’un autre
amour
que celui que nous donnons ? » ⁂ Il est impossible de ne voir dans le
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que des sentiments et le mouvement perpétuel de l’
amour
. Plaisir de se sentir engagé dans un système d’ondes de forces qui ti
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st pas seulement pour le plaisir, mais plutôt par
amour
du courant d’air. Cela dérange toujours quelques frileux, mais les au
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en vois peu parmi les jeunes qui vouent tout leur
amour
à la peinture pure. Je crois même que, Paul Donzé touché à son tour p
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assurance contre faillites morales et douleurs d’
amour
— ô vertige sans prix du lâchez-tout ! Ils ont inventé les caisses d’
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indre. Me voici tout abandonné à l’évocation d’un
amour
tragiquement mêlé à des forces inconnues et menaçantes. Mais la musiq
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ue l’approche d’une grandeur où se perdraient nos
amours
terrestres dans d’imprévisibles transfigurations, — l’heure anxieuse
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de lumière m’apparaît avec le visage même de mon
amour
. Je me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertig
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i du moins n’a guère changé, dis-je, songeant aux
Amours
de Vienne. — Certes, répondit Gérard, malgré les apparences, cette vi
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gens fatigués. — Pour moi, dit Gérard, je situe l’
amour
dans un monde où la question fidélité ou inconstance ne se pose plus.
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un instant, c’était parce qu’elles évoquaient cet
amour
, c’était parce que je découvrais en elles de secrètes ressemblances,
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dans la même minute toutes les incarnations d’un
amour
dont l’être éternel apparaît peu à peu, à travers la simultanéité de
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in la substance véritable et unique de toutes ses
amours
, il communie avec quelque chose d’éternel. Tous les drames du monde n
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me on meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’
amour
et à lui-même conjointement. Plusieurs ivresses l’ont envahi bruyamme
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rté… Et voici dans sa vie cette double venue de l’
amour
et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le
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ourmente cet être faible, humilié par le monde. L’
amour
s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Madam
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femme par le nom qu’elle portait au mystère de l’
amour
… Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîn
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ais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’
amour
leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils
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oses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’
amour
, tout justement, nous fait comprendre, dans le temps même qu’il nous
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vient de dire ton nom même avec l’accent de notre
amour
et mon visage est immobile tourné vers l’ombre où tu m’entends. II
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’adoration, à se créer une part angélique. III L’
amour
, loin de causer une « désorganisation du moral », multiplie à nos yeu