1 etiré dans l’élaboration d’un ouvrage intitulé L’ Amour et l’Occident . Je partais d’une réflexion passionnée sur le mythe de

2 savoir deux livres à la fois, le Journal et l’ Amour . Et peut-être ainsi mon travail, tout au moins par sa quantité, sera

3 is alors ce que c’était : j’ai entendu son râle d’ amour , le râle d’une nation possédée par l’homme au sourire extasié. Mais c

4 ardin de la NRF, où je suis venue lui parler de l’ amour , ou plutôt de L’Amour et l’Occident, son dernier livre. Si ma questio

5 suis venue lui parler de l’amour, ou plutôt de L’ Amour et l’Occident, son dernier livre. Si ma question ne vous paraît pas t

6 tharisme. C’est ainsi que les livres II à V de L’ Amour et l’Occident , consacrés aux origines religieuses du mythe, à passio

7 et mysticisme, au mythe dans la littérature, à l’ amour et la guerre, ont été trouvés en cours de route. Mais les hypothèses

8 ut, je ne songeais qu’au problème individuel de l’ amour et du mariage. C’est en creusant les conceptions sociologiques, peut-

9 ise la manière dont le xiie siècle considérait l’ amour . Le mythe n’est pas un sujet individuel inventé par un romancier. C’e

10 es. D’où vient, selon vous, cette conception de l’ amour  ? J’ai cherché ce qui lui ressemblait le plus, et j’ai trouvé que c’é

11 s des troubadours : refus de la consommation de l’ amour , exaltation de l’amour chaste, par exemple. Par ailleurs, on sait que

12 us de la consommation de l’amour, exaltation de l’ amour chaste, par exemple. Par ailleurs, on sait que certains troubadours é

13 ns son être véritable. À la différence d’Agapè, l’ amour chrétien de la personne, Éros, le désir sans fin n’est que la project

14 er, j’ai voulu marquer les deux cas extrêmes de l’ amour , afin d’y voir clair avant de passer à la synthèse. En écrivant L’Amo

15 lair avant de passer à la synthèse. En écrivant L’ Amour et l’Occident, vous avez réhabilité les problèmes de la passion qui n

16 ranger s’intéresse à une étude où l’on parle de l’ amour sans ironie comme sans sentimentalisme. Et j’ai surtout rencontré la

17 à envisager le parallélisme entre la guerre et l’ amour  ? Je ne peux me retenir plus longtemps de poser cette question qui me

18 e qu’on la fait depuis 1915. Mais à l’époque de l’ amour courtois il n’existait pas de distinction entre l’amour et la guerre.

19 courtois il n’existait pas de distinction entre l’ amour et la guerre. Le lansquenet de l’ancien temps avait le goût de la gue

20 les guerriers sont aussi les peuples qui aiment l’ amour . Les peuples les plus guerriers sont l’Espagne et la France ; l’Allem

21 de livres, mais aussi moins d’enfants et moins d’ amours profondes. La guerre ne tue pas seulement pendant qu’elle sévit, et a

22 le ! Ici, le Christ reste le Scandale, l’Autre, l’ Amour qui bouleverse le monde et fait surgir des quotidiennes apparences l’

23 alors on cesserait de haïr, ou d’être déçu par l’ amour , ou de s’inquiéter des rumeurs qui glissent au travers de propos supe

24 me, c’est un bien que nous n’avons plus, c’est un amour perdu, allé ailleurs. Mais qu’il existe encore ailleurs, précisément,

25 épassement de nos égoïsmes que nous refusions à l’ amour , pourquoi donc voulez-vous que nous ayons l’amour, et la paix et la s

26 amour, pourquoi donc voulez-vous que nous ayons l’ amour , et la paix et la sécurité ? Nous avons la peur et la guerre. Nous av

27 imisme lâche, il y a la foi dans l’éternel, y a l’ amour et l’espérance de l’éternel. À quoi se raccrocher, que faire encore ?

28 us espérer qu’au nom de l’unique nécessaire : « L’ amour parfait bannit la crainte ». Quoi qu’il arrive. 7. Le budget annuel

29 errier qui parle en ses Tragiques d’une nuit Où l’ Amour et la Mort troquèrent leurs flambeaux. Par le pinceau, par l’épée et

30 e son lyrisme, elle tient le lieu de la passion d’ amour , et c’est elle qu’il invite à la danse avec une fougue adolescente, u

31 ort, dans leurs rêves, la part que nous fîmes à l’ amour  ? Urs Graf, Holbein, Hans Kluber, Grünewald, et tant d’autres, connus

32 s sentent menacé, ce n’est point la jeunesse et l’ amour , je ne sais quel printemps platonicien, c’est la vie savoureuse et fo