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vu. C’est pourtant le désir qui les presse, et l’
amour
appelant l’amour aux chambres vides, dans la sonorité glaciale des ap
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nt le désir qui les presse, et l’amour appelant l’
amour
aux chambres vides, dans la sonorité glaciale des appartements du Pou
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rrive à certains de s’oublier jusqu’à donner de l’
amour
une ou plusieurs définitions. Ah ! puissions-nous aimer l’amour assez
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lusieurs définitions. Ah ! puissions-nous aimer l’
amour
assez pour ne jamais avoir recours à ces remèdes, car définir l’amour
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jamais avoir recours à ces remèdes, car définir l’
amour
ce n’est point le connaître, mais limiter sa part dans notre vie, et
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ître, mais limiter sa part dans notre vie, et nul
amour
ne peut survivre à cette méfiance ou à cette avarice anxieuse. Mais i
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Mais il est une manière imaginable de parler de l’
amour
sans malice : c’est de former quelques rythmes de phrases où l’indici
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he. Toute éloquence est amoureuse, excitée par l’
amour
qui la rend fleurissante. Mais l’amour même est chose du silence. Cel
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itée par l’amour qui la rend fleurissante. Mais l’
amour
même est chose du silence. Cela dont je ne puis parler sans l’offense
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i m’enflamme à parler. Rien ne peut être dit de l’
amour
même, mais rien non plus n’est dit que par l’amour, si toutefois quel
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mour même, mais rien non plus n’est dit que par l’
amour
, si toutefois quelque chose est vraiment dite. La Fable nous apprend
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nt dite. La Fable nous apprend à sa manière que l’
amour
est le lieu d’un mutisme sacré. Angérone, déesse du Silence : on croi
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e C’est dans l’accomplissement du plus violent
amour
qu’il nous est accordé de concevoir un absolu, mais sous la forme de
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pouvante : l’être que nous formons au sommet de l’
amour
, et qui meurt à l’instant où il naît. Tout notre platonisme échoue d
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oue dans l’instant de l’étreinte dénouée. Alors l’
amour
, dirait-on, change de signe. On voit soudain que le désir était le di
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ons. Le désir divinise, l’acte rend à l’humain. L’
amour
rêvé meurt au seuil de l’amour qui sera notre tâche sérieuse. Quitton
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rend à l’humain. L’amour rêvé meurt au seuil de l’
amour
qui sera notre tâche sérieuse. Quittons ce temple où dorment deux ido
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— et qu’est-ce que la gloire, si ce n’est aussi l’
amour
du prochain, le désir de lui être utile et de mériter ses louanges ?
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lus que sophismes. Non, la gloire, ce n’est pas l’
amour
mais au contraire le mépris du prochain. Le Prince André n’a pas trou
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is la foule n’a jugé ridicule que l’on affiche un
amour
de la gloire même excessif pour le talent qu’on a. La foule ne tient
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lleux que je suis, ne donne-t-il pas une preuve d’
amour
à son audience en exigeant d’elle plus de noblesse ? Dire : je néglig
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e maladie du sens social. C’est le contraire de l’
amour
du prochain. L’individu qui cherche la gloire n’a plus souci ni même
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le ! Ici, le Christ reste le Scandale, l’Autre, l’
Amour
qui bouleverse le monde et fait surgir des quotidiennes apparences l’
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alors on cesserait de haïr, ou d’être déçu par l’
amour
, ou de s’inquiéter des rumeurs qui glissent au travers de propos supe
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J’aime ! » J’ai tout dit. L’Europe était patrie d’
amour
. Le silence attendait, l’absence était profonde, et chaque être prése
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n mot dit en passant. Elle avait les pudeurs de l’
amour
… Quand je me souviens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la mé
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qui le premier me parla de la Planète comme d’un
amour
et d’une souffrance intime !… q. « Dialogues sur la bombe atomique
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s qu’une timidité subite l’ait arrêté, ou quelque
amour
tardif de notre humanité ? Simplement, il a fait son calcul. Les Alli
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qui naît, ce qui peut naître parmi nous, c’est un
amour
plus large de l’humain, une conception de la fidélité qui ne soit plu
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citoyen est discipliné, il n’a pas pour autant l’
amour
du règlement comme en Suisse… J’ai aussi été sensible à une sorte de
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du Journal d’un intellectuel en chômage , de L’
Amour
et l’Occident , de tant d’autres œuvres auxquelles sa personnalité a
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dans cet acte unique d’obéissance qui s’appelle l’
amour
du prochain »…
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le premier qui me parla de la Planète comme d’un
amour
et d’une souffrance intime ? Sinon qu’il fut lui aussi un poète, en p
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re de barrières destinées à protéger sa course. L’
amour
? La solidarité ? Ce sont des idéaux de ligues, des mots qu’on n’ose
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en sa splendeur et difficile à supporter, le seul
Amour
apparaissant qui menace d’être insoutenable : il nous trouve sans pré
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aveuglés et cloués sur place par l’évidence de l’
amour
éclatant. Quelques-uns cependant continuent de marcher, riant de joie
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va peut-être choquer ? Que voulez-vous, j’ai deux
amours
. Or l’amour rend parfois plus lucide que l’être aimé ne le souhaite.
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choquer ? Que voulez-vous, j’ai deux amours. Or l’
amour
rend parfois plus lucide que l’être aimé ne le souhaite. z. « L’Am
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J’aime ! » J’ai tout dit. L’Europe était patrie d’
amour
. Le silence attendait, l’absence était profonde, et chaque être prése
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n mot dit en passant. Elle avait les pudeurs de l’
amour
… ⁂ Quand je me souviens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la m