1 due. Le monde païen ne conçoit pas de pardon par amour et de salut gratuit, et c’est pourquoi les châtiments qu’infligent le

2 qu’il s’abandonne, et qu’il préfère soudain à son amour d’un moi coupable et torturé, l’expiation libératrice et son délire.

3 ir dédié, entre tant d’autres, une seule pensée d’ amour pur et gratuit. L’auteur du nouveau Testament n’en demande pas davant

4 nt de foi. Un instant d’abandon de soi-même, et d’ amour désintéressé. Toute autre tentative pour mériter la Vie et le Royaume

5 st le symbole du Baptême.) Telle est la ruse de l’ Amour insondable. Admirons-en la précision miraculeuse ! Pour si peu d’égoï

6 a main vers cette eau, vers ces fruits offerts, l’ amour de soi domine encore le pur Amour, et le plaisir anticipé suffit enco

7 uits offerts, l’amour de soi domine encore le pur Amour , et le plaisir anticipé suffit encore à refouler cette larme, qui pou

8 ante qui fait le sujet de nos plus beaux romans d’ amour . Les obstacles au bonheur des amants, indispensables au développement

9 t à une Américaine intelligente si le suicide par amour existait aux États-Unis : non, dit-elle, si nous nous suicidons au le

10 t de la personnalité du fils qui devait devenir l’ amour d’une femme de son âge ». Mom le transmute en sentimentalité fixée su

11 t point qu’elle soit moins capable qu’une autre d’ amour , de tendresse ou même d’aveugle dévouement. Mais l’attitude de l’homm

12 cain semblerait un peu fade à nos romanciers de l’ amour . Il reste chaste ou se comporte en animal irresponsable, mimant une s

13 r en quelques traits. Perte du sens tragique de l’ amour  ; réalisme scientifique et quelque peu pédant, substitué aux préjugés

14 par consentement commun, n’engage à rien, ni à l’ amour ni au mariage ; affirmation du droit au bonheur comme seule règle ; e

15 mois, et pour en récrire deux chapitres (sur « l’ amour tel qu’on le parle » et la passion réelle). Tonio rentre un soir de N

16 bilités : sa vocation et la cité ; entre ces deux amours  : celui qu’il se doit à lui-même et celui qu’il doit à son prochain —

17 Cinquième principe. — Le fédéralisme repose sur l’ amour de la complexité, par contraste avec le simplisme brutal qui caractér

18 i caractérise l’esprit totalitaire. Je dis bien l’ amour , et non pas le respect ou la tolérance. L’amour des complexités cultu

19 l’amour, et non pas le respect ou la tolérance. L’ amour des complexités culturelles, psychologiques, et même économiques, tel

20 La liberté dans l’ amour [Réponse à une enquête] (novembre 1947)e Le problème me paraît cap

21 otre questionnaire. La conception chrétienne de l’ amour  ? Je demande à voir ce qu’on entend par là. Si on la confond, comme i

22 deux de parler de la « conception chrétienne de l’ amour  » comme d’une chose bien connue et qui va de soi. Avant de la déclare

23 roman de Tristan. Il faudrait au moins distinguer amour et sexualité. Il n’est pas exact de dire, par exemple, que « l’homme

24 mme primitif et l’homme civilisé (maintiennent) l’ amour sous la tutelle d’une éthique… » Car ce que les primitifs réglementai

25 que les primitifs réglementaient n’était jamais l’ amour au sens où nous l’entendons et qu’ils ignoraient totalement, mais les

26 ons, condamnations, tyrannies, etc., auxquelles l’ amour ce « prisonnier » semblerait être soumis « depuis toujours ». Je crai

27 e tout cela ne repose sur la confusion des termes amour et sexualité. En fait, je ne connais pas une seule loi, dans un seul

28 pays ou un seul temps, qui ait jamais condamné l’ amour comme tel, ou l’ait même nommé dans un code. De quoi donc voudrait-on

29 un code. De quoi donc voudrait-on le libérer ? L’ amour a toujours été libre. Bien plus, l’amour est le principe actif de tou

30 érer ? L’amour a toujours été libre. Bien plus, l’ amour est le principe actif de toute libération humaine. Il est la liberté

31 est que le déchet.) Les seuls obstacles réels à l’ amour sont en nous : sécheresse, blessures spirituelles, anxiété de l’orgue

32 ce d’autrui et mépris de soi-même. Pour libérer l’ amour , aimez ! C’est le seul moyen, et cela suffira. Les sages et les saint

33 ps sont avec vous pour affirmer la Liberté dans l’ Amour et par l’Amour. Cet idéal n’est pas seulement « souhaitable » comme l

34 us pour affirmer la Liberté dans l’Amour et par l’ Amour . Cet idéal n’est pas seulement « souhaitable » comme le suggère modes

35 ma et fac quod vis, dit saint Augustin. « C’est l’ amour qui nous rendra la liberté », dit la chanson. Mais il arrive que les

36 serrées pour en esquisser une, partielle, dans L’ Amour et l’Occident .) Quant au problème sexuel, c’est une tout autre affai

37 satisfaisant, il en résulte qu’une « éthique de l’ amour  » (entendons de la sexualité) n’est pas nécessaire ; car en fait nous

38 éché par les théologiens. e. « La liberté dans l’ amour  » [Réponse à une enquête], L’Âge d’or, Paris, n° 8, novembre 1947, p.

39 e d’un interviewer : — Il n’y a pas d’histoires d’ amour , dans ce roman. Elle me regarde étonnée, presque indignée : — Il n’y

40 ignée : — Il n’y a que cela ! Elle voulait dire l’ amour des êtres, l’amour réel, et non pas celui des romans. New York, le 15

41 que cela ! Elle voulait dire l’amour des êtres, l’ amour réel, et non pas celui des romans. New York, le 15 avril 1947. k. P

42 ces lâchetés intellectuelles se parent des noms d’ amour du peuple, de discipline révolutionnaire, d’antifascisme, en sorte qu

43 la personne , Penser avec les mains (1933), L’ Amour et l’Occident , La Part du diable (1947) et Lettres sur la bombe a

44 chaque nation, à chaque province. Il repose sur l’ amour de la complexité. Et, ce qui est non moins important, il se forme de

45 l’hélice. Avant l’heure H, ou dans l’attente d’un amour , quelque cérémonie te disposera dans le fil de ta chance ou la cadenc

46 nte ou me désoriente… C’est une immense affaire d’ amour  ! Nous ne sommes pas aimantés comme des grains de limaille, nous somm

47  » ⁂ Amoureux égale superstitieux, parce que tout amour est unique, et doit donc inventer ses signaux, indices, repères et me

48 ent ? Créer ou rejoindre un poème, un destin, un amour , une vocation ? « Je n’ai jamais su, dit le poète, si j’inventais un