1 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
1 t, par la seule foi dans l’action du pardon, de l’ amour et de la grâce de Dieu. Le fils d’un roi de ce monde quitte son palai
2 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
2 haine, plus souvent je le crains, que celle de l’ amour . Les Afro-Asiatiques et les Arabes savent trop bien ce qu’elle représ
3 eurs, un certain sens donné au fait de vivre, à l’ amour , à la mort, aux relations entre humains, à la matière, au corps, à l’
3 1957, Articles divers (1957-1962). Le rôle mondial des valeurs occidentales (octobre 1957)
4 rationalité du cosmos ; la foi au transcendant, l’ amour de Dieu et du prochain. On voit sans peine que nos produits sont les
4 1958, Articles divers (1957-1962). Pourquoi la guerre ? Un échange de lettres prophétique entre Einstein et Freud (avril 1958)
5 fait appel (« sans rougir », mais vaguement) à l’ amour qui relie les hommes ; d’autre part, à l’autorité : ce serait celle d
5 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
6 is, les Portugais, mais en revanche nous aimons d’ amour l’Europe entière et sa culture. » Aucun de nos pays ne peut donc béné
6 1960, Articles divers (1957-1962). Un péché mortel : la désunion des chrétiens (mars 1960)
7 istianisme est la religion d’un Dieu unique, de l’ Amour qui cherche l’union, et de la Vérité qui ne saurait être qu’une. C’es
8 s, qu’ils aiment comme on aime une patrie, mais l’ amour est lucide, la patrie n’est pas le monde… Voici qu’ils peuvent sans l
9 t est introduit par cette note : « L’auteur de L’ Amour et l’Occident et de L’Aventure occidentale de l’homme (que les lec
7 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
10 in de courage, un bond et un retour à de vieilles amours et de vieilles étroitesses, des heures d’effervescence nationale, d’a
8 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (juin 1960)
11 buveurs de bière ; les Français ne pensent qu’à l’ amour  ; les Suisses sont des paysans, les Italiens des chanteurs, etc.), ma
12 haine une aide qui ne leur est due qu’au nom de l’ amour chrétien, nous avons le droit de leur dire : si nous, Européens, somm
13 ons à mieux vivre, mais dédaigne notre idéal de l’ amour du prochain. On ne peut donc pas encore affirmer que notre culture so
9 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (août 1960)
14 buveurs de bière, les Français ne pensent qu’à l’ amour , les Suisses sont des paysans, les Italiens des chanteurs, etc.), mai
15 haine une aide qui ne leur est due qu’au nom de l’ amour chrétien, nous avons le droit de leur dire : si nous, Européens, somm
16 ons à mieux vivre, mais dédaigne notre idéal de l’ amour du prochain. On ne peut donc pas encore affirmer que notre culture so
10 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
17 haine une aide qui ne leur est due qu’au nom de l’ amour chrétien, nous avons le droit de leur dire : si nous, Européens, somm
18 ons à mieux vivre, mais dédaigne notre idéal de l’ amour du prochain. Nous sommes au point de l’évolution de l’humanité où les
11 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
19 igneurs, vous plaît-il d’entendre un beau conte d’ amour et de mort ? Seigneurs et dames ici présents, vous répondez tous dan
20 ales. Ainsi, l’amour-passion est cette forme de l’ amour qui se libère des contraintes naturelles, des rythmes trop prévus de
21 banale. Tristan, c’est tout d’abord le mythe de l’ amour plus fort que la vie, plus fort que la vie quotidienne, plus fort que
22 rtit, et réduit aux routines. C’est le mythe de l’ amour inaltérable, inaltéré par l’érosion de la vie « courante », par la ré
23 sque permanent de dissonance. C’est le mythe d’un amour qui méprise l’épreuve de l’engagement dans les rapports sociaux, et m
24 sa simplicité majestueuse, c’est l’intensité de l’ amour , passion de l’âme ouverte sur l’esprit, libérée des corps dont elle v
25 cissitudes de notre incarnation présente. C’est l’ amour de l’Amour, plus que de l’être aimé dans sa réalité toujours irréduct
26 de notre incarnation présente. C’est l’amour de l’ Amour , plus que de l’être aimé dans sa réalité toujours irréductible à l’im
27 ’élan de l’âme vers l’Ange désiré. « Ce n’est pas amour , qui tourne à réalité », s’écrie un troubadour tardif, contemporain d
28 taniennes. Mais qu’est-ce alors, quel est le faux amour qui « tourne » ainsi, « tourne à réalité » ? Ce n’est pas le désir co
29 aux lois du corps, ne mérite pas en soi le nom d’ amour . Mais c’est l’amour comblé par la présence durable, l’amour légalisé,
30 ne mérite pas en soi le nom d’amour. Mais c’est l’ amour comblé par la présence durable, l’amour légalisé, socialisé, voire sa
31 s c’est l’amour comblé par la présence durable, l’ amour légalisé, socialisé, voire sacralisé par l’Église. C’est le mariage.
32 stater que Tristan est tout d’abord le mythe de l’ amour plus fort que la vie, c’est reconnaître aussi que la vraie victime du
33 riage légal. Les amants ont perdu la vie, gagné l’ amour . Le mari, lui, a partagé la vie d’Iseut. Il reste seul vivant, mais s
34 é la vie d’Iseut. Il reste seul vivant, mais sans amour . Aux yeux du mythe, il est perdant. À ce premier aspect de notre lége
35 souvent, trop facilement cité, du « beau conte d’ amour et de mort ». Les obstacles sociaux, coutumiers ou sacrés, ont cédé à
36 que notre condition d’êtres finis oppose à notre amour d’un être, à l’Amour même ? Si la passion vit de séparations, il est
37 d’êtres finis oppose à notre amour d’un être, à l’ Amour même ? Si la passion vit de séparations, il est bien clair que la sép
38 existence dans ce monde, mais ils ont aussi bu l’ Amour , un amour qui s’adresse à la part immortelle que lui seul pourra devi
39 dans ce monde, mais ils ont aussi bu l’Amour, un amour qui s’adresse à la part immortelle que lui seul pourra deviner — ou s
40 sur la terre, ses intentions et ses désirs et ses amours , composent au Ciel un être de lumière, une contrepartie transcendante
41 tan : ce qui se passe trois jours après la mort d’ amour . Iseut n’évoque-t-elle point cette forme de lumière qu’on ne rejoint
42 désir de Tristan, sa princesse lointaine et son «  amour de loin » comme parlait le troubadour Jaufré Rudel ? L’apparent narci
43 nier de notre mythe. La tradition chrétienne de l’ amour du prochain ne s’en trouverait-elle pas éclairée, à son tour ? Aimer
44 nostalgie. Mais alors l’obstacle dernier à notre amour , provoquant la passion créatrice, ce ne serait plus la mort, ce serai
45 Il faut aimer, pour le comprendre et rapporter l’ amour à ses fins spirituelles. Le mythe peut nous y aider, c’est bien là sa
46 cadémie, se proposait d’introduire l’auteur de L’ Amour et l’Occident . Celui-ci, par un fâcheux contretemps, dut renoncer le
12 1962, Articles divers (1957-1962). La conjuration des officiers en juin 1940 : Journal d’un témoin III (26 juin 1962)
47 compréhension de cet article, que l’auteur de L’ Amour et l’Occident se trouvait alors en situation délicate auprès de ses
13 1962, Articles divers (1957-1962). Calvin (1962)
48 uire « à salut », de le bien « conforter » dans l’ amour paternel d’un Dieu-roi formidablement exalté au-dessus des puissants