1
Russie, vers le passé, vers l’Orient, tentant des
amours
nouvelles et les fuites les plus folles hors de la réalité, ils forme
2
scille entre la violence et le désespoir (c’est l’
amour
), et, déchiré de contradictions, tire du désordre de ses certitudes f
3
est fille de la fatigue. La Muse a trop veillé. L’
amour
moderne, nerveux, saugrenu jusqu’au sadisme, trop lucide, est un amou
4
x, saugrenu jusqu’au sadisme, trop lucide, est un
amour
de fatigués (Les Nuits, l’Europe galante, de Morand). La lucidité aig
5
fut aussi le prosateur charmant du Pédagogue et l’
Amour
— sourit avec une grâce un peu frileuse et se permet de bâiller en pu
6
ouvenirs ; jusqu’au soir où la douleur nette d’un
amour
réveillé l’envahit. Et Closain rencontre, dans l’inévitable bar, le c
7
prétentieuse qu’incertaine. Son affaire, c’est l’
amour
, et certain désespoir vaste et profond comme l’époque. « Voulez-vous
8
ation qui orne de beautés illusoires l’objet de l’
amour
. Mais les jeunes gens de ce temps ne cultivent point cette fièvre. Et
9
nche d’allure. On ne sait ce qui la retient : son
amour
? son manque d’amour ? Pour Jacques, il souffre d’une incurable adole
10
sait ce qui la retient : son amour ? son manque d’
amour
? Pour Jacques, il souffre d’une incurable adolescence, d’un défaitis
11
». Mais plus voluptueux que philosophe, c’est à l’
amour
qu’il ira demander la souffrance indispensable au perfectionnement de
12
ordonnée. Pourtant, entre Montclar et Ameline, un
amour
se noue, qui commence où souvent l’on finit. Et peut-être l’amour n’e
13
ui commence où souvent l’on finit. Et peut-être l’
amour
n’est-il possible qu’entre deux cœurs que l’épreuve du plaisir n’a pa
14
autre ces êtres égoïstes, et fonde lentement leur
amour
, à force de petites blessures. Ce n’est pas le moins troublant d’une
15
rne aussitôt à ses yeux tout ce qu’il attend de l’
amour
. Une confidence, un baiser, et il ne la reverra jamais. Il aime encor
16
urde tristesse des choses qui vous échappent, des
amours
impossibles, des histoires dont on ne sait pas la fin ni le sens véri
17
Jean-Louis Vaudoyer, Premières
amours
(août 1927)an Ces trois nouvelles n’ont guère de commun entre elle
18
iétudes du désir viennent troubler de ravissantes
amours
d’adolescents. Et c’est Un vieil été. Cette nouvelle, très supérieure
19
s droits. an. « Jean-Louis Vaudoyer : Premières
amours
(Plon, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève,
20
sus, le roman repart dans une troisième action (l’
amour
de Catherine pour un aviateur français) assez peu intéressante à vrai
21
sent par leurs écrits. Aragon, qui a le sens de l’
amour
, a dit conséquemment beaucoup de choses vraies (belles). Il est même
22
aimer. Le sujet de Liszt et de Chopin, c’était l’
amour
, donc la douleur ; ici, c’est l’absence d’amour, par refus de souffri
23
l’amour, donc la douleur ; ici, c’est l’absence d’
amour
, par refus de souffrir. Mais chez un être raffiné, la peur d’étreindr
24
un être raffiné, la peur d’étreindre aboutit à l’
amour
de soi dans « l’illusion ». Sachons gré à M. de Pourtalès de ce qu’il
25
console des nécessités modernes, dégradantes. Cet
amour
de l’invention romanesque considérée comme une revanche de la poésie
26
ne viendra pas disputer à M. Benda, c’est son dur
amour
de la vérité tout court. Celle-là même qui paraît anarchique dans un
27
peu ou pas mal de littérature. Et c’est à un tel
amour
qu’on va demander sa revanche contre la mesquinerie morale du milieu…
28
ssions sexuelles. Qui viendra rendre le sens de l’
amour
idéal — celui qui transfigure ? Le roman de M. Jullien de Breuil effl
29
ui des rêveries de certaines pubertés ; quant à l’
amour
, Maldoror ne paraît pas de taille à le concevoir au-delà de sa tendre
30
mais si je me défends du pittoresque, ce n’est qu’
amour
jaloux du merveilleux, avec quoi l’on est trop souvent tenté de confo
31
l’être profond de la race. On ne discute pas cet
amour
, on ne réfute pas cette haine. Ici, la sympathie est un devoir de pol
32
nt fascinant à la fois, qu’il me préserve de tout
amour
pour quelque bien particulier où je serais tenté de me complaire. Oh
33
choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’
amour
du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser ch
34
se serait mis à tourbillonner sur place. 14. L’
amour
en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils
35
re à la fois cocasses et fades. En Italie… Mais l’
amour
hongrois t’emportera dans une inénarrable confusion de sentimentalism
36
vec une vertigineuse docilité dans les voies d’un
amour
ineffable et se perd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne sa
37
aintenant, maintenant, où tu n’es pas — et tant d’
amour
perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu
38
n seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un
amour
égoïste, comme un être dont on a besoin et en qui l’on chérit surtout
39
réclame et dont personne ne vit… Et certes un tel
amour
est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ?
40
nt personne ne vit… Et certes un tel amour est un
amour
mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fall