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eux. C’est ainsi encore que l’idéal chrétien de l’
amour
du prochain a tourné pratiquement à la méfiance systématique du voisi
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n ami Hilaire Belloc dont voici la traduction : L’
amour
de Dieu qui mène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu d
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yaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’
Amour
. « Si vous désirez savoir comment cela s’applique à mon histoire, di
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sa dernière heure, d’aimer et de souffrir par son
amour
. C’était là choisir un sujet inévitablement tragique. Car si l’histoi
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e se souvenir, c’est-à-dire souffrir, vieillir. L’
amour
étant d’essence éternelle, ses manifestations dans notre vie — dans l
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force de souffrance, le courage de sacrifier son
amour
. Mais elle ne peut survivre à cet acte suprême, à cette grâce. Aussi
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s raconte dans ces deux volumes, témoignent que l’
amour
chrétien peut encore aujourd’hui pénétrer un monde revendiqué par le
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L’organisme social demande des sacrifices pour l’
amour
des vivants. » Le conflit intérieur s’intensifie bientôt jusqu’à pro
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e, s’accrochent à ses manches et l’escortent avec
amour
. ⁂ Avant de tirer les conclusions qu’impose cette œuvre avec l’autori
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C’est dans un tel état de désespoir que soudain l’
amour
de la vie revient s’emparer de lui et décide de sa conversion : Il s
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ge de M. Édouard Martinet, intitulé André Gide, l’
amour
et la divinité, M. Albert Thibaudet exprime son regret de ce qu’un te
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ercice de ces activités, composerait des poèmes d’
amour
, des romans, des drames philosophiques, les meilleurs de son époque.
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quand bien même il fait intervenir, à la fin, « l’
amour
d’En-Haut » venant à sa rencontre — Goethe nous apparaît comme non ch
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s d’accord réel, jamais plus de haine déclarée. L’
amour
des hommes, transposé dans la collectivité, devient automatiquement d
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e d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’
amour
du prochain. Je dis bien : acte, et il faut insister là-dessus. Le mo
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a complètement perverties. On nous a présenté cet
amour
du prochain comme un sentiment bienveillant, une tolérance à l’égard
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e en société. On a transporté dans l’histoire cet
amour
qui doit être un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte,
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ssentiment. Pour Nietzsche, on s’en souvient46, l’
amour
chrétien n’est que « la fine fleur du ressentiment » que les natures
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s savons ce qu’ils font »). On parle aussi de l’«
amour
de ses ennemis » et l’on « sue à grosses gouttes ». Il est facile de
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centrale : nous en sommes venus à substituer « l’
amour
de l’humanité » à l’amour du prochain commandé par le Christ : et c’e
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venus à substituer « l’amour de l’humanité » à l’
amour
du prochain commandé par le Christ : et c’est au nom de cet amour de
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n commandé par le Christ : et c’est au nom de cet
amour
de l’humanité que nous revendiquons les fausses valeurs décrites par
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ites par Nietzsche. Nous ne voulons plus l’acte d’
amour
personnel — qui est une valeur héroïque —, mais nous prônons tout sim
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exige de nous un moindre sacrifice. (On éloigne l’
amour
: ainsi l’amour de la patrie passe avant celui du prochain, l’amour d
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moindre sacrifice. (On éloigne l’amour : ainsi l’
amour
de la patrie passe avant celui du prochain, l’amour du genre humain a
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our de la patrie passe avant celui du prochain, l’
amour
du genre humain avant celui de la patrie.) Cet humanitarisme entraîne
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ent contre l’héroïsme chrétien ; à l’origine de l’
amour
de l’humanité, il y a, comme Fichte l’avait vu, une haine des hommes
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ière si touchante, et c’est ce qu’ils appellent l’
amour
.57 » Rire du solitaire, qui ressemble peut-être à la pitié énigmatiqu
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-ce que cela veut dire : J’aime les hommes pour l’
amour
de Dieu ? Est-ce autre chose que de dire : J’aime les gendarmes pour
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e chose que de dire : J’aime les gendarmes pour l’
amour
de la justice ? Ou de s’écrier, comme cette jeune fille : J’aime Scho
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us des meilleurs, ni celui du grand nombre ; ni l’
amour
pieux ou gouailleur du peuple, ni le dévouement rituel d’une aristocr
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açant du même coup la Nature ; si l’on remplace l’
amour
par l’efficacité — dont la mesure est la puissance militaire, puissan