1 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
1 uvrant son impuissance à susciter dans le monde l’ amour dont il aurait besoin, qu’il imagine et dont il meurt. Car la vie est
2 reils faits lorsque l’esprit s’y attache et que l’ amour ou la pitié essaient sur eux leurs forces. Le monde est habité par de
2 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
3 rifié le corps, et l’âme est prête à recevoir « l’ amour d’en haut ». Car telle est le yoga occidental, dont le Second Faust r
3 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
4 aus Mann (septembre 1932)h Ce n’est pas pour l’ amour du laurier, mais pour l’amour de son ami Clitus, poète abstrait à la
5 Ce n’est pas pour l’amour du laurier, mais pour l’ amour de son ami Clitus, poète abstrait à la mode de 1920, qu’Alexandre a c
4 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
6 spèce de charité patiente et ingénieuse. D’où son amour des travaux manuels. Comme tout cela est rafraîchissant, satisfaisant
5 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). « Le plus beau pays du monde » (octobre 1935)
7 e, elle veut dire simplement : j’aime mon pays. L’ amour exclut toute comparaison. Dire que tel pays « est le plus beau du mon
8 us absurde que de comparer un pays à un autre, un amour à un autre, car où est l’étalon, où est la mesure commune, et qui con
6 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
9 de sa longue expérience, de ses rancunes, de son amour caché, et de sa science hétéroclite de praticien et de collectionneur
7 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
10 t la réalité sociale plus toutes les autres. Et l’ amour d’une femme pour son peuple, au lieu de ces vantardises en service co
8 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
11 e péché, le salut, le drame de la révolte et de l’ amour . Mais elle spécule volontiers sur les avantages et inconvénients des
9 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
12 fasciné pour la première fois par la révélation d’ amour , se muer en l’image de Tristan. Mais il ne trouvera pas. Il est Don J
13 i ce Dieu est mort à tout jamais, il n’y a plus d’ amour possible. Il faut inventer un amour qui permette au moins de haïr tou
14 n’y a plus d’amour possible. Il faut inventer un amour qui permette au moins de haïr tout ce qui passe, tout ce qui cède, to
15 stan d’un Destin qu’il ne peut posséder que par l’ amour éternellement lointain. ⁂ Don Juan, tricheur, aime sans amour. S’il g
16 llement lointain. ⁂ Don Juan, tricheur, aime sans amour . S’il gagne, c’est en violant la vérité des êtres. Nietzsche pose des
10 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
17 lant sur l’Adam-microcosme, Belleau décrivant les Amours des Pierres précieuses, Peletier du Mans versifiant l’Éloge du Nombre
11 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
18 re jamais répété. La conversation s’engage sur L’ Amour et l’Occident , qu’il est en train de lire, et dont il me déclare, à
19 homme épris et puritain, il a voulu disjoindre l’ amour et le plaisir. Il croyait que « l’amour hétérosexuel » était d’autant
20 joindre l’amour et le plaisir. Il croyait que « l’ amour hétérosexuel » était d’autant plus pur que rien de charnel ne s’y mêl
21 ées et sans cesse renouvelées de l’Écriture ; son amour pour le style biblique ; la confusion courante — non seulement purita
22 écrivains, même chrétiens, nous ont montré pareil amour pour l’Évangile, et cela jusque dans les années où il doutait de l’ex
12 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
23 de et hors du monde, à la fois manifestée par son amour (Agapè) et « cachée avec le Christ en Dieu ». (Colossiens, 3, 3.) Dès
24 ation. Et comme l’atteste enfin notre notion de l’ amour , — à quoi j’entends venir plus loin. L’ange Quelle est cette pa
25 avec le Christ en Dieu » jusqu’à l’avènement de l’ Amour  ? C’est l’Ange, répond l’Iran des spirituels, l’Iran du mazdéisme et
26 préciser leur nature, c’est dans les notions de l’ amour traduisant ces trois conceptions, que nous avons les plus grandes cha
27 us laisse « nos » problèmes. Trois écoles de l’ amour Si l’amour est le premier moteur non seulement de l’homme mais du
28 s » problèmes. Trois écoles de l’amour Si l’ amour est le premier moteur non seulement de l’homme mais du monde, c’est s
29 nous nous faisons, et cette idée du moi révèle l’ amour , comme la structure de l’atome traduit certaines propriétés de l’éner
30 duit certaines propriétés de l’énergie. « C’est l’ amour dominant qui fait l’homme… L’homme est absolument tel qu’est l’amour
31 fait l’homme… L’homme est absolument tel qu’est l’ amour dominant de sa vie : selon (cet amour) se fait son ciel, s’il est bon
32 el qu’est l’amour dominant de sa vie : selon (cet amour ) se fait son ciel, s’il est bon, ou son enfer, s’il est mauvais », di
33 aque esprit et de chaque ange est la forme de son amour .73 » Les trois notions de l’homme que l’on vient d’évoquer nous appar
34 rs comme autant de modèles d’une énergétique de l’ amour , ou comme autant d’effets de son action configurante et composante. E
35 rtent d’une dualité sans laquelle ni l’homme ni l’ amour ne seraient même concevables. Il ne s’agit ici ni du dualisme trop fa
36 il se referme sur soi, c’est-à-dire se refuse à l’ amour . Et de même le « vrai moi » n’est pas le bien en soi, car il peut dev
37 sagesse des nations. Et cela vaut d’abord pour l’ amour de soi-même, sans lequel point d’amour du prochain. Tous les moralist
38 ord pour l’amour de soi-même, sans lequel point d’ amour du prochain. Tous les moralistes du monde s’accordent avec les spirit
39 au nom de la société, les spirituels au nom de l’ amour . Nous n’invoquerons ici que les seconds. L’école chrétienne Dan
40 rétienne Dans une vue chrétienne de l’homme, l’ amour de soi est le rapport positif entre l’individu et le vrai moi. Le sec
41 suppose évidemment un moi duel, au sein duquel l’ amour s’instaure d’une manière telle que s’aimer et aimer le prochain soit
42 inon le comme n’aurait pas son plein sens. Dans l’ amour de soi-même, l’homme naturel s’ouvre à l’action du vrai moi spirituel
43 C’est le vrai moi qui aime, qui est l’agent de l’ amour . Ce vrai moi seul peut aimer le prochain, parce que seul il discerne
44 in, parce que seul il discerne en l’autre le même amour . « Aimer, c’est soutenir, deviner, porter le meilleur de ce qu’on aim
45 rtuelle, la soutenir et l’aider à naître. Ainsi l’ amour dans sa réalité totale, intégrant l’animique au spirituel, va toujour
46 ahamiques, le vrai moi est toujours suscité par l’ Amour même : « Dieu nous a aimés le premier. » Pour le chrétien, c’est parc
47 » Pour le chrétien, c’est parce que Dieu, qui est Amour , est un Dieu personnel, dans sa tri-unité, que l’amour spirituel crée
48 , est un Dieu personnel, dans sa tri-unité, que l’ amour spirituel crée dans l’homme la personne. Si la plus haute valeur de l
49 le sacrifice diffère du suicide — la nature de l’ amour véritable l’explique seule. « Personne n’a un plus grand amour que de
50 le l’explique seule. « Personne n’a un plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’il aime. » Se sacrifier pour l’autr
51  mort à soi-même » transfigurante. Ce modèle de l’ amour et du vrai moi instaure le normal, le sublime, et la problématique de
52 hrétien. Il conditionne aussi les déviations de l’ amour et les formes particulières que prennent en Occident certaines tendan
53 ante. Je sais bien que la haine est l’envers de l’ amour , mais comment l’amour fasciné par le désir de ce qu’il aime peut-il h
54 la haine est l’envers de l’amour, mais comment l’ amour fasciné par le désir de ce qu’il aime peut-il haïr vraiment ce qu’il
55 raîner avec elle vers son bien et l’animer de son amour , l’âme l’accuse de volonté mauvaise. Mais elle sait bien qu’ils ont p
56 t le moi terrestre et temporel à la vocation de l’ amour . Mais celui qui se hait de cette manière ne peut pas aimer le prochai
57 mouvement, né de l’instinct, à la révélation d’un amour angélique. La passion romantique trouve ici sa genèse. Exaltée jusqu’
58 de sa vengeance. Ayons donc soin de l’induire à l’ amour de lui-même.74 » L’érotisme sensuel est l’autre extrême où se porte
59 l’esprit — comme l’a si bien vu Kierkegaard. Tout amour véritable procède du vrai moi et se dirige vers le vrai moi de l’autr
60 soufis ont proposé des notions de l’homme et de l’ amour homologues aux notions chrétiennes, mais comme transposées terme à te
61 pre connaissance.75 » C’est donc en Dieu que tout amour peut reconnaître la personne de l’autre et l’aimer « comme soi-même »
62 mer « comme soi-même », — comme étant née du même amour qui m’a créé. « (Dieu) est celui qui dans chaque être aimé se manifes
63 e que son créateur.76 » Ibn Arabi distingue trois amours  : l’amour divin du Créateur pour sa créature, et d’elle pour Lui ; l’
64 réateur.76 » Ibn Arabi distingue trois amours : l’ amour divin du Créateur pour sa créature, et d’elle pour Lui ; l’amour spir
65 Créateur pour sa créature, et d’elle pour Lui ; l’ amour spirituel « dont le siège est en la créature toujours à la quête de l
66 elle se découvre comme étant l’Image » ; enfin l’ amour naturel, qui recherche la satisfaction de ses désirs sans souci de l’
67 t la plupart des gens d’aujourd’hui comprennent l’ amour .77 » Comment réconcilier l’amour naturel (ou physique, comme on le di
68 ui comprennent l’amour.77 » Comment réconcilier l’ amour naturel (ou physique, comme on le dit improprement) avec l’amour spir
69 ou physique, comme on le dit improprement) avec l’ amour spirituel ? Qui aime en nous, et pour qui ? « Ibn Arabi observe que l
70 Telle est donc la personne unifiée et tel est son amour de soi-même. Quant à l’amour-passion (ici, non romantique !) il se si
71 l’âme peut aimer dans toutes les dimensions de l’ amour unifié. L’Aimé n’est plus alors un simple objet — comme il est pour l
72 plus alors un simple objet — comme il est pour l’ amour naturel, possessif — mais une virtualité divine que l’amant « imagine
73 e exister dans l’être aimé, par l’efficace de son amour préfigurant. C’est précisément là que s’origine la plus haute fonctio
74 ment là que s’origine la plus haute fonction de l’ amour humain, celle-là même qui assure la coalescence de ce que l’on a dési
75 nce de ce que l’on a désigné historiquement comme amour courtois et amour mystique. Car l’amour tend à la transfiguration de
76 a désigné historiquement comme amour courtois et amour mystique. Car l’amour tend à la transfiguration de la figure aimée te
77 ent comme amour courtois et amour mystique. Car l’ amour tend à la transfiguration de la figure aimée terrestre, en l’adossant
78 à s’unir en lui, à en perpétuer la présence, son amour tend toujours à faire exister quelque chose qui n’est pas encore exis
79 ns l’Aimé.78 On reconnaît ici les « notes » de l’ amour du prochain selon Kierkegaard79, mais aussi selon Swedenborg : Comme
80 x personnes un bien absolument identique… C’est l’ amour qui fait le prochain, et chacun est le prochain selon la qualité de s
81 et chacun est le prochain selon la qualité de son amour .80 En dépit de tout ce qui distingue la transparence (parfois trompe
82 t comparable, comme le sont les trois formes de l’ amour que manifeste cette structure. Mais « l’Imagination créatrice » des s
83 plus vivement l’unité première et finale de tout amour  ! Peut-être aussi nous fera-t-elle entrevoir comment le mythe de Tris
84 r (dans la légende primitive et l’opéra) comme un amour dédié à sa propre âme81, dont Iseut ne serait que l’image sensible, —
85 ont Chinvat ? Et n’est-ce pas pour avoir désiré l’ amour de l’Ange que les amants de la forêt du Morois en viennent à découvri
86 même coup se trouvent évacués les problèmes de l’ amour de soi-même et de l’amour de Dieu et du prochain : faute de protagoni
87 cués les problèmes de l’amour de soi-même et de l’ amour de Dieu et du prochain : faute de protagonistes bien réels, ces probl
88 voir lieu. (Ou tout au moins, pris au sérieux.) L’ amour même est évacué. Il n’est plus que l’attrait des sexes agissant fatal
89 e la femme mariée ; mais ce n’est pas au nom de l’ amour , on le pense bien.) « Écarte les choses, ô amant, ta voie est fuite !
90  » Et le Bouddha lui-même : « Qui a cent sortes d’ amours a cent sortes de douleurs ; qui a un amour a une douleur ; qui n’a pa
91 tes d’amours a cent sortes de douleurs ; qui a un amour a une douleur ; qui n’a pas d’amour n’a pas de douleur. » Si l’on s’e
92 rs ; qui a un amour a une douleur ; qui n’a pas d’ amour n’a pas de douleur. » Si l’on s’en tient aux textes, la cause est ent
93 t entendue : l’Asie métaphysique ne connaît pas l’ amour , — j’entends l’amour de Dieu, de soi et du prochain, l’amour-passion,
94 étaphysique ne connaît pas l’amour, — j’entends l’ amour de Dieu, de soi et du prochain, l’amour-passion, et même l’amour matr
95 de soi et du prochain, l’amour-passion, et même l’ amour matrimonial. Mais on me dira que l’Asie n’est pas toute spirituelle,
96 rent une jouissance. La divinité n’est un objet d’ amour que parce qu’elle représente une volupté sans mélange… Le désir du lu
97 tout plaisir est une expérience du divin… Mais l’ amour parfait est celui dont l’objet n’est pas limité. C’est cet amour qui
98 st celui dont l’objet n’est pas limité. C’est cet amour qui est l’amour pur, l’amour de l’amour même, l’amour de l’Être-de-vo
99 objet n’est pas limité. C’est cet amour qui est l’ amour pur, l’amour de l’amour même, l’amour de l’Être-de-volupté transcenda
100 as limité. C’est cet amour qui est l’amour pur, l’ amour de l’amour même, l’amour de l’Être-de-volupté transcendant.86 Kâma,
101 C’est cet amour qui est l’amour pur, l’amour de l’ amour même, l’amour de l’Être-de-volupté transcendant.86 Kâma, le dieu du
102 r qui est l’amour pur, l’amour de l’amour même, l’ amour de l’Être-de-volupté transcendant.86 Kâma, le dieu du plaisir érotiq
103 spirituel87 ». Et encore : « Celui qui cherche l’ amour dans l’espoir d’une jouissance est la victime du désir. Le sage accep
104 ssion, et l’on sait à quel point cette forme de l’ amour est liée à ses expressions. La passion et l’amour mystique, l’érotism
105 amour est liée à ses expressions. La passion et l’ amour mystique, l’érotisme et l’amour du prochain, sont des problèmes occid
106 . La passion et l’amour mystique, l’érotisme et l’ amour du prochain, sont des problèmes occidentaux, posés à tous par les rig
107 semblable privilège de comprendre les choses de l’ amour .89 » Ceci encore, le cliché Orient-Occident = non-moi-personne, qui
108 n accomplie. (Brihad-âranyaka Up.) La notion de l’ amour du prochain, et l’injonction évangélique d’aimer aussi son ennemi ne
109 sieurs reprises : En vérité, à quoi se rapporte l’ amour d’un mari pour sa femme ? Non point à la femme, mais en vérité au Soi
110 te et vive reconnaissance. Car toute vérité sur l’ amour est immédiatement reconnue par celui qui s’est mis en quête d’un savo
111 par celui qui s’est mis en quête d’un savoir de l’ amour qu’il vit. N’importe qui m’avertira que le Soi de l’Inde n’est pas le
112 cisément, ici, touche à sa fin ?) Je disais que l’ amour vrai, c’est discerner dans l’autre — pour l’avoir reconnu tout d’abor
113 out d’abord en soi-même — le vrai moi, sujet de l’ amour , et l’aider à prendre conscience de ce qu’il est ou peut devenir. N’e
114 N’est-ce pas l’aider à réfléchir la lumière de l’ amour créateur ? Non, ce serait là trop dire, et pas assez. Aimer, c’est ai
115 btilement changé, un peu plus lui-même qu’avant : amour mutuel. L’expérience est la même, ou du moins je la sens telle. Mais
116 rame. Tous les risques d’erreur sont liés à notre amour  ; et plus l’amour est passionné, exigeant, singulier, plus grand le r
117 ques d’erreur sont liés à notre amour ; et plus l’ amour est passionné, exigeant, singulier, plus grand le risque. Ce que nous
118 en — si tu vois bien ce que tu vois et portes ton amour à l’immuable seul, toutes ces erreurs que tu craignais sont illusoire
119 n l’éphémère, lequel n’a rien en soi qui mérite l’ amour . Cela n’empêche pas la poésie, les amours poétiques, ni le désir, ni
120 mérite l’amour. Cela n’empêche pas la poésie, les amours poétiques, ni le désir, ni « cette adoration dont la femme a besoin p
121 e je la vois unique : ce vrai moi pressenti par l’ amour seul, et qui est elle-même. Tu dis le Soi, ce n’est personne. — Il n’
122 Personne ne peut aimer, sauf l’égoïste. Il y a l’ amour , et nous pouvons seulement devenir amour. Et tu sais bien que tu ne d
123 Il y a l’amour, et nous pouvons seulement devenir amour . Et tu sais bien que tu ne dois aimer que ton « Dieu » dans ses créat
124 ses créatures, puisqu’il est dit de Lui qu’il est amour . — Mais Dieu pour nous est une Personne, et nous crée comme personnes
125 ns d’être des uniques. Or ce choix est celui de l’ amour , de la connaissance par l’amour, car tout ce qui existe est unique, à
126 ix est celui de l’amour, de la connaissance par l’ amour , car tout ce qui existe est unique, à voir de près, comme voit l’amou
127 i existe est unique, à voir de près, comme voit l’ amour . 60. Cf. Charles Baudoin, Découverte de la Personne, 1940, p. 22.
128 ui qui nie l’âme ; mais alors, d’où viendrait cet amour , à qui irait-il ? La passion de Tristan est la preuve de l’âme, s’il
129 ne vienne ici à la rencontre des catégories de L’ Amour et l’Occident un peu plus qu’il ne serait souhaitable, de son propre