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nette : vos actions, vos pensées, votre idée de l’
amour
se réfèrent en vérité à une carte postale en couleurs. Et non pas à l
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gements désintéressés. Quand il s’agit de faire l’
amour
, ou seulement de faire un portrait, j’aime à croire que vous usez d’u
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me on meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’
amour
et à lui-même conjointement. Plusieurs ivresses l’ont envahi, bâillon
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e à celui d’un esprit ou d’un corps sains après l’
amour
? Durant quelques moments, l’homme éprouve une sensation de vide, de
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désirs de son corps, comme d’un embrassement sans
amour
ou d’un amour qui se refuse à l’étreinte. Et pourquoi la pudeur cesse
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corps, comme d’un embrassement sans amour ou d’un
amour
qui se refuse à l’étreinte. Et pourquoi la pudeur cesse-t-elle d’exis
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rrive à certains de s’oublier jusqu’à donner de l’
amour
une ou plusieurs définitions. Ah ! puissions-nous aimer l’amour assez
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lusieurs définitions. Ah ! puissions-nous aimer l’
amour
assez pour ne jamais avoir recours à ces remèdes, car définir l’amour
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jamais avoir recours à ces remèdes, car définir l’
amour
ce n’est point le connaître, mais limiter sa part dans notre vie, et
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ître, mais limiter sa part dans notre vie, et nul
amour
ne peut survivre à cette méfiance ou à cette avarice anxieuse. Mais i
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Mais il est une manière imaginable de parler de l’
amour
sans malice : c’est de former quelques rythmes de phrases où l’indici
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che. Toute éloquence est amoureuse, excitée par l’
amour
qui la rend fleurissante. Mais l’amour même est chose du silence. Cel
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itée par l’amour qui la rend fleurissante. Mais l’
amour
même est chose du silence. Cela dont je ne puis parler sans l’offense
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i m’enflamme à parler. Rien ne peut être dit de l’
amour
même, mais rien non plus n’est dit que par l’amour, si toutefois quel
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mour même, mais rien non plus n’est dit que par l’
amour
, si toutefois quelque chose est vraiment dite. La Fable nous apprend
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nt dite. La Fable nous apprend à sa manière que l’
amour
est le lieu d’un mutisme sacré. Angérone, déesse du Silence : on croi
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enne C’est dans l’accomplissement du plus violent
amour
qu’il nous est accordé de concevoir un absolu, mais sous la forme de
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pouvante : l’être que nous formons au sommet de l’
amour
, et qui meurt dans l’instant où il naît. Tout notre platonisme échoue
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oue dans l’instant de l’étreinte dénouée. Alors l’
amour
, dirait-on, change de signe. On voit soudain que le désir était le di
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ons. Le désir divinise, l’acte rend à l’humain. L’
amour
rêvé meurt au seuil de l’amour qui sera notre tâche sérieuse. Quitton
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rend à l’humain. L’amour rêvé meurt au seuil de l’
amour
qui sera notre tâche sérieuse. Quittons ce temple où dorment deux ido
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fasciné pour la première fois par la révélation d’
amour
, se muer en l’image de Tristan. Mais il ne trouvera pas. Il est Don J
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ce Dieu est mort, à tout jamais, il n’y a plus d’
amour
possible. Il faut inventer un amour qui permette au moins de haïr tou
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n’y a plus d’amour possible. Il faut inventer un
amour
qui permette au moins de haïr tout ce qui passe, tout ce qui cède, to
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stan d’un Destin qu’il ne peut posséder que par l’
amour
éternellement lointain. Don Juan, tricheur, aime sans amour. S’il gag
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nellement lointain. Don Juan, tricheur, aime sans
amour
. S’il gagne, c’est en violant la vérité des êtres. Nietzsche pose des
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, et qu’est-ce que la gloire, si ce n’est aussi l’
amour
du prochain, le désir de lui être utile et de mériter ses louanges ?
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lus que sophismes. Non, la gloire, ce n’est pas l’
amour
mais au contraire le mépris du prochain. Le prince André n’a pas trou
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is la foule n’a jugé ridicule que l’on affiche un
amour
de la gloire même excessif pour le talent qu’on a. La foule ne tient
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lleux que je suis, ne donne-t-il pas une preuve d’
amour
à son audience en exigeant d’elle plus de noblesse ? Dire : je néglig
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e maladie du sens social. C’est le contraire de l’
amour
du prochain. L’individu qui cherche la gloire n’a plus souci ni même
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C’est consolant ! (par allusion à ses malheurs d’
amour
, si simples…) Et la femme de Gordius vint un jour s’acquitter de ses
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la vôtre. Car vous mourez, nous mourons tous à l’
amour
qui ne tranche rien, mais qui épouse, qui accepte, qui pénètre, et qu
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ndue. Le monde païen ne conçoit pas de pardon par
amour
et de salut gratuit, et c’est pourquoi les châtiments qu’infligent le
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qu’il s’abandonne, et qu’il préfère soudain à son
amour
d’un moi coupable et torturé, l’expiation libératrice et son délire.
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ir dédié, entre tant d’autres, une seule pensée d’
amour
pur et gratuit. L’auteur du nouveau Testament n’en demande pas davant
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nt de foi. Un instant d’abandon de soi-même, et d’
amour
désintéressé. Toute autre tentative pour mériter la Vie et le Royaume
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st le symbole du Baptême.) Telle est la ruse de l’
Amour
insondable. Admirons-en la précision miraculeuse ! Pour si peu d’égoï
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a main vers cette eau, vers ces fruits offerts, l’
amour
de soi domine encore le pur Amour, et le plaisir anticipé suffit enco
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uits offerts, l’amour de soi domine encore le pur
Amour
, et le plaisir anticipé suffit encore à refouler cette larme, qui pou
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re de barrières destinées à protéger sa course. L’
amour
? La solidarité ? Ce sont des idéaux de ligues, des mots qu’on n’ose
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en sa splendeur et difficile à supporter, le seul
Amour
apparaissant qui menace d’être insoutenable : il nous trouve sans pré
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aveuglés et cloués sur place par l’évidence de l’
amour
éclatant. Quelques-uns cependant continuent de marcher, riant de joie
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egardions le feu dans la cheminée. Je pensais à l’
amour
insatiable autant que le vide et le feu, et j’admettais l’amour, la f
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le autant que le vide et le feu, et j’admettais l’
amour
, la femme-flamme. Je pensais à la joie qui fait souffrir et qui rend