1 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
1 ison utilitaire, l’Évangile oppose les élans de l’ amour sans calcul, au droit de la force le service du prochain, au culte du
2 ncipales de la lyrique des troubadours, donc de l’ amour tel qu’on le parle et qu’on croit le sentir en Occident ? Et l’apport
3 ans les rapports individuels. La passion, c’est l’ amour exalté non seulement au-delà de toute raison, mais au-delà de l’insti
4 mme un suprême accomplissement. La passion dans l’ amour nourrit toutes nos littératures depuis des siècles — depuis les troub
5 n scientifique, bourgeoise et individualiste de l’ amour romanesque. Il estime à bon droit que la passion est une force antiso
6 toute la masse des hommes de tous les temps, mon amour à jamais personnel. Ces deux exemples sont extrêmes. Nous ne sommes p
7 t commun : l’épopée, le roman d’aventures, puis d’ amour  ; la ballade, le sonnet, les rimes et les césures ; les genres (tragé
8 péché, la vocation personnelle, le sacrifice par amour , etc. Ceux qui viennent d’autres sources : l’honneur, la passion amou
9 me de la vie, la loi, fort peu sentimentale, de l’ amour . Nous avons presque tout inventé. L’espace d’abord. Ce sont les Europ
10 que nous l’aidions à mieux vivre, mais dédaigne l’ amour du prochain. 21. L’Europe et le monde : position du problème Vo
11 doxal, puisqu’il exige d’être communiqué, comme l’ amour même, sous peine de lésions explosantes dans l’inconscient d’où surgi
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
12 ec passion de faire la révolution et de « faire l’ amour , non la guerre », mais, trop visiblement, ne sait pas comment s’y pre