1 1975, Articles divers (1974-1977). « Le sort des écrivains emprisonnés constitue un drame et un avertissement » (juin 1975)
1 Rochefoucault a dit : « Combien d’hommes seraient amoureux s’ils n’avaient jamais entendu parler d’amour ? » Eh bien, cet amour
2 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
2 utre à ses expressions littéraires (au « discours amoureux  » comme on disait naguère), et limitée de la sorte (à peu d’exception
3 e sur l’expression des « variétés de l’expérience amoureuse  » en Occident. Selon Platon et son maître Socrate, Éros est l’agent d
4 ’« âme sœur », de « fusion des âmes », d’« extase amoureuse  », où les amants croient « ne plus faire qu’un », tous ceux qui quali
5 vérité l’amour de l’amour même, l’amour de l’état amoureux plus que de l’Autre tel qu’il est, qu’on ne rejoindra que pour mourir
6 future « mère » légale qu’il tombe passionnément amoureux . La condamnation de l’inceste pèse donc sur les amants dès leur premi
7 Hardy ou la grande cocotte dont Swann croit être amoureux parce qu’elle a dit un jour que « non, elle ne serait pas libre demai
8 -passion. Quant à Tristan, du preux chevalier à l’ amoureux transi des romantiques, du héros empanaché de l’Astrée au conteur luc
9 ument interdit. Quant à Hippolyte, Racine le fait amoureux d’Aricie « qui est la fille et la sœur des ennemis mortels de son pèr
10 a si bien vu Jean Paulhan. Par une sorte de dépit amoureux , il veut tuer ce que la courtoisie adorait. Le crime d’amour impur sa
11 chardson au Werther de Goethe. Et c’est une autre amoureuse célèbre de l’époque, Julie de Lespinasse, qui l’exprimera elle aussi
12 ’évolution de l’amour et la psychologie de l’état amoureux suivent de près la littérature, celle-ci à son tour n’est jamais indé
13 pétue ou reproduit le premier mode de la relation amoureuse de l’enfant, où le plaisir sexuel n’est pas trouvé indépendamment, ma
3 1977, Articles divers (1974-1977). « Je suis un pessimiste actif » (17 octobre 1977)
14 Occident , en opposition complète avec la passion amoureuse où l’on ne « voit pas » l’autre. Je me rallie à la conception du mari