1 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
1 ition, on peut tomber passionnément, mortellement amoureux , sans que s’y mêle la moindre convoitise. Je me souviens d’avoir rega
2 ps, qui a probablement perdu la notion de passion amoureuse , parce que celle-ci est plus religieuse que sexuelle, juge puéril de
3 ns l’autre… Les grandes, les implacables passions amoureuses sont toutes liées au fait qu’un être s’imagine voir son moi le plus s
4 r sexuel et l’état d’âme ou mieux : l’état d’être amoureux . La passion amoureuse est, de toutes, celle qui se prête le mieux au
5 âme ou mieux : l’état d’être amoureux. La passion amoureuse est, de toutes, celle qui se prête le mieux au récit. La sexualité pu
2 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
6 uer « un acte aussi monstrueux de sélection » ? L’ amoureux passionné, dans son choix exclusif, n’est-il pas « un pantin dont que
7 rmule d’entrée de jeu : L’amour et l’inclination amoureuse sont tout à fait spontanés, le mariage est une décision ; vouloir se
8 éologique de Kierkegaard « explique » sa conduite amoureuse , ou si ce n’est pas plutôt l’inverse, — ne correspond à rien dans not
9 flexion, il n’a pas pris de vitesse l’inclination amoureuse , mais est resté en cours de route, et une telle décision est trop mis
10 écision est trop misérable pour que l’inclination amoureuse ne la méprise et ne préfère se fier à elle-même plutôt que de se livr
11 tel faux savant. La spontanéité de l’inclination amoureuse ne reconnaît qu’une seule spontanéité comme lui étant ebenbürtig, c’e
12 un peu plus loin, « l’absurdité de l’inclination amoureuse arrive à une entente divine avec l’absurdité du sentiment religieux »
13 nue tout aussi indispensable que ne l’est, pour l’ amoureux , l’amour malheureux : à aucun prix il n’aimerait l’abandonner pour l’
3 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
14 e plus naturel que les serments prodigués par les amoureux . Le bonheur spontané veut la durée. Mais de la durée naît l’ennui : c