1 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
1 nt de ne pouvoir assez rafraîchir leurs souvenirs anciens  ; ils s’étonnent parfois quand quelque course en Italie leur fait ent
2 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
2 l ni fraude, et renouvelant par le présent acte l’ ancienne confédération ; le tout sans préjudice des services que chacun, selon
3 i frappe le plus un moderne, dans l’histoire de l’ ancienne Confédération, c’est la force de l’esprit communautaire qui seul put
4 opprimaient parfois durement. L’égalitarisme des anciens Suisses se traduisait par une méfiance active à l’égard des personnal
5 nt pied à pied — fut le dernier fait d’armes de l’ ancienne Confédération. Le crépuscule sanglant de Marignan marque la fin du rê
6 mpire. Cet acte sanctionnait un état de fait déjà ancien . (Bien que les Suisses déclarassent encore la guerre au nom de l’empe
7 nce dynastique, tandis que la Suisse conservait l’ ancien idéal des libertés impériales. Plutôt qu’une rupture avec l’Empire, c
8 lacés de la Bérézina en 1813, comme l’épopée de l’ ancienne Suisse s’était terminée trois siècles auparavant sur la plaine de Mar
9 tiques suisses qu’à une époque toute récente. Les anciens chroniqueurs ignorent le mot, quand la chose est partout dans les fai
3 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
10 surer la portée par expérience directe. L’origine ancienne des communes suisses laisse des traces notables dans leur organisatio
11 er le passage de la fédération d’États qu’était l’ ancienne Suisse à l’État fédératif qu’elle devint en 1848. Mais bien d’autres
12 mais la résistance fut si forte, surtout dans les anciens cantons de la Suisse centrale, que Bonaparte se vit contraint de reve
13 ins que la ressemblance entre l’état de la Suisse ancienne et celui de l’Europe d’aujourd’hui, ce qui frappe, c’est la similitud
14 prédites et calculées par les tenants de l’ordre ancien ne se produisit. Les autorités fédérales C’est la Constitution
15 surtout en Suisse romande protestante et dans les anciennes familles patriciennes. Ces deux partis résistent à l’étatisme et à la
4 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
16 culière : elles font revivre de nos jours la plus ancienne tradition suisse, et répondent comme les Markgenossenschaften des pre
5 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
17 des familles suisses, des plus modestes aux plus anciennes , gardent avec une commune et des traditions locales, contribuent à ne
18 ses routines positivistes. C’est à ces novateurs, anciens et modernes, que l’on doit attribuer la réputation universelle des pé
19 servés aux jeunes étrangers). Certaines sont fort anciennes , comme le Collège de Genève, fondé par Calvin, et les collèges de bén
20 s conduisant au baccalauréat : le type A (langues anciennes ), le type B (latin et langues modernes), le type C (sciences), et le
21 sent l’égale en qualité de ses voisines. Les plus anciennes sont celle de Bâle, qui florissait à la Renaissance avec Érasme, et c
6 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
22 stance, ils trouvent des idoles de Wotan dans les anciennes églises romaines. Mais grâce à ces moines pèlerins, le christianisme
23 catholicisme de Rome, mais un fonds celtique plus ancien qui leur est congénial, et sur lequel ils appuieront leur effort d’év
24 ultent, — dans la paix helvétique. 38. Chez les anciens Germains, le mot Ring désignait à la fois le sacrifice cultuel, l’ass
7 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
25 formé par une tradition chrétienne beaucoup plus ancienne , et fortement romanisée au Moyen Âge ; l’Allemand volontiers « catast
26 officiels, et les expressions locales, héritées d’ anciens patois, ne sont pas plus nombreuses qu’en n’importe quelle autre prov
27 e celto-romane, qu’on ne peut rapprocher que de l’ ancien provençal. ⁂ La vocation européenne de la Suisse est donc clairement