1 — Je sais. Je voudrais autre chose. Un livre à l’ ancienne mode sur les paysages, les mœurs et les relations humaines. Si vous p

2 livre, c’est bien autre chose. Comment écrire à l’ ancienne mode ? Et Marcel Thiébaut ajoutait : « Je n’attends pas de vous du Si

3 d’un seul trait d’arbalète dans une pomme la plus ancienne démocratie du monde. Du premier chroniqueur national, Ægidius Tschudi

4 , il serait enfin le maître et l’unificateur de l’ ancien territoire des Helvètes. Par l’astuce et la force alternées, il est e

5 l ni fraude, et renouvelant par le présent acte l’ ancienne confédération ; le tout sans préjudice des services que chacun, selon

6 à Villmergen, révèle un aspect très curieux de l’ ancienne Suisse : au fond, les cantons primitifs ne se montrèrent jamais favor

7 iforme qui leur est imposé, livrée de valets. Ces anciens « libres » supportent mal la réglementation toujours plus tatillonne

8 ubna. Le régime imposé par Napoléon est abrogé, l’ ancienne confédération restaurée. En 1815, les régiments suisses au service de

9 tte dernière disposition n’est pas sans évoquer l’ ancienne tradition germanique, qui veut que l’homme libre soit celui qui a le

10 timonarchique, antiunitaire, antidictatorial) des anciens Suisses, que l’on pourrait à la rigueur faire remonter l’égalitarisme

11 ux. À Berne, Lucerne, Soleure, Fribourg, quelques anciennes lignées de petits seigneurs des campagnes environnantes s’unissent tr

12 ut renversé qu’en 1848. À Genève, Zurich et Bâle, anciennes villes libres et impériales, les bourgeois, sous le nom de parti popu

13 « Leurs Excellences de Berne », des familles très anciennes conserveront longtemps leurs châteaux forts flanqués de quatre tours,

14 à quel point la noblesse a modelé le visage de l’ ancienne Suisse, et marqué ses mœurs et coutumes. Lorsque vous remontez en dir

15 dsgemeinde à part, que l’univers acclame30, cette ancienne Suisse a eu très mauvaise presse pendant tout le xixe siècle, dans n

16 voir pour chacun d’être comme tous — a remplacé l’ ancien réflexe confédéral de la défense des « libertés » traditionnelles, — 

17 nguer. Ce renversement radical des coutumes d’une ancienne Suisse toute fourmillante de privilèges, toute colorée des signes ext

18 e. Certes, il plonge des racines profondes dans l’ ancienne Confédération, mais il faut bien avouer qu’il l’a couverte d’un badig

19 32. De fait, beaucoup de familles influentes de l’ ancienne Suisse soutenaient ouvertement l’un des partis européens aux prises h

20 Bonaparte aux délégués de la Diète. La chute de l’ ancienne Suisse, l’occupation française, puis la libération du territoire par

21 n potentiel militaire fort, qui avait contraint l’ ancienne Suisse à une neutralité de fait, se trouvait de la sorte inversé, et

22 se décisive, pour passer de la Ligue d’États de l’ ancienne Suisse à un État fédératif ; 3° Que la notion de fédéralisme, loin de

23 ne saurait déduire de cette juste critique que l’ ancienne Suisse devait tomber parce que le ver était dans le fruit de la Liber

24 c’est la durée exceptionnelle du régime dit de l’ ancienne Suisse, soit qu’on le compte en partant des premières Ligues, soit qu

25 ique mais impuissante, qui provoqua la chute de l’ ancienne Suisse. Et cela ne prouve pas nécessairement que les régimes des cant

26 L’Acte de Médiation confirmait la libération des anciens pays sujets, élevés au rang de cantons, mais rendait aussi aux canton

27 refusé le nouveau pacte qui, selon eux, « viole l’ ancien principe fondamental de la Confédération », c’est-à-dire la souverain

28 alisme comme doctrine. La chose était sans doute ancienne , le concept apparaît nouveau. Certaines pratiques remontaient aux vie

29 de révolutionnaire. Il est remarquable que dans l’ ancienne Suisse le terme de fédéralisme n’ait jamais été employé. Autant que j

30 ification du pays. Tout se passe comme si, dans l’ ancienne Suisse, une sorte d’instinct autonomiste avait refoulé l’emploi du te

31 nce mais cela suffit à faire de lui l’un des plus anciens de l’Europe — après les monarchies anglaise, néerlandaise, danoise et

32 surer la portée par expérience directe. L’origine ancienne des communes suisses a laissé des traces notables dans leur organisat

33 d’origine ne se perd jamais. (Certaines familles anciennes possèdent la bourgeoisie d’honneur de plusieurs communes — jusqu’à 10

34 ellement fédéralistes que ne l’était, en somme, l’ ancien état de choses ? Les cantons et leur « souveraineté » L’indigén

35 l politique composé de ministrables, ministres et anciens ministres, toujours disponibles pour les postes les plus variés. Il e

36 Suisse romande protestante et à Bâle et dans les anciennes familles bourgeoises, paysannes, ou patriciennes. Ces deux partis rés

37 culière : elles font revivre de nos jours la plus ancienne tradition suisse, et répondent, comme les Marktgenossenschaften des p

38 : socialistes et capitalistes, coopératistes de l’ ancienne école, petits détaillants et grossistes. Quel est le secret du prodig

39 e classes moyennes, nivelée, et l’atténuation des anciens affrontements de confessions et de classes, la vie politique s’est vi

40 rale en Occident : la sexualité, le mariage ? Les anciens Suisses, au temps des Ligues, n’étaient pas moins connus pour la lice

41 européens raniment simultanément tous les foyers anciens , et même Berne, qui pour la première fois s’illustre aux yeux du mond

42 lus beau tableau peint en Suisse et aussi le plus ancien , de ceux qui comptent. Urs Graf dessine des guerriers empanachés, sau

43 ières traversées. Vers la fin du xixe siècle, un ancien professeur de mathématiques du canton de Berne devenu homme d’affaire

44 nc d’assurer dès maintenant une relève des élites anciennes sur une base populaire fortement élargie, et cela au rythme sans cess

45 ses routines positivistes. C’est à ces novateurs, anciens et modernes, que l’on doit attribuer la réputation universelle des pé

46 stance, ils trouvent des idoles de Wotan dans les anciennes églises romaines. Mais grâce à ces moines pérégrins, le christianisme

47 catholicisme de Rome, mais un fond celtique plus ancien qui leur est congénital, et sur lequel ils appuieront leur effort d’é

48 , normalement, avant peu d’années. 122. Chez les anciens Germains, le mot Ring désignait à la fois le sacrifice cultuel, l’ass

49 ys : pendant des siècles, on croit s’en tenir à l’ ancien , on accepte de retarder sur l’évolution des voisins, mesurée en étape

50 des équipes de technocrates en lieu et place des anciens partis et des équipes de politiciens professionnels. Certes, les tent

51 er que le contact vivant avec les traditions de l’ ancienne Suisse, déjà rendu bien rare et difficile pour les habitants de nos g

52 ment, pour des motifs nouveaux plus forts que les anciens , comme étant « dans les vrais intérêts de l’Europe entière ». Premi

53 par l’ensemble des recherches modernes. Le plus ancien récit des aventures de Tell figure dans une chronique que l’on peut c

54 poème se seraient-ils inspirés de traditions plus anciennes  ? C’est ce qu’on a longtemps admis. On le sait aujourd’hui, ces tradi

55 ue le Livre blanc, comme d’autres chroniques plus anciennes , attribuent aux hommes de Schwyz et d’Uri une origine nordique, suédo

56 horte ses compatriotes à prendre pour modèles les anciens Romains et nomme Tell « notre Brutus ». Dans le même sens, les réform

57 ens, et elle n’a pas eu lieu. Les historiens de l’ ancienne école, faute de pouvoir réfuter Kopp, l’accusent, comme on pouvait s’

58 patient examen critique et comparatif les thèses anciennes et modernes sur les origines suisses, et confirme en les nuançant plu