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ions unies des animaux (13 décembre 1980)p Les
animaux
ne parlent pas, et c’est pourquoi nous sommes ici. Les animaux ne par
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rlent pas, et c’est pourquoi nous sommes ici. Les
animaux
ne parlent pas comme nous parlons — avec des mots. Mais ils vivent co
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grand cas, dans les magazines scientifiques, des
animaux
qui apprennent à parler et surtout à comprendre un peu nos langages d
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— mais attention ! Je salue les Nations unies des
animaux
mais je recule avec horreur devant l’idée d’une Unesco des animaux !
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ecule avec horreur devant l’idée d’une Unesco des
animaux
! Car les mots que nous pouvons leur apprendre n’expriment rien de le
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communiquons pas ! Communiquer avec le monde des
animaux
relève du sentiment, de l’intuition, de l’accueil aux mystères du viv
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x mystères du vivant. Le fait bien établi que les
animaux
plus que nous soient susceptibles de mourir d’émotion tend à prouver
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mais alors très profonde, qui unisse l’homme et l’
animal
, elle est d’ordre émotif, affectif. Elle se passe dans le regard, qui
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homme, à travers l’homme que les grands peuples d’
animaux
attendent le salut, sans le savoir peut-être — mais que savons-nous d
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us sommes sauvés. Mais « notre corps » : c’est l’
animal
en nous ! Ainsi la tradition biblique-évangélique confirme la continu
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e la Création tout entière, dans la relation de l’
animal
à l’homme, j’entends de l’homme à la Nature vivante et au Cosmos, où
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mme à la Nature vivante et au Cosmos, où le règne
animal
est le plus proche de l’homme. Les religions de l’Asie approchent ce
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urd’hui Franz Weber. p. « Les Nations unies des
animaux
», Réforme, Paris, n° 1860, 13 décembre 1980, p. 1 et 2. Présenté par
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0 délégués de divers mouvements de protection des
animaux
se sont réunis en assemblée générale de l’association : United Animal
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r chacun une « nation » — c’est-à-dire une espèce
animale
menacée (baleines, cigognes, chinchillas, daims porte-musc, éléphants