1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
1 n’avoir pas l’air trop romantique : mes dernières années de Paris m’avaient appris que cette ville, au moins pour la jeunesse
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
2 n ce petit commerce lui rapporte, « ça dépend des années  ». Pédenaud me considère comme riche (sinon dépenserais-je tant à son
3 pour la première fois depuis je ne sais combien d’ années , je viens de trouver dans un ouvrage littéraire la solution d’une que
4 seul que j’ose donner —, je m’accorderais chaque année onze fois la somme dont j’ai besoin pour vivre ici pendant un mois ;
5 e un peu de sentiment sur l’île, et le bilan de l’ année écoulée. Bilan. — S’installer dans la pauvreté comme dans un champ d
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
6 Vie laborieuse, peu ou point de gains depuis des années . Pas de relations. Un niveau de culture fort au-dessus de la moyenne.
7 a base des chiffres constants observés depuis des années , respecterait absolument la réalité statistique. Mais il donnerait à
8 Nietzsche, Le Gai Savoir, Pensée pour la nouvelle année .) 3 novembre 1934 Minuit. J’ai terminé la tâche de la journée.
9 oblème de l’autorité, tel que le posent cinquante années de démocratie parlementaire, et toute une tradition de libertés. Bref
10 entre deux rochers et le ciel. J’y reviens chaque année . Comme par hasard… 8 mars 1935 (de retour à A…) Contact avec l
11 coup de dix heures, le grand mot qui résume cent années d’efforts, de luttes, de sacrifices et d’éloquence, de pensée libre,
12 oyez-vous ça, comme tout est dérangé ! Les autres années , il pleut toujours le Vendredi-Saint, et il fait beau le jour de Pâqu
13 l est en réalité, ou tel qu’il est devenu après x années de régime capitaliste parlementaire et laïque, le peuple ne sait plus
14 de Simard en témoigne. 15 mai 1935 Comme l’ année dernière, à la même date je crois, me voici au bout de mon rouleau. I
15 — On en parle beaucoup en France, depuis quelques années  ; mais cela ne paraît guère entraîner à des actes. Pourquoi ? Les ess