1 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
1 ue cela change ? J’ai semé et taillé comme chaque année . Ils n’ont qu’à faire la guerre pour leurs histoires ! Moi je sais ce
2 r de travailler ! J’ai tout semé comme les autres années … M. Pin promène un regard précis et compétent sur le vallon et les cu
3 tatistiques nous le rappelleront. On constatera l’ année prochaine (s’il y en a une) que cette période de menaces de guerre au
4 e en fait à ce problème, au cours des mois ou des années qui viennent. Paris, 21 avril 1939 Nuit blanche dans un train b
5 e changement de domicile depuis le début de cette année . « Étranger et voyageur sur la terre », ainsi pensais-je d’autres foi
2 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
6 raisonnable parmi les chefs de la Réformation. L’ année même où pour divertir Zwingli et ses savants collègues il leur envoie
7 ladie qui nous l’arrache dans sa quarante-sixième année . Le seul autoportrait qui subsiste de lui nous montre, à la fin de sa
3 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
8 uffisante… Fin mars 1940 Au mois d’août de l’ année dernière, le jour du pacte germano-soviétique, j’ai fait deux choses.
9 me fut comme parole d’Évangile quand je le lus l’ année dernière. En voici un écho que je viens de trouver dans un livre int
10 s seuls à pouvoir nous défendre. Depuis plusieurs années , je pense au Saint-Gothard comme au cœur de l’Europe, à son bastion s
4 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
11 tes ? Que penseront les Européens, d’ici quelques années , lorsqu’ils se retrouveront dans la même situation, sans plus de rais
12 d’espagnolisme, a été totalement décapée par ces années de guerre civile. Maintenant, on ne voit plus que le fond. Tristesse,
5 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
13 de son train. C’est un garçon d’une quarantaine d’ années . Le premier soir, il m’a dit mon prénom, lui c’est Michaël, combien i
14 n prénom, lui c’est Michaël, combien il gagne par année , et pourquoi sa femme le néglige. Il s’en va tout d’un coup, sans adi
15 e publier, mais il a le malheur de porter sur les années 1935 et 1936. Or le public veut de l’actualité. Le second m’a fait ve
6 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
16 mobilisation permanente, d’un bout à l’autre de l’ année . Une bonne partie de ses soucis, de ses inventions, de ses dépenses,
17 pour rentrer tout entier en Europe après ces deux années de violente dérive. 8. En novembre 1939, passant par Paris pour al
7 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
18 tion quelques valeurs encore inéchangeables cette année . Mais il convient de les maquiller un peu, pour qu’elles circulent, p
8 1946, Journal des deux mondes. Virginie
19 é d’écrire la suite du roman. New York, fin d’ année 1943 Note sur l’atonie générale. — Chacun s’imagine que la guerre
9 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
20 e génération sacrifiée, qui aura perdu ses belles années à s’arc-bouter contre des forces brusquement disparues de la planète,
21 tte fièvre de rivaliser dans la dépense, en fin d’ année , est-elle comme chez les primitifs une manière de conjurer le sort, e
22 ra lieu d’intimité… Pour moi, j’irai comme chaque année à la messe de minuit des protestants, dans la plus grande église goth
23 eurs de torches à la Burne Jones. Et comme chaque année j’entendrai le Credo de Gretchaninov et le motet de Prætorius, Une ro
24 gagne à tous les coups. Qu’apportera cette fin d’ année  ? Un dernier speech de La Guardia à la radio, révélant une dernière r
10 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
25 . Mais je suis d’un pays, et quand je repense aux années que je viens de vivre loin de lui, je vois cependant que mon destin n